Les deux appartements situés au sommet de la construction étaient les plus sévèrement touchés. D’ailleurs, tous les meubles qui se trouvaient à l’intérieur ont été réduits en cendre. Les dégâts sont très importants et se chiffrent à plusieurs millions d’ariary. D’autant plus que le sinistre s’est produit pendant l’absence des locataires, une jeune mère de famille partie travailler et ses deux enfants. Toutefois, l’on ne déplore aucune victime.
D’après les premiers éléments d’information, un court-circuit, dont on ignore jusque-là la cause, serait à l’origine de l’incendie. Contrairement à d’autres cas similaires d’incendie se produisant dans la Capitale, les riverains ne pouvaient qu’assister impuissants aux ravages des flammes. « L’accès menant jusque aux niveaux supérieurs du bâtiment, où les flammes ont tout détruit, est quasi impossible. C’est que ces endroits trônent au sommet de la maison, réduisant ainsi à néant toute tentative chez les membres du fokonolona de circonscrire les flammes avec les moyens du bord », confie un habitant du secteur.
De plus, des témoins ont avancé que les pompiers auraient pris un retard dans leur intervention. Deux fourgons-pompes ont été mobilisés à ce dessein. Heureusement que trouver des bouches d’incendie n’a vraiment causé un problème pour les soldats du feu. . Seul ainsi ce léger décalage du point de vue horaire entre le temps d’alerte et la mobilisation des camions, expliquerait l’extension des flammes et la poursuite de leurs œuvres destructrices. Un témoin confie qu’elles ont déjà attaqué les pièces situées en dessous lorsque les riverains ont réalisé ce qui est arrivé. Mais à ce moment, ils n’ont pu vraiment rien faire. Les incendies se sont multipliés dans la Capitale. Ce qui fait que les pompiers enregistrent entre deux à trois sorties par jour. Mais 2019 fut encore pire avec un millier d’interventions enregistré.
Franck R.