Publié dans Société

Centres de mise en quarantaine - 6 nouveaux établissements sanitaires opérationnels

Publié le lundi, 16 mars 2020

Outre le confinement à domicile, la mise en quarantaine des personnes en provenance des pays affectés par le Covid-19 s'effectue également auprès des Centres hospitaliers universitaires (CHU). Après la mise à disposition d'Anosiala, le ministère de la Santé publique a décidé d'assigner d'autres établissements sanitaires situés dans la Région d'Analamanga pour l'accueil des individus à surveiller de près. Désormais, il existe 6 autres centres de confinement tels que les CHU d'Itaosy, Befelatanana, Fenoarivo, Anosiavaratra et Andohatapenaka, ainsi que le CSB II de Bongatsara.

Ils sont dotés des mêmes équipements médicaux que le premier hôpital concerné. Hier soir, d'après les informations communiquées par Anosiala, il y restait 8 personnes en observation dont 3 qui vont partir ce jour.

142 pays touchés

A l'heure où nous mettons sous-presse, plus de 168 250 cas d'infection ont été dénombrés dans 142 pays et territoires depuis le début de l'épidémie. Les pays les plus touchés après la Chine sont l'Italie avec 1 809 morts pour 24 747 cas, l'Iran avec 724 morts (13 983 cas), l'Espagne avec 288 morts (7 753 cas), et la France avec 127 morts (5 423 cas). La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao), où l'épidémie s'est déclarée fin décembre, a dénombré au total 80 860 cas, dont 3 213 décès et 67 490 guérisons. 16 nouveaux cas et 14 nouveaux décès ont été annoncés entre dimanche et lundi. Ailleurs dans le monde, on a recensé un total de 3 288 décès (67 nouveaux) pour 87 396 cas (4 301 nouveaux).  Concernant les îles voisines, Mayotte, Seychelles et La Réunion sont les principaux pays contaminés.

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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