L’ancien Centre malgache pour le développement de la lecture publique et de l’animation culturelle (CMDLAC), connu aussi sous l’appellation « Galerie 6 », renait de ses cendres. Situé sur l’arcade Analakely, il s’agit désormais d’un centre dénommé « Ivokolo », dédié aux théâtres et à la peinture ainsi qu’à d’autres projets culturels aussi intéressants les uns que les autres. Au rez-de-chaussée se situe par exemple une salle de théâtre baptisée Charles Ravaloson, figure qui a marqué les années glorieuses du théâtre malagasy. Enjolivé de matériels modernes et géré par l’Office national des arts et de la culture (OFNAC), cet espace accueillant toute sorte d’événement culturel demeure un lieu où se retrouvent désormais les adeptes de la culture malagasy et le grand public.
Mieux encore, les travaux artistiques des peintres vont également être mis en valeur. Une galerie d’art signée Roland Raparivo, l’illustre peintre malagasy, peut en parallèle réunir artistes et acheteurs à travers des activités de vente et d’exposition. Dans son discours, Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC), a souligné qu’il s’agit de la toute première galerie d’art gérée par l’Etat. Et de poursuivre que la promotion de la culture entreprise par son département ne se limite pas à ces deux initiatives. D’ailleurs, un centre d’incubation culturelle faisant suite au programme « Tosik’art » y a été aménagé. « Nous allons contribuer à la promotion de l’esprit entrepreneurial dans le milieu culturel, et cela par le biais de la formation et/ou du coaching. Il s’agit d’un accompagnement des jeunes créateurs d'entreprise en leur apportant le savoir-faire nécessaire à la rédaction du business-plan, la gestion de tous les aspects juridiques et ceux liés à la propriété intellectuelle », a avancé le n°1 du MCC.
Enième projet culturel en moins de 3 années
En deux ans et 7 mois d’exercice, le ministère de la Communication et de la Culture a réussi à construire des édifices. On peut citer les Maisons de la communication et de la culture installées au niveau des Chefs-lieux de province. A cela s’ajoutent la réhabilitation et les rénovations apportées au niveau des infrastructures rattachées au ministère, à savoir l’Office de la radio et de la télévision publique de Madagascar (ORTM), la Bibliothèque nationale de Madagascar (BNM), le Centre national d'éducation musicale et de danse (CNEMD), le Musée des archives iconographiques et notamment le Palais de la reine d’Antananarivo, symbole historique de l'unité nationale et reflet de la souveraineté nationale.
K.R.
45 minutes. C’est la durée du tête-à-tête entre les Présidents Andry Rajoelina et Emmanuel Macron hier au Palais de l’Elysée dans la foulée de la participation de Madagascar à la Réunion des entrepreneurs francophones (REF) 2021. Contrairement aux habitudes, les deux hommes qui se rencontrent pour la deuxième fois dans la capitale française ont fait face à la presse française et malagasy avant le début de leur entretien.
C’est le locataire du Palais de l’Elysée qui a annoncé d’emblée dans son discours de bienvenue le sujet brûlant des îles Eparses revendiquées à raison par la partie malagasy suite à la décision des Nations unies. « Ensemble, je souhaite que nous puissions poursuivre nos échanges à la fois francs et constructifs sur la question des îles Eparses. Nous avons pris l’initiative ensemble en 2019 de créer une commission mixte qui a commencé ses travaux. Il est maintenant important qu’elle puisse les poursuivre », a avancé le Président Emmanuel Macron. Le Président Andry Rajoelina a confirmé par la suite que le sujet des îles Eparses figure bel et bien dans l’ordre du jour de la discussion entre les deux Présidents de la même génération et élus presque dans la même période.
A la fin de l’entrevue, point de rapport d’un côté comme de l’autre. Mais il va sans doute que Macron et Rajoelina ont défini une date de la reprise des discussions au niveau de la commission mixte créée pour discuter de ce sujet « fâcheux ». La Covid-19 a pris le dessus sur toutes autres affaires, importantes soient –elles, d’où le silence total depuis presque deux ans sur cette question des îles Eparses. Quoi qu’il en soit, l’espoir est de mise dans la mesure où les deux parties ont accepté de remettre ce point capital sur le tapis lors de cette seconde rencontre.
A part les îles Eparses, les deux Présidents, comme ils l’ont évoqué avant l’entrevue, discutaient également sur le problème du Sud de Madagascar, frappé par le changement climatique, et la lutte contre la Covid-19.
La veille de ce déplacement au Palais de l’Elysée, la délégation malagasy a invité les autorités et entrepreneurs français à un dîner de présentation des atouts de la Grande île. La gastronomie malagasy ainsi que ses musiques ont été à l’honneur à cette soirée marquée par la présence de l’ancien Président français, Nicolas Sarkozy, le Secrétaire d’Etat, Jean Baptiste Lemoyne, et la secrétaire générale de la francophonie, Louise Mushikiwabo.
Aujourd’hui, sur l’agenda du Président de la République de Madagascar, la rencontre avec les membres de la diaspora malagasy.
La Rédaction
Trouver le juste équilibre entre pêche économique et pêche responsable.C’est de cette manière que Tsimanaoraty Paubert Mahatante, ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, entend emmener sa politique en ce qui concerne ce secteur. En effet, la pêche représente un grand potentiel pour un certain nombre de pays en voie de développement, à l’instar de la Grande île. Le poisson est devenu le produit alimentaire le plus échangé au monde, avec une demande qui continue à croître fortement. Certains pays en développement ont même un avantage comparatif en raison d'un faible coût de la main d'œuvre et des eaux riches en plusieurs variétés très prisées de poisson. Source de revenu pour près de 1,5 million de Malagasy, le secteur de la pêche pesait près de 7 % du PIB national et représentait 6,6 % des exportations il y a quelques années encore. Il joue un rôle primordial dans l’économie avec une production annuelle de 750 millions de dollars, soit 7 % du PIB national et une contribution de 6,6 % aux exportations de la Grande île. Ce secteur est aussi important pour la santé nutritionnelle et la sécurité alimentaire car il contribue à environ 20 % de la consommation de protéines animales.
Cependant, la gestion des ressources naturelles est particulièrement importante pour la pêche dans la mesure où l'absence de droits de propriété crée une tendance à la surexploitation. « C’est ainsi que notre ministère poursuit sa vision de valorisation de l’économie bleue tout en préservant l’écosystème marin et encourageant l’exploitation durable des ressources naturelles » argue le ministre de tutelle.
Coexistence
La surpêche est une menace grave pour l'industrie mondiale de la pêche. Prévenir cette pratique en limitant l'accès aux ressources est difficile en toute circonstance et pose des défis particuliers dans la mesure où le pays a tout de même des capacités et des fonds administratifs limités pour assurer la surveillance et la prévention de la surpêche. D’où la promotion du concept de l’économie bleue afin de garantir la productivité et la compétitivité d'une part et préserver les stocks de poissons de l'autre. De plus, avec la diversification des exportations, la création d'emplois et l'augmentation des recettes en devises, la pêche est également une source importante de revenus pour l’Etat. Le secteur de la pêche dans la Grande île est caractérisé par la coexistence de la pêche industrielle et artisanale. La distinction entre les opérations formelles et informelles prend la forme de pêche industrielle et artisanale. Quant au secteur informel, généralement la pêche artisanale est une activité de survie. C’est une source majeure d'emplois et de revenus mais le secteur est handicapé par des infrastructures obsolètes. « Raison pour laquelle une réforme de ce secteur s’impose à travers la mise en activité d’au moins un port de pêche ayant une jetée avec des brise-lames dans chaque région côtière de Madagascar. Chaque port de pêche aura une capacité d’accueil allant jusqu’à cinquante bateaux », explique le nouveau ministre de la Pêche.
Hary Rakoto
Détériorations et vols à répétition. La Rocade d’Iarivo et les infrastructures mises en place subissent déjà plusieurs actes de vandalisme, quelques semaines seulement après l’inauguration de la route. A cela s’ajoute la recrudescence du non respect du Code de la route, favorisant les risques d’accidents de circulation. Pourtant, la création de cette voie rapide présente un réel avantage pour décongestionner la circulation dans la Capitale. Ce projet améliore également le quotidien de la population et facilite l'accès vers la sortie vers les autres Régions.
« L’aménagement en milieu urbain de la Rocade d’Iarivo a nécessité la construction de nombreuses infrastructures. Malheureusement, beaucoup d’entre elles ont déjà été endommagées ou volées. Les passerelles servant de protection sont utilisées pour étendre les linges, les barreaux sont sciés, les plantes sont coupées ou arrachées, des kiosques de vente sont installés le long de la route. C’est inacceptable et tout cela doit cesser dans l’immédiat ! », s’exprime Lynà Andrianjafimahefarinjo, cheffe de projet de l’Agence routière. Face à cette situation, ledit maître d’ouvrage du projet a déposé des plaintes de réserve auprès des autorités compétentes pour toutes infractions visant à détruire les infrastructures de la Rocade. Le Commissariat du 3ème arrondissement, le CSP d’Analamahitsy et la Gendarmerie de Soamanandrariny sont mobilisés dans cette lutte.
Appel à collaboration des parties prenantes
« Ny hendry ihany no anarina ». Cet adage a été emprunté par l’Agence routière pour montrer le rôle crucial que les « Ray aman-dreny », surtout les présidents de Fokontany et les maires des Communes concernés, pourraient jouer dans la prise de conscience de la population. Ces autorités font partie des parties prenantes ciblées dans l’appel à collaboration et l’implication pour sensibiliser et éduquer les habitants sur l’importance et la préservation des infrastructures de la Rocade d’Iarivo. Ils ont été conviés à une rencontre y afférente, le 23 août dernier, dont le but était de faire un état des lieux de la situation et de proposer des solutions efficaces permettant de garantir la durabilité de la route et des infrastructures qui la composent. En parallèle à cette démarche, des spots radio, des publi-reportages TV et des affiches seront conçus et diffusés pour accompagner la communication qui sera faite au niveau des Fokontany. Des campagnes de sensibilisation au niveau des écoles et zones franches seront également à prioriser.
Pour leur part, les représentants de la population affirment leur volonté à collaborer. Ceci en étant conscients de l’importance de conserver ces infrastructures, lesquelles ont changé le quotidien des habitants avec la mise en place des bornes-fontaines, lavoirs, etc. Toutefois, ils ont demandé l'appui des Forces de l'ordre pour les soutenir dans cette tâche, lors de la rencontre.
Recueillis par Patricia Ramavonirina
Madagascar sera en liesse, notamment la Capitale Antananarivo, le 2 septembre prochain. Date de l’inauguration officielle du nouveau Stade Barea qui précèdera le match opposant les Barea de Madagascar et les Ecureuils de Benin pour le compte de la première journée de la qualification pour la Coupe du monde de Qatar 2022.
Une fillette de 6 ans et un garçon de 9 ans, ont été libérés du terrible joug que leur a fait systématiquement subir leur beau-père. Cet individu a été arrêté par la Police. Ce sont des cris d'appels au secours, sinon de détresse, provenant d'une maison, qui ont alertés les voisins. Ces derniers ont pris la décision de regarder ce qu'il se passait dans ladite demeure. Forçant la porte verrouillée, les riverains en question sont ensuite tombés sur une scène d'une ignominie sans nom. Devant eux se dressaient en effet deux petits malheureux livrés à leur sort.
Aucun vaccin contre la bilharziose n’a été découvert jusqu’à présent. Seuls des candidats au vaccin thérapeutique contre cette maladie existent. Contribuant à l'éradication de cette maladie qui frappe au moins 90 % de la population malagasy vivant dans des conditions insalubres, nos chercheurs vont lancer des essais cliniques. « Madagascar figure parmi les pays qui établissent l'innocuité et l'efficacité du vaccin contre la bilharziose élaboré par une université américaine avec l’International Institute Vaccination.
Un problème de moins pour les habitants issus de divers Fokontany dans la Commune d’Anosiala, dans le District d’Ambohidratrimo. La ruelle de 3km qui relie notamment Ambohipanasina et Fiakarana, mais utilisée par d’autres Fokontany, est désormais construite en pavé. Il s’agit de la ruelle en pavé de meilleure qualité de la Région d’ Analamanga, d’après le gouverneur Hery Rasoamaromaka.
Que reste-t-il du TIM, en particulier, et du RMDM en général, après le départ fracassant des figures de proue de l’opposition Me Hanitra Razafimanantsoa et de Fidèle Razara Piera, tous deux députés de Madagasikara et animateurs de l’émission radiophonique fétiche « Miara- manonja ».
Dans le secteur commercial à Madagascar, nombreux sont les grands magasins qui renouvellent leurs offres pour mieux appréhender le marché. Dans cette optique, un nouvel arrivage d'articles en électroménager de premier choix est disponible auprès de la société « Baolai ». L’on peut notamment citer les lasers tv 100 pouces, les Smart tv et télé led, disponibles entre 22 et 85 pouces (tous garantis 12 mois), les climatiseurs portatifs, les téléphones mobiles, les panneaux solaires mono et polychristalline, les fers à lisser (pour cheveux), les réfrigérateurs, les cuisinières à gaz et électriques, les amplificateurs, les machines à laver,…