Après la polémique autour de l’arrivée de 280 passagers du vol d’Air France le 26 avril dernier, le débarquement de douze passagers à bord de l’avion de la compagnie Ethiopian Airlines à l’aéroport d’Ivato, mercredi dernier, crée la polémique en ce moment. La photo des religieuses, transportant des bagages, a été aperçue dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux et dans une chaîne de télévision privée. Lors d’une conférence de presse, hier, à Ivato, les responsables de l’ACM et de la PAF ont confirmé l’information mais nient toute entrée de touristes à Madagascar. « Effectivement, un vol de l’Ethiopian Airlines ET 853 a atterri à l’aéroport vers 13h30 de l’après-midi. L’avion s’est posé avec douze passagers à bord. Trois d’entre eux sont des membres de l’équipage. Une autre personne est un employé de l’ACM. Tandis que les huit personnes restantes sont des membres de l’équipage de la compagnie Air Madagascar. Pour rappel, le contrat de location du Boeing 737-800 étant expiré, l’équipage a dû ramener l’avion à son propriétaire à Bucarest. Leur mission arrivée à son terme, l’Etat leur a donné une autorisation spéciale pour retourner au pays », rapporte le Lieutenant-colonel Andrianjatovo Daniel délégué général de l’ACM aux aéroports. Ces propos ont été justifiés par la diffusion des vidéos de la caméra de surveillance de l’aéroport.
Toutes les formalités administratives et sanitaires sont respectées. Les pilotes et les membres de l’équipage ont effectué des tests PCR à leur arrivée sur le territoire. Ils sont isolés pendant quatorze jours dans un hôtel de la Capitale.
A propos des religieuses présentes à l’aéroport d’Ivato, les journalistes ont fait un raccourci inquiétant. Elles s’y sont rendues pour accompagner deux des leurs en partance pour l’étranger. Ces religieuses sont ainsi effectivement des passagères de l’Ethiopian Airlines mais dans le sens inverse.
Concernant les vols, ceux domestiques et touristiques internationaux restent suspendus tandis que les vols cargo demeurent autorisés. Trois compagnies aériennes notamment Ethiopian Airlines, Air France et Turkish Airlines ont obtenu des droits de trafic bien avant la crise sanitaire. Des mesures spécifiques s’appliquent dans ce contexte. « Deux pilotes et deux copilotes composent les membres de l’équipage. Leur débarquement est interdit. Ils restent au sol au maximum pendant quatre heures » souligne Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM).
Par ailleurs, selon un traité international, Madagascar n’a pas le droit d’empêcher des ressortissants étrangers de rentrer chez eux. Ainsi, l’organisation des vols de rapatriement depuis Madagascar vers d’autres pays continue.
Solange Heriniaina
Dernière étape des travaux. La route d’Ankadilalana vers Tsimbazaza est de nouveau accessible à double sens, depuis hier. Les travaux de goudronnage viennent d’être achevés cette semaine. Ainsi, cette ruelle de la ville d’Antananarivo, coupée depuis le mois de février dernier, est désormais rouverte aux véhicules depuis Mahamasina. Les automobilistes et transporteurs en commun ne seront plus contraints d’emprunter la voie de Befelatanana vers Fort Voyron jusqu’à Fiadanana avant de rejoindre Ankadilalana et Tsimbazaza.
Sur environ 30000 personnes diabétiques enregistrées à Antananarivo, 163 se sont, jusqu’à hier, présentées à la Maison du Diabétique AMADIA à Faravohitra pour figurer dans la liste des bénéficiaires de la vaccination ciblée programmée le 10 mai. « Le premier jour, c’est-à-dire lundi dernier, 35 patients ont décidé de se faire vacciner au niveau des deux centres AMADIA Faravohitra.
Retour en classe à partir du lundi 10 mai prochain. Après des mois de vacances Covid-19, les écoles et lycées français d’Antananarivo reprendront les cours présentiels à partir de la semaine prochaine. En effet, l’Ambassade de France à Madagascar a autorisé la réouverture des établissements. Cette décision a été prise puisqu’il ne reste plus que quatre semaines pour que les élèves puissent réviser avant la tenue des examens. Les épreuves écrites du baccalauréat sont prévues à partir du 7 juin tandis que l’examen pour le diplôme national du brevet (DNB) aura lieu le 14 juin 2021.
De quoi l'avenir sera-t-il fait ? Tel est l'hypothétique questionnement que se posent les férus des Barea. L'évolution critique de la situation touchant directement la vie de l'équipe nationale, ces derniers temps, ne permet pas d'avoir une nette visibilité.
Coûtent cher. Les huiles alimentaires en vrac produites localement se mettent sur les rangs des produits importés. Chez les détaillants, le litre de l’huile de table en vrac atteint 7000 ariary alors que le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a fixé un prix de référence à 5000 ariary. « Le prix augmente de jour en jour.
Non conforme aux réalités sur le marché. Le cabinet britannique, comparateur de prix dans le domaine des télécommunications, UK Cable, a publié récemment les résultats de son étude sur le marché de la data menée auprès de 230 pays, intitulée « Worldwide mobile data pricing 2021: the cost of 1GB of mobile data in 230 countries ».
Une nouvelle encourageante pour les acteurs du secteur de la Santé. Le Président Andry Rajoelina a annoncé que « le budget alloué au ministère de la Santé sera révisé à la hausse ». Déclaration que le Chef de l'Etat a faite lors de l'ouverture officielle du Centre de traitement Covid-19 dans l'enceinte de l'Ecole de médecine à Andrainjato, Fianarantsoa.
Le rapatriement de devises en terre malagasy s'améliore. Cependant, le fait de sanctionner les opérateurs sur leurs engagements à céder ces devises pour alimenter le marché interbancaire de devises (MID) constitue encore un travail de longue haleine pour les autorités. Si l'on se réfère aux suivi annuel effectué par les autorités compétentes sur ce point durant l'année dernière, il y eut une nette amélioration dans la mesure où quatre mille trois cent milliards ariary ont été rapatriés de façon effective en 2020, sur un engagement de rapatriement de cinq milliards ariary annoncé par les responsables.