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Blessure non cicatrisée, les séquelles laissées par les débuts de la crise de 2009 refont surface. Douze ans après, le tribunal arbitral de la Banque mondiale vient récemment de mettre fin aux procédures de réclamation d'indemnisation engagé par la société Polo Garments Majunga représenté par Peter et Kristof Sutter en donnant raison à ces derniers après que leur activité de fabrication d'articles textiles à Madagascar a été pillée et incendiée à Mahajanga le lendemain du fameux lundi noir à Antananarivo. Cette institution qui fait office d'arbitrage international a, ainsi, estimé que la Grande île n'avait pas protégé les investissements des opérateurs d'origine belges en pointant du doigt les gouvernants de l'époque. Ces derniers ont failli au devoir de protection des investissements.

 

50 000 ariary. Tel est le montant du soutien financier que chaque ménage bénéficiaire vont toucher chaque mois. Le projet « Ankohonana miarina », littéralement traduit « un ménage qui se redresse », vise à soutenir les familles en détresse avec la crise sanitaire liée à la Covid 19. Pour la ville d'Antananarivo, 52 100 ménages issus des 6 Arrondissements bénéficieront de ce soutien financier régulier pendant 6 mois.

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LA UNE DU 11 MAI 2021

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La une du 10 mai 2021

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Que ce soit clair !

La lutte contre la pandémie de la Covid-19 continue et se renforce. Le premier contingent de vaccins atterrit ce week-end dernier à l’aéroport international d’Ivato. Selon le programme et communiqué par voie autorisée, la campagne de vaccination débutera ce jour. C’est un autre défi de taille à surmonter. Par ordre de priorité, le personnel de la santé, les Forces de l’ordre et les personnes à risque seront les premiers servis. A rappeler que la vaccination à Madagasikara s’inscrit, comme le Premier ministre Ntsay Christian a tenu à réitérer récemment, dans l’initiative COVAX, en étroite collaboration avec l’OMS.
Que ce soit clair ! La campagne de vaccination suit un programme établi au préalable par le Gouvernement. Le personnel de la Santé publique ou privée sera le premier traité. Les médecins, les paramédicaux, les agents administratifs et les femmes et hommes de peine émargeant au ministère de la Santé se trouvent en première ligne au front de la guerre. Par voie de conséquence, ils s’exposent directement au risque majeur de contamination. Rien de plus normal et légitime qu’on leur accorde la faveur sinon le droit d’être les premiers servis. Les éléments des Forces de l’ordre qui travaillent de concert avec les agents de la santé méritent, eux aussi, le privilège de se faire vacciner en priorité. Jour et nuit, militaires, gendarmes et Police nationale veillent sur la place publique au respect des mesures sanitaires. Ils assument une responsabilité de premier plan. Et les personnes à risque, à savoir les personnes vulnérables de par leur âge ou en raison de certaines maladies, entre autres le diabète, auront ensuite leur dose. Et suivra après le grand public.
Que ce soit clair ! Le vaccin est facultatif. La déclaration du Chef de l’Etat sur ce sujet ne souffre d’aucune ambigüité. On n’impose pas à personne de se faire ou non inoculer. Le Fanjakana laisse à la libre appréciation de chacun le comportement à adopter. Les cures à base de remède traditionnel amélioré, auxquelles bon nombre de concitoyens se sont administrés depuis la première vague de 2020, montrent efficacement leurs effets. Ainsi, ils ne se sentent obligés de se soumettre au protocole de la vaccination.
Que ce soit clair ! Que les membres de l’opposition pour ne pas dire les détracteurs du régime qui ont scandé à cor et à cri au recours de la vaccination dans le protocole de traitement de la Covid-19 doivent être logiques et honnêtes envers eux-mêmes et se feront vacciner parmi les premiers. En réalité, les activistes de l’autre camp sous-estiment ou minimisent l’efficacité du remède traditionnel amélioré du genre CVO ou CVO+. Quand le tour du grand public viendra, espérons que Ravalomanana Marc et consorts se bousculeront au portillon. Qu’ils ne cherchent pas d’alibi pour se défiler.
Que ce soit clair ! Que l’Etat malagasy, par le biais du ministère de la Santé publique, est le seul habilité à faire la commande du vaccin. Une précaution utile pour éviter la pagaille, entre autres sur les marques de vaccin à introduire au pays. Toutefois, les chancelleries et les organismes internationaux, officiellement accrédités à Madagasikara, peuvent faire directement leurs commandes selon leurs besoins respectifs.
Que ce soit clair ! La campagne de vaccination à Madagasikara comme partout ailleurs est une affaire d’Etat. Toutes les directives émanent de l’Etat.
Que ce soit clair ! C’est à contre cœur que l’Etat malagasy s’est inscrit dans le programme COVAX…d’où peut-être l’absence du Président de la République et du Premier ministre à l’arrivée des 250 000 doses de vaccin à Ivato….
Ndrianaivo


250 000 doses du vaccin Covishield ,issu du vaccin AstraZeneca fabriqué en Inde par le Serum Institute of India, sont arrivées samedi à Antananarivo. Et ce, à bord d'un vol de la compagnie Ethiopien Airlines qui a atterri à Ivato dans le milieu de la matinée. Ce premier lot a été réceptionné par le ministre de la Santé publique, le professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis et son staff, aux côtés du ministre des Affaires étrangères, Dr Tehindrazanarivelo Lova Djacoba, de la directrice de cabinet civil du Président de la République, Lova Hasinirina Ranoromaro, du président du comité d'éthique et de recherche de l’Académie nationale de médecine de Madagascar (ANAMEM), Jean Rubis Andriantsoa, ainsi que du coordonnateur résident des Nations unies à Madagascar et de représentants des membres du mécanisme COVAX et des ambassadeurs des pays de l’Union européenne (UE). Le Covishield fait, pour rappel, partie des vaccins, tels que le Pfizer, le Sinopharm et le Janssen, sur lesquels s'est porté le choix de l'Etat malagasy pour contrecarrer l'avancée de la Covid-19 et de ses variants dans la Grande-île. Ces vaccins viennent en complément de l'arsenal thérapeutique de Madagascar.

Le Covishield est administré en deux injections. Pour qu'il soit le plus efficace possible, il faut recevoir deux doses: une première dose initiale puis une seconde quelques semaines plus tard. Logiquement, les premières doses de ce vaccin vont être administrées dans les prochaines heures donc à 125 000 volontaires qui auront les deux doses. "La campagne sera lancée ce 10 mai sur le territoire national à travers l'initiative COVAX", a déclaré le ministre de la Santé publique. Les autorités prévoient de débuter la campagne de vaccination auprès des personnels de santé, des Forces de l'ordre et des personnes vulnérables et âgées. La vaccination est ciblée, rappelle le Professeur Rakotovao Hanitrala. C'est dans ce sens que les centres de vaccination sont installés au niveau des Centres hospitaliers universitaires, des infirmeries de garnison des camps militaires, et de certains endroits tels que des vaccinodromes et des Centres de santé de base sélectionnés. Rappelons que la vaccination contre la Covid-19 est consentante et non obligatoire et que même en étant vacciné, il est toujours important de respecter les gestes barrières.
La rédaction

Une des mesures restrictives face à l’état d’urgence sanitaire. Le Centre régional de commandement opérationnel (CRCO) Vakinankaratra a récemment décrété l’arrêt de toutes les activités, y compris le commerce et le transport, à partir de 14h dans ladite Région. Cette décision, laquelle aurait dû s’appliquer depuis le 6 mai dernier, a toutefois provoqué une émeute à Antsirabe. Les commerçants étaient au premier rang des contestataires qui ont manifesté leur mécontentement dans la rue, en bloquant la route et en brûlant des pneus avant de passer à des tentatives de vandalisme. Les quelques heures de manifestation ont causé divers dégâts matériels, dont la brisure des vitres des fenêtres du Centre de traitement Covid- 19 (CTC-19) sur place, la destruction partielle des clôtures en tôle de l’université en construction.
Ainsi, le CRCO est revenu sur sa décision en ce qui concerne le confinement partiel journalier, dans l’après-midi. « Suite aux tensions du côté du CTC-19 Vatofotsy Antsirabe, dans la soirée du 6 mai 2021, l’application du confinement à 14h est suspendue dans toute la Région de Vakinankaratra. Toutefois, les autres mesures restrictives liées à l’état d’urgence sanitaire et la lutte contre la Covid-19 restent d’actualité », déclare Vyvato Rakotovao, gouverneur de ladite Région. « Je condamne les actes de destruction des biens publics et ceux des particuliers… La Covid-19 constitue notre seul ennemi commun, et non les infrastructures construites au profit de la population », a-t-il ajouté, au lendemain de la tension.
Parmi les mesures sanitaires maintenues figurent la fermeture de la Région, incluant l’interdiction de toute sortie ou encore la présence des barrages sécuritaires. A cela s’ajoutent le couvre-feu entre 21h et 4h du matin ou encore l’absence de strapontins dans les « taxis-be ». Un pousse-pousse, un cyclo-pousse ou un bajaj ne peut transporter qu’un passager. Seuls les élèves en classe d’examen peuvent rejoindre leurs établissements scolaires. D’ailleurs, ces derniers doivent suivre les consignes du ministère de tutelle, entre autres le respect du protocole pédagogique et sanitaire. Les classes, les horaires d’entrée et de sortie ou encore les recréations devraient être alternées dans le respect de la distanciation sociale. 
Avec la suspension du confinement partiel, le CRCO Vakinankaratra à travers le gouverneur lance un appel au calme à la population. Celle-ci peut reprendre ses activités quotidiennes, avec un retour à la normale. « L’arrêt de toutes les activités à partir de 14h est une décision illogique, surtout pour les commerçants et les transporteurs. A l’exemple des lycéens, ils devront parcourir plusieurs kilomètres à pied pour rejoindre leur établissement, se trouvant à quelques kilomètres de la ville, si les "taxis-be" ne roulent pas. Il en est de même pour les employés qui travaillent en périphéries. Quant aux commerçants, bon nombre d’entre eux viennent des Communes rurales environnantes pour écouler leurs marchandises en ville, notamment les fruits et légumes. Avec la suspension du transport en commun à 14h, ils n’ont que quelques heures pour travailler. Les gouvernants auraient dû étudier toutes ces situations avant de trancher », argue M.A, jeune cadre résidant à Antsirabe. Comme elle, bon nombre d’habitants ont contesté cette décision, mais ils ont préféré rester à l’écart de l’émeute…
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Trois années consécutives de sécheresse intense ont anéanti les récoltes et entravé l’accès de la population à la nourriture dans le grand Sud de Madagascar. Parmi les Districts du Sud les plus touchés figure Amboasary-Atsimo où près de 14 000 personnes sont affectées par un manque extrême de nourriture et de services de base. Dans le cadre d’une collaboration avec le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et ses partenaires financiers, un rapport sur le résultat de l’analyse IPC de l’insécurité alimentaire aiguë dans le grand Sud de Madagascar a été publié. L’enquête a été effectuée par le Comité national d’évaluation de la vulnérabilité (NVAC).
Il a été stipulé dans ce rapport qu’environ 1,31 million sur les 2,7 millions de personnes du grand Sud de Madagascar seraient en situation d’insécurité alimentaire aiguë élevée entre le mois d’octobre et décembre prochain dont près de 28 000 d’entre elles sont en situation d’urgence. Ainsi, une dégradation soutenue de la sécurité alimentaire sera observée dans le grand Sud de Madagascar pour la période allant d’avril à décembre 2021 suite à l’insuffisance des pluies, la hausse de prix des denrées alimentaires et les tempêtes de  sable. « On s’attend à ce que la période de soudure commence plus tôt que d’habitude pour cette année. Les ménages épuiseront leurs stocks en raison d’une production très limitée. Pendant la période courante de l’analyse, entre avril et septembre 2021, qui débute par une période  de récolte, 1,14 million de personnes ont besoin d’une aide urgente », soutient ce rapport.
Entre octobre et décembre 2021, correspondant à la période de soudure, la situation alimentaire se dégradera, portant à 1, 31 million le nombre de personnes en phase de crise (phase 3 de l’IPC). La population en phase de catastrophe dans le District d’Amboasary- Atsimo doublera et le nombre de personnes en phase d’urgence (phase 4 de l’IPC) dépassera le cap des 510 000.  Le District de Betioky s’ajoutera à la liste des Districts en phase 3 de l’IPC avec Bekily et les 5 Communes de Taolagnaro. La période de soudure du mois de février sera prolongée et un court laps de temps la sépare de la soudure précoce de l’année de consommation 2021-2022.
Amboasary-Atsimo s’avère donc le District le plus affecté par la malnutrition aiguë. Il est classifié en phase critique (phase 4 de l’IPC) dont 75 % de sa population sont touchés. Ces habitants ont quasiment épuisé toute possibilité de recourir à des stratégies d’adaptation pour pouvoir accéder à la nourriture et au revenu. Par ailleurs, d’autres District tels qu’Ambovombe, Ampanihy, Beloha et Tsihombe sont en situation d’urgence dont 55 à 60 % de leur population ont besoin d’une action urgente pour protéger les moyens d’existence, réduire les déficits de consommation alimentaire et sauver des vies.
Recueillis par Anatra R.


« Notre défi sera de ne plus entendre parler de Kere dans un futur proche». Ces propos sont du Président Andry Rajoelina qui poursuit sa tournée dans la partie sud du pays. Vendredi, le numéro un de l’Exécutif était à Amboasary- Sud pour y constater l’avancée des travaux de construction d’un Centre de réhabilitation nutritionnelle et médicale (CNRM). Le Président a insisté pour l’accélération de l’ouvrage sur une durée de 5 à 6 mois. 5 médecins seront chargés de travailler en permanence au niveau du centre. Des logements y seront également installés pour les fonctionnaires qui viennent dans le cadre d’une mission.
« Désormais, le Grand Sud ne sera plus oublié comme ce fut le cas auparavant. Nous allons mettre en place des solutions pérennes pour lutter contre le Kere et la malnutrition. D’où la construction de centres de réhabilitation nutritionnelle qui seront mis en place dans 5 Districts. A cela s’ajoutera l’installation d’un pipeline qui partira de Taolagnaro, en passant par Amboasary jusqu’à Ambovombe ». L’objectif est de permettre à chaque citoyen qui habite cette zone de jouir d’une autosuffisance alimentaire et financière.
Toujours dans cette optique, le Président de la République a procédé à l’envoi de la 2ème vague de la caravane pour le Sud hier lors de son dernier séjour dans cette partie de l’île. 120 tonnes de riz, 23 880 litres d’huile alimentaire, ainsi que 238 tonnes de légumineuses ont été acheminés en partance de Taolagnaro à destination des Districts en proie à la famine dans les Régions d’Anôsy et d’Androy. Le Centre de commandement opérationnel contre le Kere (CCOK) est chargé du suivi de la distribution de ces vivres.
Soutien à la santé de proximité  
Toujours dans la même journée de vendredi, le Président Andry Rajoelina a inauguré le Centre de santé de base de niveau II dans la Commune rurale de Sampona, District d’Amboasary- Sud, Région d’Anôsy. Il s’agit du premier CSBII « manara – penitra » qui est en place dans le pays. Le Chef de l’Etat a promis de construire des infrastructures dans la localité suite à la demande des autorités locales au cours de sa visite au mois de février 2020. D’après les explications de Lalaonirina Tahinjanahary Véronique, chef du CSBII, l’endroit était très étroit auparavant. « Des travaux de rénovation et d’extension ont été effectués incluant un logement du personnel », souligne – t – elle. Le centre a aussi été doté de nouveaux équipements comme des lits, des chaises et des tables, ou encore une ventouse destinée aux accouchements avec complications. Outre le CSBII de Sampona, une centaine d’autres CSBII « manara – penitra » sont en cours de construction dans les quatre coins de l’île.
 Désormais, l’endroit peut accueillir des malades et des parturientes plus nombreux qu’avant. Outre les salles de soins et d’accouchement, le CSB est aussi doté d’une salle de stockage de médicaments et d’un bureau de travail pour les responsables. Les médecins et autres membres du personnel de soins disposent également d’un lieu d’hébergement à l’intérieur du centre. L’Etat a pris en charge toutes les fournitures pour équiper la maison comme des chaises, un grand lit, une télévision écran plat et même un abonnement satellitaire. « De cette façon, les médecins peuvent accueillir et soigner des patients à tout moment. Ce genre d’infrastructures a été mis en place dans le but de motiver les médecins dans l’exercice de leur mission », a déclaré le Président. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du « Velirano » concernant l’accès au soin pour tous. Quant à la lutte contre la Covid-19, le centre s’est vu remettre des concentrateurs d’oxygène et des médicaments.
La concrétisation des « Velirano » continue
Le Président a aussi visité le site agro – écologique situé dans la Commune rurale de Sampona. L’endroit compte plusieurs parcelles destinées à la culture de manioc prévu à la consommation et à la transformation en farine ou encore des patates douces. Ce genre de projet a été implanté dans 5 Communes et sur une étendue de 9 500ha. Le Chef de l’Etat a aussi constaté de visu l’avancée des travaux de construction de hangars qui hébergeront les machines à utiliser pour la transformation de manioc. Débuté le 26 avril dernier, l’ouvrage durera 90 jours. La farine obtenue à cet endroit sera stockée à la banque alimentaire de Taolagnaro et servira d’approvisionnement pour en finir avec la malnutrition.
Samedi matin, le Chef de l’Etat était à Ampilaky, District d’Ambovombe (Région d’Androy) pour y remettre un pack d’engins destiné à la construction d’infrastructures routières au gouverneur de la Région. La cérémonie de remise de ces engins s’est tenue sur l’intersection reliant la RN°10 et la RN°13. Dans l’optique de la concrétisation de ses « Velirano », l’homme fort du pays a souligné l’urgence de la construction et la réhabilitation des axes routiers car selon lui, Madagascar ne dispose plus que de 15 000 km de route contre 50 000 km après le retour de l’indépendance en 1960.
La Rédaction

Le monde du basketball et le sport malagasy pleurent le décès de Manary Hubert, plus connu de tous par le sobriquet de coach « Vachy ». Il est décédé ce samedi à 73 ans à l’hôpital d’Anosiala -Ambohidratrimo.  Le corps du défunt sortira de l’hôpital d’Anosiala ce lundi 10 mai à 10h avant de rejoindre le caveau familial à Avarabary- Imerintsiatosika.
 Coach Vachy était une grande figure du basketball malagasy. Il a été plus connu en tant que coach que joueur. Car depuis 1965, il a déjà entrainé des équipes de basketball dans les quatre coins du pays avec lesquelles, il a gagné des titres tant nationaux qu’internationaux. Parmi ces clubs qu’il a entrainés, on cite l’AST, SMTM, BC TROPICAR, SOTRATA, BBCM, AS SEBAM, MB2ALL, SBBC, l’ASCUT N1A Dame.
Il a déjà remporté aussi le médaillé d’or avec l’équipe nationale malagasy en 1990, 2003 et 2007.  Il a déjà emmené plusieurs fois l’équipe nationale malagasy au Sénégal, en Egypte et en France.
« En tant que footballeur, je n’étais pas vraiment intéressé par le basket mais c’est lui qui m’a fait naitre cet amour du basket en moi. C’était un homme exceptionnel et inégalable, il m’a toujours inspiré quand je l’ai assisté à tous ses entrainements avec SOTRATA en 2005-2006. Il était aussi le premier à me dire que le rôle d’entraineur me va très bien.  On a fondé le MB2ALL ensemble lors du CCCOI 2010 et j’ai commencé à entrainer l’équipe. Même si on s’est séparé d’équipe, on a toujours entretenu notre lien. Je me souviens quand j’ai disputé mon premier match en tant que coach de N1A MB2ALL contre SEBAM, son équipe. Les Majungaises nous ont battus à plate couture. A la fin du match, il m’a dit que c’était déjà bien mais les joueuses n’ont pas à avoir peur. C’est cette phrase qui m’a marqué et m’a encouragé à aller plus loin dans ma carrière d’entraineur », témoigne Ndranto Rakotonanahary, entraineur du MB2All féminin.
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa


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La Une

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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