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Au boulot !

Les portes de la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF) à l’Hippodrome Longchamp sont définitivement fermées. Les participants retournent chez eux. Madagasikara, représenté par une forte délégation, ose espérer une suite concrète de cette Rencontre que certains observateurs qualifient sans ambages de « positive et fructueuse ». Rajoelina Andry, le Chef de l’Etat malagasy, en sa qualité d’Invité d’honneur, fut la star du rendez-vous. En effet, le jeune Président impressionne et séduit par son élégance sinon son aisance à répondre du tac au tac à toutes les questions, tous domaines confondus, concernant la vie économique du pays ou plutôt les besoins et les atouts de la Grande île. C’est un exercice de gymnastique parfois risqué et compliqué. Mais apparemment, notre Président visionnaire l’a réussi ! Maintenant, il faut transformer l’essai en point marqué. Au boulot !
Un Gouvernement de travail ! A Iavoloha, le 15 août, avant même que la responsable de la cérémonie fasse la lecture des noms des nouveaux membres du Gouvernement Ntsay, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry annonça la couleur. Il tenait à signifier haut et clair les nouveaux patrons de chaque département que le travail, les chantiers et la volonté d’aller de l’avant tout en se souciant de la qualité les attendent formellement.
L’enthousiasme et peut-être les fantasmes de Longchamp ne riment à rien si les uns et les autres ne retroussent pas les manches et mettre la main dans la pâte. Les investisseurs débarqueront, espérons ainsi, avec leur ingénierie et leur entrain mais s’ils verront en face d’interlocuteurs locaux tant privés que publics incompétents, maladroits et surtout nonchalants qui traînent les pieds à agir ils auront la peine du monde à s’intégrer.
Au préalable, on doit préparer le terrain pour les accueillir. Le boum de l’économie des pays de l’Asie du Sud-est, surnommés les « Dragons », la croissance rapide de l’économie des pays comme la Corée du Sud, des micro-Etat asiatiques tels Taiwan, Hong-Kong ou de l’Etat-Cité Singapour s’explique par la réussite des joint-ventures à grande échelle mais également grâce à des efforts de travail considérables. Il appartient à chacun dont en premier lieu les tenants du pouvoir de créer et rassurer un climat d’affaires propice aux activités durables et pouvant générer des intérêts réciproques. Les gros investisseurs se bousculeront au portillon. Les pays africains qui ont pu atteindre un certain niveau d’émergence comme l’Afrique du Sud, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, l’Egypte, le Rwanda, etc. prennent très au sérieux l’impact positif de l’existence d’un environnement économique positif ainsi que l’afflux massif des capitaux étrangers. Ils ont saisi le secret de la réussite en ce sens qu’il faille sécuriser les grands investisseurs venus d’ailleurs et afficher la volonté de travailler durement de pair avec.
L’exploit, si on peut dire ainsi, de la délégation malagasy à Longchamp nécessite de gros efforts d’acte allant dans le sens du développement. La séduction et conviction des entrepreneurs et des capitaines d’industrie français, marocains ou belges présents vis-à-vis des opportunités et des potentialités de la Grande île et bien sur la liesse populaire avec la diaspora, la vraie, malagasy d’Andafy nous incite davantage à marquer des points.
De retour au pays, du travail attend tout le monde. Et il faut le faire sans attendre. Au boulot !
Ndrianaivo


Tiana Rakotoarimanana, ce journaliste au seuil de sa retraite, a succombé des suites de ses graves blessures liées à une agression de bandits. C’est ce que rapporte une source d’information à propos de ce meurtre barbare de ce confrère dans le quartier d’Ampitakely, à Fianarantsoa. Les faits remontent mardi soir dernier mais dont les circonstances de son agression n’ont pu être encore établies officiellement. Une seule certitude pourtant : des riverains se sont alarmés en le voyant gisant sur le sol et comme sur le point d’agoniser non loin d’une habitation privée pour le transporter d’urgence à l’hôpital. Le malheureux était déjà dans le coma. Autre indice également : la nature des plaies observée sur la nuque de la victime. Les premiers éléments de l’enquête supposent que les agresseurs l’auraient attaqué par surprise et dans son dos. Et pas avec n’importe quelle arme : la thèse de l’emploi d’un gourdin clouté semble être la plus plausible.
Ces éléments de l’enquête paraissent, du moins pour le moment, écarter un quelconque lien de son agression fatale avec la qualité de journaliste de la victime. Cette source de préciser qu’elle pourrait être motivée par une autre raison. C’est que le malheureux était également connu comme un éleveur de poules pondeuses, et que le soir du drame, il venait justement de percevoir une recette avant de regagner son foyer.
Comme la presse et la Police venaient de le rapporter, les bandits ont essuyé un coup dur après que les Forces de l’ordre eurent multiplié leurs opérations ou autres coups de filet dans des quartiers comme Ambatovory ou justement Ampitakely à Fianarantsoa. Deux mois durant, ces opérations policières s’y sont ainsi déroulées comme prévu. Pas plus tard que le week-end dernier, la Police a jeté sept suspects dans son filet, mais deux d’entre eux ont été libérés après le déferrement de l’affaire. Mais c’était sans compter également l’esprit de vengeance qui anime les gangs armés du coin. Car après l’élimination de leur acolyte, ils promettaient de le venger en tuant quatre habitants. Et c’est ce que les bandits ont donc fait réellement avec le triste constat que l’on sait.
En l’espace de quelques jours seulement, deux journalistes ont payé la rançon de cette violence de bandits. Car récemment, nous avons également appris le triste sort réservé à Serge Maryl, ce reporter-photographe du quotidien Express de Madagascar. A la différence de Tiana Rakotoarimanana, qui a payé donc de sa vie, notre confrère de l’Express a quand même survécu quoique son agression survenue très tôt le matin à Andavamamba, fût particulièrement brutale et inhumaine.
Franck R.


Les différents centres de vaccination opérationnels depuis le début de la campagne seront ouverts au public pour l’administration du vaccin unidose Johnson & Johnson dès cette semaine. A en croire les dires du Dr Rivomalala Rakotonavalona, directeur du Programme élargi de vaccination (DPEV) auprès du ministère de la Santé publique (Mnsanp) quelques jours de cela, l’administration dudit vaccin aux personnes âgées de 18 ans et plus, débute deux semaines après le début de la campagne de la deuxième dose d’Astrazeneca. Ce qui implique que toute la population non-vaccinée peut se faire vacciner par le vaccin Janssen de Johnson & Johnson dans les prochains jours. Contacté hier, ledit responsable de la campagne de vaccination à Madagascar a souligné que cela fera l’objet d’une réunion ce jour.
Notons que la campagne de vaccination avec Johnson & Johnson a été déjà ouverte particulièrement aux missionnaires, aux étudiants qui partent à l'étranger ainsi qu'aux personnes vulnérables. A cette occasion, près de 3.500 doses sur le lot de 302.750 doses, dons du Gouvernement américain à travers l’initiative Covax ont été déjà écoulées auprès du seul site de vaccination installé au Centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHU-JRB).
Covid-19. Un décès et 8 nouvelles contaminations en 48 heures
Le bilan Covid entre le 27 et 28 août derniers a également fait état de huit nouvelles contaminations.  Elles résultent des analyses PCR et GeneXpert effectuées sur 1423 échantillons. En 48 heures, la Grande île a ainsi enregistré un taux de positivité de 0.56%.  Dans l’Analamanga, l’on recensé cinq nouveaux porteurs du virus. Les Régions Vakinankaratra, Itasy, Vatovavy-Fitovinany ont respectivement identifié un individu ayant contracté le virus.
Entre-temps, 8 patients ont rempli les critères de guérison établis par l’Organisation mondiale de la santé. Malheureusement, un cas confirmé a succombé après être victime du syndrome de détresse respiratoire dans la Région Haute Matsiatra. Depuis le 23 mars 2020, début de l’épidémie, 956 cas positifs ont été emportés par la maladie virale sur l’ensemble du territoire.  
Aux dernières nouvelles, le pays compte encore neuf personnes testées positives en cours de traitement qui développent de formes symptomatiques graves.
Recueillis par KR.

Dans un contexte économique précaire lié à la crise sanitaire engendrée par le Covid-19, les opérateurs économiques tentent de relancer le secteur. A cet effet, la Foire économique et commerciale des 23 Régions ambitionne de répondre aux attentes de ces opérateurs en quête de visibilité sur l’avenir de leurs activités. Grâce aux partenariats des différentes Régions et en partant des besoins des opérateurs, l’évènement se déroulera du 28 au 31 octobre 2021, en simultanée à Analamanga et dans les autres Régions. « A l’heure où tous font face à la période post-Covid et que les opérateurs locaux ont plus que jamais besoin de soutien pour relancer leurs activités, cette foire économique et commerciale des 23 Régions arrive à point nommé », estime Harilala Ramanantsoa de Madavision, principal organisateur de l’évènement. « Cette foire permettra de rechercher de nouveaux débouchés et de multiplier les opportunités d’affaires au niveau national. Il s’agit également de renforcer les réseaux des opérateurs », a-t-elle renchéri. La Foire économique et commerciale s’adresse à tous les opérateurs qui souhaitent donner un nouveau souffle à leurs activités. Pour connaître les tenants et aboutissants de l’évènement, une réunion d’information se tiendra le 1er septembre prochain au jardin de l’hôtel Ibis à Ankorondrano.



Un point marqué. La rencontre très attendue par la diaspora malagasy de France avec le Président Andry Rajoelina a eu lieu samedi à la résidence de l'ambassadeur de Madagascar à Paris. Là-bas où le rassemblement n'est pas interdit en dépit de la pandémie, mais où certaines précautions ont été prises tout de même, telles que la présentation d’un pass sanitaire à l’entrée. En outre, des tests de dépistage effectués par la Croix-Rouge France et le réseau Iles de France et ce pour parer à toute éventualité.
Devant des compatriotes venus des régions parisiennes, des provinces et des pays voisins de la France et même de l'île de La Réunion, Andry Rajoelina a réalisé la promesse non tenue par ses prédécesseurs à la tête de la République de Madagascar. " Aux élections présidentielles de 2023, on va accorder le droit de vote à la diaspora malagasy de France. Pour ce faire, vous avez intérêt à vous inscrire auprès de l'Ambassade pour avoir votre carte consulaire" a lancé le Président de la République à une foule survoltée par cette annonce. En effet, les ressortissants malagasy d'Andafy sont auparavant des citoyens " passifs" aux élections présidentielles. C'est désormais révolu, Andry Rajoelina veut mettre tous les ressortissants malagasy en âge de voter, tant à Madagascar qu'ailleurs, sur le même pied d'égalité. Toutefois, ces derniers devront montrer leur volonté de garder les racines malagasy et leur citoyenneté en s'inscrivant auprès de la représentation de leur pays. 
Lors de sa première rencontre avec la diaspora malagasy de France en 2019, Andry Rajoelina a évoqué ce sujet suite à la demande des ressortissants. Deux ans après, il va exaucer les vœux en leur accordant ce droit de vote aux élections présidentielles.
Outre ce droit de vote, le Président de la République a exhorté chaque citoyen, où qu'il soit, d'œuvrer pour la Nation. "Nous les dirigeants font de notre mieux pour rendre aux malagasy leur fierté mais vous également d'une manière ou d'une autre faites-le. A vous qui ont les moyens d'entreprendre, rentrez au pays et apportez votre contribution", martèle-t-il avant de répondre aux questions posées par ses concitoyens. Mais auparavant, Andry Rajoelina a dressé le tableau de la situation actuelle du pays notamment sur la crise sanitaire et la famine dans le Sud. " On ne peut pas passer sous silence le « kere » qui frappe nos compatriotes dans la partie Sud de l'île. Une situation héritée depuis les années 30. Mais les dirigeants actuels veulent apporter une solution pérenne pour amoindrir ou même éradiquer ce cycle infernal de la famine. L’époque de l'assistanat éphémère n'est plus de mise d'où la solution d'un pipeline reliant Efaho jusqu'aux coins reculés de cette zone. Un pari à réaliser avant la fin de mon premier mandat", relève Andry Rajoelina. A la rencontre des entrepreneurs francophones, des opérateurs économiques marocains ont montré leurs intérêts dans les projets présidentiels dans cette partie de Madagascar. 
Mais à part ces points noirs, le Président Rajoelina a évoqué les travaux réalisés ces dernières années et ce malgré le ralentissement de l'économie mondiale par la Covid-9. Il a cité entre autres l'usine Pharmalagasy, équipée et opérationnelle en 4 mois, la construction des hôpitaux « manarapenitra » dans des Districts, la transformation du stade de Mahamasina en celui des Barea qui est devenu la plus grande infrastructure footballistique dans l'océan Indien et le début des travaux du bord de Toamasina.
" Madagascar a maintenant la confiance des bailleurs de fonds. A preuve, la mise à la disposition par la Banque mondiale de plus d'un milliard de dollars, une grande première dans l'histoire du pays et dans nos relations avec les partenaires financiers. Le pays est sur les rails du développement. Seul je vais vite, ensemble on va loin", insiste le Président de la République pour terminer son discours devant un parterre acquis à la cause.

La Rédaction


Des pourparlers entre les autorités malagasy, la CAF et la FIFA sont en cours, d'après le ministre de la Jeunesse et des Sports. En effet, une lettre a été envoyée aux instances du football pour demander de « reconsidérer l'interdiction d'accès des spectateurs pour le match Madagascar # Bénin du jeudi 2 septembre », révèle Hawel Mamod'Ali. Et ce, afin d'obtenir une « exception comme pour certains matchs », rajoute-t-il.
Les autorités insistent sur la possibilité d’une exception pour le match entre les Barea et les Ecureuils du Bénin et ce avec la présence du public.
En effet, celles-ci tentent une démarche auprès desdites instances du football pour le match à huis clos décidé par la Confédération africaine de football (CAF) entre Madagascar et le Bénin pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 le 2 septembre.
Toujours d’après le ministre de la Jeunesse et des Sports Hawel Mamod’Ali, « les autorités compétentes ont écrit une lettre à la CAF et à la Fédération internationale de football association (FIFA) pour que celles-ci reconsidèrent leur position, lors d’une conférence de presse ce samedi à Mahamasina. La lettre plaide pour une exception « comme c’est le cas de certains matchs ». Il évoque, entre autres, la rencontre entre les Barea et les Eléphants ivoiriens à Toamasina ou encore certaines rencontres en Afrique pour soutenir la possibilité d’une rencontre assistée par les spectateurs.
Rappelons que les organisateurs avaient misé sur la présence de 20 000 personnes pour le double événement. La distribution des tickets a commencé samedi dernier. Et certaines personnes sont venues à Mahamasina dès vendredi soir pour pouvoir obtenir le ticket d’entrée. L’espoir de pouvoir infléchir la CAF et sa décision d’un match à huis clos est perceptible chez les gens autour du stade rénové.
Recueillis par E.F

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La une du 28 août 2021

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Note d’espoir !

Le rideau de la Rencontre des entrepreneurs francophones à l’Hippodrome de Longchamp (Paris) à laquelle assistait une forte délégation malagasy est tombé sur une note d’espoir. Force est de reconnaître que les uns et les autres, dans ce cadre mythique, s’évertuaient à convaincre et à séduire.
Pour la délégation malagasy conduite par le Chef de l’Etat Rajoelina, la délicate et complexe mission consiste à ramener les opérateurs et capitaines d’industrie présents à se résoudre concrètement à investir dans la Grande île.
Français, Marocains et Belges ont effectivement manifesté leurs intérêts à jeter leur dévolu sur les potentialités que Madagasikara peuvent leur offrir. Des opportunités à ne pas rater du côté malagasy. La délégation malagasy, à commencer par son chef le Président Rajoelina, ne ménageait pas les efforts pour « appâter », dans le sens propre sinon noble du terme, les investisseurs en puissance participants à Longchamp de façon qu’ils n’hésitent pas à foncer. En vrai, Madagasikara dispose de réelles potentialités et de tangibles opportunités à offrir à tous ceux qui sont prêts à franchir le pas.
Nos ressources naturelles, en dépit des pillages en règle perpétrés auparavant par de faux exploitants demeurent toujours en abondance. Le sous-sol malagasy regorge, envers et contre tout, d’immense trésor qui ne demande qu’à être exploité légalement et judicieusement. Il existe encore d’espaces qui aussi ne demandent qu’à être exploités. Idem pour la main-d’œuvre qualifiée et de masse. Les grands capitaux sont ainsi les bienvenus ! Les espèces endémiques en faune et flore pouvant intéresser les touristes n’attendent elles aussi qu’à être découvertes. Des sites touristiques qui n’ont rien à envier des traditionnels et célèbres lieux de visite comme au Maroc, en Egypte ou ailleurs. Des atouts, Madagasikra en possède entre les mains ! Il suffit de les vitaliser. Pour ce faire, on fait appel à des partenariats gagnant-gagnant. Etant entendu que le système local manque terriblement de capitaux, le principe des PPP s’avère incontournable. D’où l’importance d’une telle Rencontre. Les enjeux et les défis sont de taille !
Rappelons seulement que des promesses et de bonnes intentions, le pays en avait déjà connu. De faramineuses sommes de capitaux à investir étaient mises en avant mais les réalisations concrètes se font attendre. Et ce pour plusieurs raisons.
Madagasikara doit fournir de gros voire de colossaux efforts pour créer un climat des affaires attrayant. La sérénité et la paix civile, des gages pour rassurer les investisseurs, les vrais, à venir en masse, ne sont pas à négocier. Les instabilités politiques et les troubles sociaux perturbant les activités économiques sont à bannir. A ceci s’ajoute la mise en place au préalable d’un Code d’investissement susceptible d’attirer les capitaux de gros calibre. De même un Code minier sérieux et capable de garantir les intérêts de tous, en premier lieu le pays hôte, s’impose. Dans le même ordre d’idées, un cadre fiscal attractif garantissant toujours bien évidemment l’équilibre des intérêts des deux côtés s’inscrit dans le cadre d’une nécessité à prendre en compte. Certains recadrages de l’environnement économiques ne doivent pas se faire prier.
Indiscutablement, la REF à l’Hippodrome de Longchamp se termine sur une note d’espoir mais faisons attention à l’optimisme trompeur. Il reste beaucoup à faire ! Rien n’est gagné d’avance et tout n’est non plus perdu d’avance.
Ndrianaivo


Scène de panique, hier, au sein d’une entreprise franche spécialisée dans la fabrication de produits cosmétiques à Ankadimbahoaka. Une grosse bousculade due à un courant de court- circuit fait pas moins d’une vingtaine d’employés blessés ou inconscients. D’après les témoignages des employés qui ont assisté à la scène, tout a commencé lorsqu’un électricien était en train de réparer une partie des ampoules qui éclairaient l’intérieur de l’entreprise. Visiblement ayant déclenché un court–circuit, l’éclairage en question a pris feu de façon soudaine. Pris de panique et craignant la menace d’un incendie, tous employés du local se sont alors précipités vers la porte de sortie. Ce qui a provoqué la grosse bousculade.
Pourtant, le feu a pu être maîtrisé de manière rapide contrairement aux employés qui se sont complètement affolés. La plupart des blessés ont été piétinés ou pressés par leurs collègues au moment de cette grande agitation. Certains auraient même eu les membres cassés et ont été évacués d’urgence à l’hôpital. D’autres, surpris par le choc se sont tout simplement évanouis sur place. Outre les blessés, la bousculade a également provoqué de nombreux dégâts matériels au sein de l’entreprise. Plusieurs tables et chaises qui servaient de support de travail ont été écrasées pendant la scène de panique.
Aucune consigne de sécurité
 Ayant récemment ouvert ses portes, l’entreprise franche en question a embauché un nombre important d’employés – soit plus d’un millier de personnes – dont essentiellement des femmes. Néanmoins, une grande partie d’entre elles se plaignent des incidents qui s’y produisent presque quotidiennement. « Chaque jour, il y des ouvrières qui s’évanouissent de façon soudaine sans qu’on en sache les raisons. Parfois, cela prend beaucoup de temps pour les réanimer. Etant dans l’incapacité d’assurer leur tâche, les victimes sont, la plupart du temps, évacuées à l’hôpital ou renvoyées à leur domicile», confie une employée de l’entreprise.
Normalement, une société qui emploie autant de travailleurs doit prendre les précautions qui s’imposent c’est-à-dire les consignes en cas d’incendie ou d’évacuation d’urgence en l’occurrence. D’après toujours les confidences des employés, aucune consigne ou autre formation de ce genre ne leur ont été dispensée depuis leur recrutement au sein de l’entreprise. Ce genre d’incident n’est pas étranger aux entreprises franches situées à cet endroit de la Capitale. Les employés en appellent également à l’inspection de travail pour constater de près leurs conditions de travail incluant les horaires et les salaires.
La Rédaction



La première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 qui devra opposer les Barea de Madagascar aux Ecureuils du Bénin, le 2 septembre, au stade flambant neuf Barea Mahamasina ne verra pas la présence du public, à en croire la dernière décision de la CAF. La nouvelle tombe comme un couperet tant pour les autorités malagasy que les supporters des Barea. Tard dans l’après-midi d’hier, la réponse de la CAF (Confédération africaine de Football), adressé au secrétaire général de la Fédération malagasy de football, a été claire : la présence de spectateurs n’est pas autorisée au cours de la rencontre opposant les Barea aux Ecureuils.
Alors que les supporters malagasy espéraient communier avec l’équipe nationale à l’occasion de l’inauguration officielle du Stade Barea, la CAF n’a pas autorisé leur présence au stade pour des raisons liées à la situation sanitaire, selon ses arguments.  En effet, les protocoles de la CAF et de la FIFA exigeraient que tous les matchs de cette première journée de qualification à la Coupe du Monde Qatar 2022 doivent être joués à huis clos sur tous les continents.
Menace de sanctions
Rappelons que la Fédération par le biais de son secrétaire général a envoyé une demande d’autorisation  pour  l’admission de 1.500 spectateurs dans le stade lors du match  comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde FIFA, Qatar2022, prévu le jeudi 2 septembre. La CAF a ainsi réitéré dans sa réponse les protocoles de match de la CAF et de la FIFA Covid-19 qui « stipulent clairement que tous les matches doivent être joués à huis clos ».
« (…) La CAF a analysé et évalué votre demande du point de vue médical, du comité aux exigences du stade et de la sûreté et de sécuriser votre site. En conséquence, une décision a été prise de ne pas autoriser la présence de spectateur dans le match susmentionné », stipule la déclaration. Des propos intrigants étant donné le bilan quotidien de l’épidémie à Madagascar et la tenue de nombreux matchs avec un public dans les autres pays du monde.
Au terme de son « message » la Confédération souligne qu’en cas de non-respect de la décision de la CAF, la Fédération s’exposera à des sanctions disciplinaires. Pour le moment, la réaction de la partie malagasy est attendue à la suite de cette décision de la CAF. Actuellement, les préparatifs en vue de la cérémonie d’inauguration du stade prévue plus tôt dans l’après – midi suivent leur cours.
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Macabre avalanche
    La série noire continue ! Les bilans des victimes humaines, d’inestimables dégâts matériels s’alourdissent sur les routes nationales ! Pour la énième fois, nous tirons la sonnette d’alarme. L’avalanche d’accidents de routes mortels et destructifs sévit. On est en pleine période de vacances scolaires. La densité des flux des véhicules, transports en commun et particuliers, sur les routes nationales atteint son niveau le plus élevé et donc dangereux. A la gare routière Aranta- Mahajanga aussi bien à Ambodivona / Andohatapenaka – Maki Antananarivo, les départs et arrivées des taxi-brousse avoisinent le millier de voyageurs par jour. Certains cas franchissent le seuil de 1500 durant la haute saison, pendant le week-end prolongé. Un exemple suffisant pour attester l’importance des mouvements des hommes en cette période de vacances. Les départs et retours vers l’Est (Toamasina – Foule-Pointe et autres), sur la RN 2, vers le Grand Sud sur la RN 1 (Antsirabe…

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