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« Joie et paix de Noël ». Ce thème a été bien respecté lors de l’habituel Bazar de Noël organisé par l’association « Wednesday Morning Group » (WMG), samedi dernier au Carlton, Anosy. Cette 60è édition s’est démarquée par de nombreuses nouveautés et innovations. La présence du Père Noel et ses lutins a rapporté de la magie, notamment pour les enfants qui y ont été aux anges. Diverses surprises ont été concoctées pour les petits, avec la hotte du Père Noël remplie de cadeaux. Les enfants ont pu en profiter, avec leurs doses de friandises, dans la pièce baptisée « La maison du Père Noel », spécialement aménagée pour ce faire. Des animations culturelles avec des chants de Noël venus des quatre coins du monde étaient également au rendez-vous.

Comme chaque année, la participation des Ambassades et Consulats était respective pour cette nouvelle édition du Bazar de Noël. Les Etats-Unis, l’Egypte, l’Indonésie, les Comores, l’Espagne, le Suède, Malte ou encore la Grèce ont exposé leurs produits et spécialités respectifs. Des stands d’art malagasy, avec des produits haut de gamme, ont mis en avant des créations locales et originales. La vannerie de luxe, des produits en raphia, de la maroquinerie, des produits de beauté, de la soie, des tableaux, des objets de décoration originaux, des épices et plein d’autres ont rempli les stands au Carlton, au grand plaisir des visiteurs. Les jouets, confiseries et chocolats n’étaient pas en reste.

D’un autre côté, les réalisations de l’atelier de couture de l’association WMG ont attiré les visiteurs du Bazar de Noël, que ce soient les vêtements ou les serviettes hygiéniques lavables. Rappelons que ledit atelier, dont l’ouverture s’est faite récemment, accueille 10 apprenties par vague. D’ailleurs, tous les bénéfices de la vente réalisée par ces jeunes filles durant l’évènement seront dédiés à leur atelier de coupe et couture.
En général, l’association féminine WMG, présidée par Fiona Tsiranana, a tenu le pari quant à la 60ème édition de ce Bazar de Noël. Les 70 stands érigés à l’occasion ont respecté le thème, en faisant vivre aux visiteurs la magie de Noël. Chacun des visiteurs a eu sa part de gaieté, que ce soient les petits et les grands, et cela grâce aux animations, produits et services conçus pour toutes les bourses. A noter que tous les profits récoltés durant ce marché annuel seront versés pour les femmes et l'autonomisation des femmes, principales bénéficiaires des actions du WMG.
P.R.

Quelques jours après le tragique accident du « Carandal » appartenant à la coopérative TRANSMAHEFA, survenu sur la RN 13 à hauteur de Betroka, l'heure est maintenant aux obsèques. Hier vers 9h du matin, les 8 corps sans vie de passagers ont quitté la capitale de l'Ihorombe, selon une source au niveau d'une unité de la Gendarmerie de la région. Direction : Amboasary-Sud où les victimes furent domiciliées. Seule une neuvième sera inhumée dans les environs de Betroka, apprend-on encore.
Concernant l'information stipulant le fait que 4 autres corps auraient manqué à l'appel après l'accident, la Gendarmerie est dans l'embarras. « Cette information est invérifiable, du moins pour le moment, car elle a été diffusée uniquement sur les réseaux sociaux. Premièrement, aucun proche des présumés portés disparus ne s'est toujours manifesté, ou du moins ne nous a confirmé que sa famille a été endeuillée par la perte d'un des leurs dans ce drame. Ensuite, les deux fleuves dont le Mangoky où les corps sont censés être entraînés par le courant, ont été explorés en aval. Mais en vain ! Tout reste donc à vérifier, comme par exemple le fait de croire aussi que cette catégorie de victimes manquant à l'appel, aurait pris le "Carandal"  à mi-chemin, et que ces personnes auraient été recensées depuis le départ dans le registre », continue cette source.
Par ailleurs, le chauffeur en cause du car-brousse accidenté devra être déféré au Parquet, ce jour. Selon nos informations, il s'agit d'une enquête sous tension, voire sous haute surveillance. Plusieurs dizaines d'éléments de la Police, de la Gendarmerie, et enfin de l'Armée, auraient dû être déployés et envoyés en renforts sur place. En cause, on redoute une éventuelle réaction violente de certains membres des familles endeuillées, la loi du talion étant encore d'actualité dans cette Région du pays.
« On reproche au conducteur du "Carandal" son entêtement à reprendre la route après un check-point effectué par la Police, à quelques dizaines mètres du radier où la crue, estimée trop violente, a emporté le car comme un fétu de paille. Or, l'agent de la circulation l'avait mis en garde qu'il pleuvait à verse au nord. Mais il a fait la sourde oreille au conseil du policier, arguant que cela ne le retiendra pas », confie encore une personne haut placée de l'Ihorombe. Rappelons qu'un bilan émanant de l'Organe mixte de conception (OMC) dans le District de Betroka fait état de 9 voyageurs ayant péri dans ce drame.
Une information de dernière heure avance aussi que les 95 passagers sains et saufs, ont déjà repris la route qui devait les ramener à Ilakaka, toujours hier, la destination finale prévue du car.
Franck R.

Depuis le 28 novembre, le Lycée Moderne Ampefiloha (LMA) accueille l'exposition intitulée « Mémoires et Images », une initiative du Musée de la Photographie. Composée de 38 photographies historiques illustrant la Haute-ville d'Antananarivo, cette exposition transporte les visiteurs dans la seconde moitié du 19e siècle, offrant une occasion unique aux jeunes de connaître l’histoire de leur pays. L'objectif n'est pas seulement d'enrichir les cours d'histoire-géographie, mais également d'éveiller l'intérêt des lycéens pour le patrimoine malagasy.

A travers ces images emblématiques, les jeunes sont invités à découvrir l'architecture riche et variée de la Haute-ville, ainsi que l'évolution de son paysage au fil des décennies. Les photographies racontent l'histoire des premiers occupants, les « Vazimba », en passant par l'époque royale et la colonisation, jusqu'à la fin de la Première République en 1972. Chaque image est une porte ouverte sur le passé, redonnant vie aux maisons qui jalonnent la colline emblématique d'Antananarivo.

Cette exposition coïncide également avec le 70e anniversaire du LMA. Cet événement souligne l'engagement de l'établissement pour une éducation de qualité, tout en enrichissant son offre pédagogique. En intégrant des éléments culturels et historiques dans le parcours éducatif, le Lycée Moderne Ampefiloha entretient une démarche proactive pour stimuler la curiosité et l'ouverture d'esprit des jeunes. Les organisateurs espèrent que cette initiative suscitera un intérêt durable pour l'histoire et le patrimoine malagasy parmi les élèves. En leur permettant de voir et de comprendre les transformations de leur ville, « Mémoires et Images » se veut un catalyseur de réflexion et d'identité pour les générations futures. Au-delà de l'aspect éducatif, cette exposition est une invitation à la découverte et à l'émerveillement. Les photographies, témoins d'un passé riche et complexe, encouragent les jeunes à se projeter dans leur propre histoire, à s'interroger sur leur héritage et à valoriser le patrimoine culturel de Madagascar. Bref, « Mémoires et Images » n'est pas seulement une exposition. Il s’agit également d’un véritable voyage dans le temps, ce qui incite à connaître davantage l'identité nationale.

Si.R


Les Ankoay s’envolent  vers la Coupe du monde. Madagascar réalise un exploit historique. Les Ankoay de Madagascar Hommes et Dames ont dominé le championnat d'Afrique de basketball 3x3, la « FIBA 3x3 Africa Cup 2024 », qui s'est déroulé à Antananarivo du 29 novembre au 1er décembre. Une performance exceptionnelle qui propulse les deux équipes nationales vers la Coupe du monde 2025.
Les Ankoay de Madagascar ont fait honneur à leur nom en réalisant un doublé historique lors de ce championnat d'Afrique 3x3, et ce devant leur public à Antananarivo. Les deux sélections ont inscrit leurs noms dans l’histoire du basketball africain, tout en se qualifiant pour la Coupe du monde 2025. Un exploit qui restera gravé dans les mémoires et qui marque un tournant pour le basketball 3x3 malagasy.
Les Ankoay Hommes sont sacrés champions d'Afrique pour la deuxième fois de leur histoire, après une victoire éclatante en finale contre le Rwanda (22-3). Ils réalisent un parcours parfait, enchaînant 6 victoires en autant de matchs. Leur série de victoires comprend des succès impressionnants contre le Bénin (15-19), les Seychelles (21-17), l'Ouganda (21-9), la Mauritanie (22-8) et à nouveau le Bénin (15-19). En demi-finale, ils ont battu l'Algérie sur un score serré de 20-18. Après la médaille de bronze en 2023, les Ankoay sont cette fois couronnés d'or et valident leur billet pour la Coupe du monde de basketball 3x3 2025.


Les Ankoay Dames n'ont pas été en reste, affichant une domination totale tout au long du tournoi. En finale, elles ont défait l'Egypte sur le score de 20-15, confirmant leur statut de favorites. Tout comme leurs compatriotes masculins, elles ont réalisé un parcours sans faute, terminant la compétition avec 4 victoires en 4 matchs, dont deux précieuses contre l'Egypte.
 En demi-finale, les Dames ont surmonté le Kenya dans une rencontre haletante, l'emportant de justesse (15-16). Cette victoire leur permet également de se qualifier pour la Coupe du monde de basketball 3x3 2025.
Le tournoi a également été marqué par des performances exceptionnelles au niveau individuel. Christiane Jaofera Minoharisoa, chez les Dames, et Livio Ratianarivo, chez les Hommes, ont été sacrés meilleurs joueurs (MVP) de la FIBA 3x3 Africa Cup 2024. Leurs performances sur le terrain ont contribué largement aux succès de leurs équipes respectives.
Elias Fanomezantsoa

A la hâte, l'Assemblée nationale de Madagascar a adopté le projet de loi de Finances 2025 par 118 voix sur 119. Une adoption sans amendement de la version corrigée proposée par le Gouvernement, qui comprend plusieurs mesures économiques clés. Parmi celles-ci figure une modification controversée de la taxation des transactions via mobile money, un système crucial pour l'inclusion financière dans le pays. Initialement prévue comme une taxe de 0,5 % sur les transactions supérieures à 150 000 ariary, la réforme s’oriente désormais vers un prélèvement de 5 % sur le chiffre d'affaires des Etablissements de monnaie électronique (EME). Selon Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l'Economie et des Finances, ce changement vise à "réduire l'impact direct sur les usagers" tout en sécurisant des recettes pour financer le développement économique. Cependant, cette taxe soulève des inquiétudes. Les principaux opérateurs, dont MVola, Orange Money et Airtel Money, dénoncent une mesure qui pourrait augmenter les frais de transaction et freiner l’utilisation des services numériques. Ils estiment que la réforme risque de décourager l'adoption des services financiers numériques, indispensables à une population encore largement non bancarisée. Des cas similaires en Afrique, comme au Ghana ou au Kenya, montrent que de telles taxes entraînent souvent une chute drastique de l'utilisation de ces services​.
Du pareil au même
D’ailleurs, qu’il soit prélevé sur les commissions de transfert que directement sur les transactions supérieures à 150.000 ariary, il y aura toujours une taxation. De ce fait, l’impact se fera toujours ressentir au niveau des simples usagers dans la mesure où les opérateurs sont en mesure d’effectuer, ultérieurement, des révisions sur les frais de transfert. Bref, la loi de Finances 2025 prévoit une croissance économique de 5 % et une hausse des recettes fiscales de 21,39 %, atteignant 5 628,4 milliards d’ariary. Ces ambitions nécessitent des ajustements fiscaux innovants. Pour la ministre, "le mobile money est une ressource sous-utilisée en termes de fiscalité, mais essentielle à formaliser sans casser sa dynamique". Le Gouvernement promet également la mise en place d’un système de contrôle rigoureux pour surveiller les chiffres d’affaires des EME​. Face aux critiques des opérateurs et à la méfiance des usagers, le Gouvernement se dit ouvert au dialogue pour éviter un effet dissuasif sur l’usage du mobile money. Les opérateurs ont, quant à eux, proposé des alternatives comme la promotion de paiements numériques pour les services publics, qui pourraient rapporter jusqu’à 100 milliards d’ariary supplémentaires en recettes fiscales​. Ainsi, bien que cette réforme s'inscrive dans une stratégie de mobilisation des ressources pour le développement, elle devra trouver un équilibre entre efficacité fiscale et préservation des progrès en matière d'inclusion financière.
Hary Rakoto


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La Une du 30 novembre 2024

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Pour la paix !


Pour une fois, la chance de ne plus, du moins pour un temps, entendre sinon subir les tirs de bombardements se précise. Enfin, les belligérants ont retrouvé le chemin de la paix. Quoique fragile, la paix retrouvée renait l’espoir des populations.
Le Gouvernement israélien vota, dans une forte majorité, les accords de cessez-le-feu avec le Hezbollah au Liban. Toutefois, l’armée israélienne reste consignée et mobilisée sur les frontières et se réserve le droit de riposter voire d’intervenir immédiatement et à tout moment en cas de violation des accords  quelle qu’elle soit la nature ou la forme. Les populations libanaises ayant fui les bombardements israéliens commencent à prendre le chemin du retour sitôt les accords adoptés. Ils tiennent, à n’importe quel prix, à rejoindre le lieu de leurs habitations, leur patrimoine, quelque soit leur état.
Le conflit armé entre le Hezbollah installé au Liban, faction armée soutenue par l’Iran et partageant le même combat avec le Hamas, et l’Israël n’est que le prolongement de la guerre opposant l’armée israélienne contre le Hamas. En fait, c’est un « front de soutien » du Hezbollah au profit du Hamas,  leurs « frères de combat ».
Le 7 octobre 2023, des combattants palestiniens, en grande partie du Hamas, estimés à 3. 000 hommes, envahissent le sud d’Israël. Une attaque, sans précédent, faisant 1.600 victimes dont 800 civils et 240 otages dont des israéliens et d’autres de nationalités étrangères. L’AFP notait qu’il s’agissait d’une attaque aux dégâts les plus lourds que l’Etat Hébreu dut reconnaître.
Le 13 octobre, l’armée israélienne débuta les ripostes, dénommées « Epées de feu » et qui seront intensifiées à partir du 27 octobre. Les frappes du Tsahal, la Force de défense israélienne, pleuvent de jour comme de nuit sur le ciel de la bande de Gaza.La bataille franchit le cap de l’année 2024 et ce jusqu’à nos jours. Selon le bilan, on déplore le nombre de 41.000 victimes du côté palestinien dont 14.100 enfants. Justement, la guerre israélo-libanais baisse de tension et rejoint le chemin de la paix, du côté de la bande de Gaza le conflit s’intensifie. Le Gouvernement de Netanyahou a dû faire la part des choses en ce sens que si le Liban est un cas, le Hezbollah en est un autre bien que le premier abrite le second. Les dirigeants israéliens prennent soin de ne pas détruire totalement les relations avec le Liban. Tandis que les frappes israéliennes continuent de viser les points de repères des combattants du Hamas. La route vers la paix avec le Hamas semble devoir encore faire une bonne distance, un long chemin. Les faiseurs de la paix, l’ONU, les puissances occidentales, les dirigeants du monde arabe doivent encore patienter !
Mais les négociateurs ne baissent pas les bras. La réélection du républicain Donald Trump à la tête de la première puissance mondiale, l’alliée inconditionnelle de l’Etat Hébreu, entretient davantage le flou. Le futur 47ème Président des Etats-Unis n’a pas encore abattu sa carte maîtresse, son joker. En dépit de l’appel de pied du Hamas qui manifeste sa volonté d’accepter l’éventuel cessez-le-feu, Tel-Aviv durcit toujours sa position.
Certainement, Israël donnera un jour la chance aux négociateurs de trouver le chemin de la paix. Qui vivra, verra !
Ndrianaivo

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Actu-brèves

Une formation en secourisme pour prévenir les risques liés au téléphérique. Dans le cadre du projet de Transport par câble à Antananarivo (TPC), les sapeurs-pompiers, le GSIS et le CPC suivent actuellement une formation intensive axée sur la maîtrise de l'infrastructure et les techniques de secourisme. Selon un communiqué du secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat (SENVH) « Cette initiative vise à renforcer la sécurité, un aspect crucial pour tout grand projet de construction à l'échelle mondiale, même lorsque les risques sont faibles, comme dans le cas du TPC, évalués à seulement 1% ». La sécurité des passagers étant une priorité, l’une des 17 normes de construction imposées au projet stipule l'installation de dispositifs de protection spécifiques. Actuellement, les équipes sont engagées dans la phase pratique de secourisme en hauteur, un exercice mené sur le tronçon reliant Anosy à Soarano, de P1 à P3. Ces formations garantissent que les intervenants sont préparés à réagir face à toute situation d’urgence, assurant ainsi la sécurité et la tranquillité des usagers du futur transport par câble de la Capitale. Ce programme de formation représente une étape clé pour le bon déroulement du projet et pour le bien-être de la population.



Retour des volontaires du programme Loharano II. Cinq volontaires de l’édition 2024 du programme Loharano II s’apprêtent à quitter Madagascar pour rejoindre leurs pays d’accueil. Leur départ est marqué par la remise de certificats, symbolisant la fin de six mois enrichissants passés dans la Grande île. Le retour aux sources a été bénéfique pour plusieurs raisons. Ces jeunes membres de la diaspora malagasy ont pu renforcer leurs liens avec leur pays d'origine et les communautés ont bénéficié de l'appui de ces volontaires dans le cadre du développement local. Le programme Loharano II est mis en œuvre par l’OIM Madagascar et s’inscrit dans le cadre du projet TADY, piloté par le ministère des Affaires étrangères. Ce projet reçoit le soutien de l’Agence française de développement (AFD), d’Expertise France et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD).  Il est à noter que plusieurs volontaires de cette cohorte ont déjà achevé leur mission après quatre mois de volontariat. De plus, le processus d’accueil de la cohorte 2025 est déjà en cours. A cette occasion, la directrice générale du ministère des Affaires étrangères, Lanto Rahajarizafy, a lancé un appel aux jeunes de la diaspora malagasy à rejoindre cette initiative et contribuer activement au développement de leur pays d’origine.


Le Système des Nations Unies toujours prêt à soutenir Madagascar en période de catastrophes naturelles. Les prévisions météorologiques pour Madagascar indiquent qu'au moins deux cyclones pourraient frapper l'île en 2025. Les Nations Unies, par l'intermédiaire du Bureau national de gestion des risques et des Catastrophes (BNGRC), jouent un rôle crucial dans l'accompagnement du gouvernement malgache. Face aux menaces cycloniques, plusieurs mesures sont mises en place. Le BNGRC collabore étroitement avec les autorités locales pour élaborer des stratégies de préparation et des efforts sont déployés pour améliorer la résilience de la population face aux catastrophes. Cela inclut des formations et des simulations d'évacuation. La protection des citoyens est assurée en coopération avec la société civile, garantissant ainsi une réponse rapide et efficace en cas de cyclone. Un aspect important de cette préparation est le partage d'expériences avec d'autres pays. Madagascar bénéficie de l'expertise de l'île des Seychelles et du Burundi qui ont également fait face à des défis similaires. Ce partage permet d'adopter des pratiques éprouvées et d'améliorer les stratégies locales. La collaboration entre le Système des Nations Unies (SNU) à Madagascar et le BNGRC a déjà montré des résultats positifs. Selon Abdou Dieng, le nouveau superviseur temporaire du SNU, cette coopération est essentielle et se poursuivra. Sa récente visite au BNGRC a été principalement axée sur le renforcement de cette collaboration, soulignant l'importance d'une approche unifiée face aux catastrophes naturelles.


Betsy groupe invite les Fianarois à voter massivement pour Harilala Ramanantsoa à Tanà. L’association Betsy Groupe soutient les candidats de la plateforme « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » (IRMAR) pendant cette campagne pour les élections communales et municipales.  A Antananarivo l’association exhorte ainsi les filles et fils de Fianarantsoa résidant dans la Capitale à voter pour la candidate Harilala Ramanantsoa ce 11 décembre. « Nous sommes toujours du côté du Président Andry Rajoelina et c’est normal que nous soutenions les candidats qui se présentent sous la bannière orange indiqua Raholy Julien, le coordonnateur de Betsy Groupe. En effet, ce dernier depuis le début de la propagande à Fianarantsoa était déjà investi massivement dans la campagne avec les candidats de cette province. Cependant, leur soutien ne reste pas seulement à cela mais à tous les candidats IRMAR de Madagascar. L’association lance, comme pour la candidate N°7 de la commune urbaine d’Antananarivo, à tous les natifs de Fianar à voter pour les candidats de l’IRMAR là où ils se trouvent.


Pendant les élections, certains candidats cherchent à tout prix à se rapprocher des électeurs. Mais parfois, cela devient un peu exagéré. L'exemple le plus parlant est celui de cet ancien Chef d’Etat par intérim, aujourd’hui candidat à la Mairie d’un chef-lieu de province. Dans ses affiches et discours, il se fait appeler dorénavant Zoky. L’idée est de se présenter comme un “grand frère” pour créer un lien affectif avec les citoyens.
Se faire appeler ainsi, c’est peut-être une façon de montrer qu’on est proche du peuple. Mais gérer une ville, ce n’est pas seulement une affaire de liens familiaux. Un maire doit résoudre des problèmes comme les routes dégradées, les coupures d’eau ou l’assainissement. Et ces problèmes ne se règlent pas avec des surnoms.
Cet ancien Chef d’Etat devrait se concentrer sur des solutions concrètes. Ce n’est pas en jouant au grand frère qu’il convaincra qu’il est prêt à diriger une grande ville.
D’autres candidats adoptent aussi cette stratégie. On voit apparaître des Dadafara (oncle maternel) ou des Neny (maman) sur les affiches. Ces surnoms veulent montrer de la proximité, mais ils détournent souvent l’attention des vrais enjeux. Plutôt que d’expliquer leurs projets, ces candidats préfèrent créer un lien affectif.
Les électeurs veulent des dirigeants qui savent répondre à leurs besoins. Utiliser des surnoms  peut être une bonne idée pour paraître accessible, mais cela ne suffit pas. Être maire, c’est avant tout avoir un programme solide et des idées claires.
Ce genre de stratégie montre souvent un manque de contenu dans la campagne. Les électeurs ont besoin d’élus compétents qui proposent des solutions concrètes. Se rapprocher d’eux, c’est bien, mais cela ne doit pas remplacer les vraies propositions.
Peut-être que cet ancien Président par intérim devrait oublier son titre de Zoky et se concentrer sur ce qu’il peut apporter à la Commune. Quant aux habitants, espérons qu’ils feront leur choix en se basant sur les compétences, et non sur des surnoms.
La Rédaction


Deux jours après le drame du "Carandal" ou taxi-brousse de la coopérative Transmahefa, sur la RN13 à Betroka, les corps sans vie d'autres passagers ont pu être repêchés, faisant en sorte que 9 victimes tuées ont été, jusque-là, recensées (contre 7 au début), selon un bilan provisoire de l'Organe mixte de conception (OMC) du District de Betroka.
Par ailleurs, ceux des 3 autres passagers du Carandal restent toujours introuvables, et les explorations menées par les secours devraient encore se poursuivre, selon toujours l'information.
D'après toujours l'OMC, le camion aménagé en taxi-brousse a transporté 172 personnes, chauffeur inclus. Si 105 d'entre elles sont des adultes, les 66 autres sont des enfants. "Et pourtant, le nombre maximum autorisé est seulement 99", selon un élu de la région.
Concernant toujours l'évolution de la situation des victimes sur le terrain, seul un petit garçon de 6 ans reste alité à l'hôpital de Betroka tandis que les autres passagers blessés ont déjà reçu des soins, en ce moment.
Le chauffeur est sain et sauf et il a été placé en garde à vue au commissariat de Betroka. "On lui reproche son entêtement à reprendre la route après que la Police, à son check-point sis à quelques dizaines de mètres du radier où le torrent a emporté le car comme un fétu de paille, l'avait mis en garde qu'il pleuvait à verse au nord. Mais il a fait la sourde oreille au conseil du policier arguant que cela ne le retiendra pas", confie encore cette personnalité locale.
A préciser que des entités telles que l'Agence des transports terrestres ATT et l'OMC Betroka travaillent de concert pour traiter l'affaire.
Quant à l'organisation des opérations de sauvetage des victimes, tous les organismes dont les autorités du Fokontany, les Forces de l'ordre, ceux rattachés au ministère des Transports, les professionnels de la Santé publique, le gouvernorat de l'Anôsy ainsi que les députés de cette région, se sont mobilisé sur place.
La coopérative, outre l'envoi d'un autre véhicule pour récupérer et conduire les passagers rescapés à Ilakaka, sa destination finale, a déjà été mise en cause dans un autre accident, qui s'est produit au même endroit, et dans des circonstances presque similaires, l'année dernière. Seule différence, le radier n'a pas été encore réhabilité à l'époque.
Toujours hier, les autorités locales ont engagé un engin fourni par la Région Anôsy pour dégager le car du piège.
De plus, cette même entité a pris en charge le sort des survivants du drame, et ce, avec la contribution des parlementaires de la région.
Enfin, le ministère de tutelle et l'ATT se sont mobilisés aux chevets des victimes et de leurs familles tandis que les associations des transporteurs de la gare routière du Fasan'ny Karana ont fait aussi une levée de fonds pour être envoyé à Betroka.


Franck R.
   

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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