Les autorités sanitaires malagasy ont constaté une baisse considérable des nouveaux cas de peste sur l’ensemble du pays. D’après les précisions du docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la Promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique, en environ un semestre, c’est-à-dire depuis le mois de janvier dernier jusqu’à il y a quelques jours, 12 patients pesteux ont été enregistrés.
Une autorisation est nécessaire pour organiser des concerts en salle et des cabarets. Telle a été la décision de la Préfecture de police d’Antananarivo Renivohitra, après l’intervention du Premier ministre, Ntsay Christian, à la Nation dimanche dernier. En conséquence, plusieurs évènements prévus se tenir durant le week-end ont été annulés pour absence d’autorisation. En effet, ils ne sont pas au courant de cette décision que tardivement et n’ont pu obtenir l’autorisation à temps.
Le Président démocrate américain Joe Biden signa à la Maison Blanche le jour du 4 juillet, « l'Independance Day », le décret ordonnant le départ des troupes américaines d'Afghanistan. Après trente ans de présence militaire et d'intenses combats contre les Talibans, les G.I. se sauvent.
Corollaire de la crise sanitaire mondiale. Les prix des produits de première nécessité (PPN) affichés sur les étals des épiceries augmentent de semaine en semaine, autant le riz, le sucre mais plus particulièrement l'huile. Un litre d'huile en vrac s'achète aujourd'hui entre 7 000 à 7 500 ariary, alors que l'année dernière à la même période, les prix ont tourné autour de 4 500 à 5 000 ariary.
Solution de facilité. Financer ses études, acheter sa maison, préparer sa retraite, ou encore s’enrichir sont avant tout des choix financiers. Bien gérer ses finances demeure indispensable pour parvenir à ces objectifs. Sur ce point, l'investissement est beaucoup plus rentable au lieu et place du système d’épargne qui semble être une pratique désuète pour un bon nombre de Malagasy.
Comme annoncé, la réunion de haut niveau qui rassemble plusieurs chefs d’Etats africains a débuté officiellement hier à Abidjan, Côte d’Ivoire. Le Président Andry Rajoelina était présent à cette réunion aux côtés de ses homologues africains. Ce fut l’occasion pour ces leaders africains de faire des échanges de bonnes pratiques en matière de croissance économique, de développement solidaire et de résilience de l’Afrique pour l’après Covid-19.
Le ministère des Finances, ces derniers temps, a été victime d'une fausse information véhiculée sur les réseaux sociaux. Pas plus tard que la semaine dernière, une somme conséquente de 70 milliards Ar s'apprêterait à être décaissée auprès de la direction générale du Trésor pour payer une compagnie pétrolière.
Que l’on admette ou non, le régime Orange de Rajoelina Andry Nirina traverse en ce moment précis une zone de turbulence. Rien ne sert de paniquer ou de s’alarmer. Le penchant alarmiste ne contribue nullement pas à maîtriser ou à apaiser la situation au plus vite. Au contraire, il offre aux opposants égarés une occasion toute faite pour enfoncer le clou et prendre de l’aile. Inutile de créer de vagues. Le maître des lieux tient d’une main de fer le contrôle de la situation. Grâce à l’onction populaire, Rajoelina Andry disposant de l’autorité morale et politique, a les cartes en main. Sans pour autant minimiser pire sous-estimer la gravité de la situation.
A l’Assemblée nationale, certains éléments apparemment influents sinon bouillants de la majorité font du bruit. Des comptes à régler avec certains membres du Gouvernement. Le palais de l’auguste Assemblée de Tsimbazaza, au lieu de tenir haut le prestige du temple de la démocratie devient une arène de combat de boxe honteux. Et le comble, ce sont notamment des députés, pas tous, de la majorité censés défendre la cause du régime qui font du scandale. Et parfois, on use de façon abusive le titre de représentant du peuple (Solombavambahoaka). Quand des élus parlementaires membres de la majorité s’amusent à réclamer avec acharnement la tête de certains ministres ou à exiger le remaniement du Gouvernement, il y a lieu de s’inquiéter. Les débats à même houleux entre le Gouvernement et les députés ne sont pas en soi un problème. C’est normal voire légitime ! Mais quand le ton monte et le « round » vire à la bousculade verbale ou à des altercations, on n’est pas loin de la dérive d’un régime. La mémoire d’un certain Zafy Albert, Président de la République, élu en bonne et due forme, victime d’empêchement par ses propres « ouailles », reste toujours gravée à l’esprit.
Certains membres du Gouvernement se trouvent en deçà des attentes de la population en proie à des anxiétés diverses. L’inflation, pour ne citer entre autres que cet exemple fâcheux, s’envole à une hauteur échappant totalement les modestes possibilités des ménages. La corruption qui continue à régner en maître absolu pénalise la fébrile Caisse de l’Etat. Sur le plan général, il faut avouer que l’équipe de Ntsay Christian a fait le nécessaire. La pandémie de Covid-19 est tenue en échec malgré le difficile défi qui attend. Les FDS réussissent tant bien que mal à subjuguer l’insécurité, etc.
L’Opposition dans sa configuration actuelle et en dépit des gesticulations bruyantes, ne représente pas un danger réel pour le régime en place. Des analystes pointilleux estiment que, vu l’ambiance politique quoique peu délétère dans les rangs du parti au pouvoir, la menace de déstabilisation vient plutôt de l’intérieur. Un constat amer qui reflète la dégradation des relations entre membres de la plateforme présidentielle. En tout cas, il ne s’agit guère d’un message de bon augure pour l’avenir à terme et à moins terme de la grande équipe Orange.
Le moment crucial pour le détenteur de l’onction populaire à faire usage de ses prérogatives arrive. Rajoelina est le seul personnage de l’Etat disposant de l’autorité morale et politique pour trancher, dans le vif s’il le faudra, afin de mettre de l’ordre à la « maison ».
Ndrianaivo