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Le chanteur est accusé de mépris envers le monde rural. L’opinion s’enflamme. Ce qui devait être un moment de fête, de solidarité et d’espoir s’est transformé en une véritable désillusion. Le vendredi 30 mai, l’artiste Wawa et son groupe étaient attendus de pied ferme à Mahavelona, dans le District de Soavinandriana, Région d’Itasy. L'événement, organisé par une école catholique dans le but de récolter des fonds pour l’extension de ses infrastructures, a été brutalement annulé quasiment à la dernière minute. La raison invoquée est un accident. Mais la version fournie par le chanteur ne convainc plus grand monde.

Tout avait pourtant été ficelé. « Un cachet de 8 millions d’ariary a été convenu avec le groupe, dont 5 millions ont été versés en espèces à l’avance », explique Imbola Ruffin Ranarison, membre de l’association des parents d’élèves et co-organisateur. Mais le jeudi 29 mai, à 14h, les religieuses reçoivent un SMS de Wawa. L’artiste affirme y avoir été victime d’un accident la veille, à Belobaka, et déclare qu’il ne peut pas assurer sa prestation.

Dans un élan de confiance, les organisateurs croient à cette version. Ils informent aussitôt le public par voie radiophonique et acceptent le chèque de remboursement, bien que l'argent ait été initialement remis en espèces.

Mais la stupeur est totale quelques heures plus tard. Des vidéos surgissent sur les réseaux sociaux. On y voit Wawa en concert à Betafo... le 29 mai au soir, soit la veille même de sa prestation annulée à Mahavelona. Et l'artiste y apparaît en parfaite santé.

La pilule ne passe pas. Contacté, le groupe tente de se justifier. Betafo, situé sur une route nationale, serait plus facile d’accès que Mahavelona, plus enclavé. « Ils nous ont dit que la route secondaire aurait pu nuire à la santé du chanteur… », déplore Imbola Ruffin Ranarison, visiblement ému.

Et ce n’est pas un cas isolé. Le 25 mai, à Belobaka, un autre concert du groupe était prévu, également organisé par des religieuses. Mais là aussi, le spectacle a été annulé, le manager prétextant « n’être pas au courant car nouvellement recruté ». Or, ce jour-là, Wawa se produisait… à Ifanja, toujours dans la Région d’Itasy.

Des faits qui, mis bout à bout, dessinent un tableau accablant. « On a le sentiment qu’ils se moquent voire  méprisent les habitans des zones rurales. Peut-être que Mahavelona n’est pas assez glamour pour Wawa ? », s’indigne-t-on par exemple sur les réseaux sociaux. Imbola Ruffin évoque des pertes financières « supérieures à 3 millions d’ariary » pour les seuls parents d’élèves, pour les investissements engagés pour l’événement.

La colère gronde aussi sur les réseaux sociaux. La publication de photos des préparatifs par les organisateurs, et celle du fameux sparadrap que Wawa affiche à l’oreille dans une tentative maladroite de justification, n’ont fait qu’attiser l’indignation. D’autant plus que ledit pansement, censé témoigner de sa blessure, disparaît mystérieusement quelques heures plus tard dans une vidéo en direct publiée par l’artiste lui-même.

Un geste mal perçu, un « affront » pour beaucoup. « Il se fiche de nous. Cette blessure ne l’empêche manifestement pas de chanter ailleurs. Pourquoi pas ici ? Pourquoi les enfants de Mahavelona ne mériteraient-ils pas autant d’attention que ceux de Nosy-Be, son fief du Sômaroho ? » questionne-t-on par exemple sur Facebook. Des selfies de personnes portant un pansement à l’oreille ont d’ailleurs foisonné pour critiquer la star incontestée des scènes malgaches.

Sur Facebook, les commentaires pleuvent. Si certains fans le défendent, d'autres se disent « écœurés » par ce qu’ils considèrent comme une trahison pure et simple. Ce qui devait être une fête pour les enfants est devenu un fiasco. Le silence du chanteur et le refus, selon les organisateurs, « d’assumer la moindre responsabilité », accentuent encore l’amertume.

La Rédaction

 

Le Championnat national de pétanque de Madagascar a été officiellement lancé ce jeudi 30 mai 2025, sur le terrain de Soamandrakizay à Antananarivo.La cérémonie d’ouverture a été honorée par la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha Abdulah, qui a exprimé son engagement total en faveur de cette discipline. Il a affirmé sa détermination à soutenir activement la pétanque et a annoncé son intention de mener des démarches pour que ce sport puisse, à terme, intégrer les Jeux olympiques.

Cette édition 2025 connaît une participation record, notamment dans la catégorie senior hommes, avec 440 joueurs répartis en 220 équipes, représentant 53 clubs issus de 10 Régions du pays.En plus de cette catégorie, le championnat rassemble également 37 équipes juniors, 52 équipes féminines, 56 équipes vétérans.

Parmi les clubs et ligues en compétition figurent notamment : PAC, Cosafa, CaB, UBM, CB Mamã, Besady Plus, Akama, ABMI, CPT, Ligue Analamanga, CBAT, HMPC T, SBA, Haute Matsiatra, C2BA, CBU, CBI, MKT, CBVI, CB109, PCA Vakinankaratra, CSB Mia Itasy, APM Boeny, USBM Moramanga, CBMI Ihorombe, CBAT Atsinanana, CPS, CBB Bongolava, et ABN Diana.

La finale sénior hommes s’est disputée tard hier soir entre CPA Ravelojaona Herimamy et Randrianantenaina Vonjy et de Randrianaivo Salohy et Ramanantiaray Faralahy Joseph du club PAC.

 

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La UNE du 310525

Vers 10h30, hier matin, un incendie a éclaté dans le Fokontany d'Ambohimiadana Avaratra, sis dans la Commune d'Ambohimanarina. Quatre maisons y ont brûlé dont deux en bois et deux autres en briques. Les dégâts laissés par ce sinistre étaient tels que les 37 personnes qui vivent dans ces maisons sont maintenant sans toit. « Nous avons tout perdu dans cet incendie. Nous n'avons plus que les vêtements que nous portons », se plaint un locataire, chef de famille à condition très modeste.  Cependant, l'incendie n'a occasionné aucune perte en vie humaine, ni blessé.

 

L’excellence et l’expérience récompensées. Le Laboratoire national des travaux publics et du bâtiment (LNTPB) a été honoré du prestigieux « Quality Choice Prize 2025 », catégorie Diamant, lors d'une cérémonie hautement attendue qui s'est déroulée le 29 mai 2025 à Stockholm (Suède), organisée par la « European Society for Quality Research » (ESQR). Cette distinction est exclusivement réservée aux organisations qui se démarquent par l'application des démarches efficaces en matière de gestion de la qualité, conformes aux normes internationales. Le LNTPB a réussi à se hisser parmi les lauréats, se distinguant comme le seul laboratoire géotechnique reconnu pour son excellence parmi les institutions de 49 pays participants.

 

Des mesures préventives et curatives renforcées. Les personnels de santé, dépêchés par le ministère de tutelle et les autorités locales, se mobilisent massivement face à la recrudescence alarmante du paludisme dans le District d’Ikongo, en particulier dans la Commune d’Ambatofotsy. Des soins de proximité sont assurés dans de nombreux Fokontany, dont à Mahasoa où de nombreux cas de paludisme ont fait des ravages depuis février et mars derniers. Agents communautaires et personnels de santé se donnent la main pour ausculter et traiter les cas depuis le début de ce mois. « Suite à une série de réunions avec les responsables et les partenaires, il a été décidé que les soins de proximité vont s’enchaîner. Les tests de diagnostic rapide (TDR) ainsi que les médicaments y sont gratuits. En cas de complication, les patients sont évacués dans les centres de santé de base (CSB) », informe le directeur régional de la Santé publique (DRS) de Fitovinany, Dr Jacques Randriamiadana. 

 

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De qui … !

Ravalomanana Marc et Rajaonarimampianina Hery, les deux anciens Chefs d’Etat, se rencontraient dans la capitale française, à Paris, le 12 avril. Ils concoctaient quelque chose … d’anormal plutôt absurde. Les deux ex, Ravalomanana et Rajaonarimampianina, se disaient profondément préoccupés de la situation qui prévaut au pays et publiaient en effet un « Communiqué  conjoint » !  Mais, de qui se moque-t-on !  

 

Nouvelle claque pour les foyers, le prix du gaz domestique vient d’augmenter une nouvelle fois, touchant tous les formats, de la bouteille de 4 kilos jusqu’à celle de 12,5 kilos. Une hausse discrète mais douloureuse pour les budgets déjà essoufflés par une inflation galopante. La bouteille de 9 kilos, très prisée par les ménages, est passée de 66.000 à 69.000 ariary, tandis que le petit format de 4 kilos coûte désormais 31.000 ariary, contre 30.000 il y a à peine quelques jours. Quant à la bouteille de 12,5 kilos, elle flirte avec la barre symbolique des 100.000 ariary. 

 

Depuis 2021, le Fonds Yavarhoussen, en collaboration avec l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), s’investit avec ardeur dans la promotion de l’étude de ce domaine à Madagascar. Suite au succès des quatre précédentes éditions, cette initiative emblématique est de retour pour une cinquième année, démontrant un engagement puissant envers la préservation, la mise en valeur et la transmission du patrimoine culturel malagasy. Cette bourse, se voulant inclusive, est destinée à accompagner les jeunes chercheurs au début de leur parcours académique, qu’ils soient étudiants en master ou en doctorat, et est ouverte à toutes les nationalités. Elle propose une aide mensuelle et un forfait pour couvrir les dépenses liées aux recherches sur le terrain : exploration d’archives, interviews avec des artistes, historiens ou collectionneurs, sur le sol malagasy ou ailleurs, si besoin. 

 

Le camp présidentiel traverse une période de turbulence. Des tensions internes susceptibles de fragiliser la majorité et ternir l’image du régime ont en effet pointé à l'horizon. Les observateurs avertis de la vie politique n'auront pas manqué de remarquer ces critiques publiques entre alliés pro-régime ces derniers temps. Par ailleurs, des bruits de couloir font état de manœuvres discrètes visant certains membres du Gouvernement.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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