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Priorité aux secteurs clés et soutien à la croissance économique. Le Gouvernement annonce son plan de recrutement pour 2024, visant à embaucher 14.466 agents au sein des institutions et ministères. Cette initiative comprend 3.675 postes via des concours administratifs et 10.791 recrutements directs, avec une attention particulière portée aux secteurs de l'éducation, la santé publique, la sécurité publique, la Justice, l'environnement et l'agriculture. La répartition de ces postes sera décidée par arbitrage lors du Conseil des ministres, garantissant une allocation équilibrée. 

L'allée des Baobabs, joyau du Menabe, est classée parmi les merveilles d'Afrique. L'allée des Baobabs, site emblématique entre Morondava et Belo-sur-Tsiribihina, représente un trésor naturel vieux de 800 ans. Cette allée, protégée depuis 2007, est l'une des attractions les plus visitées de la région, abritant une douzaine de baobabs de l'espèce « Adansonia grandidieri ». Située dans la Région de Menabe, à l'ouest de Madagascar, elle est devenue une destination phare, récemment reconnue parmi les 10 merveilles naturelles d'Afrique. Depuis sa protection en 2007, l'allée des Baobabs attire les visiteurs du monde entier, contribuant à l'économie locale et à la préservation de ce patrimoine naturel. 

La CENI dans les temps. Une semaine et des poussières, c’est le temps qu’il a fallu à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour avoir les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 16 novembre dernier. Ainsi, ils seront publiés publiquement samedi prochain au siège de cet organe. L’heure est prévue à 10 heures du matin.

Après les déclarations sur la rapidité du traitement des procès-verbaux (PV), la CENI est ainsi en avance sur les projections d’avant. En effet, 20 jours étaient prévus, mais l’arrivée massive des PV venant des régions a contribué à l’avancement de la proclamation. « Nous avons utilisé tous les moyens à notre disposition. Les colis ont été acheminés par voie terrestre et aérienne pour aboutir à ce résultat », indique la CENI.

La localité de Tsiazonaloka, Fokontany d'Ambavaninara, Commune rurale de Marotsialeha, District d'Ambatomainty a été le théâtre d'un raid dévastateur mené par une soixantaine de dahalo lourdement armés, hier. Ces derniers y ont fait une incursion vers 5h45 du matin pour razzier 20 zébus appartenant à des propriétaires bovins locaux. Entretemps, la Gendarmerie a reçu l'alerte. Et ses éléments furent engagés dans la poursuite des brigands, les premiers ayant obtenu l'assistance du Fokonolona.

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Roland Ratsiraka - En chute libre !

Toujours partant, jamais gagnant.  Cette expression sied parfaitement à Roland Ratsiraka. Faut-il en effet souligner que le leader du parti Malagasy Tonga Saina (MTS) détient le record avec Marc Ravalomanana de participations à une élection présidentielle. Les deux hommes en sont à leur quatrième participation cette année. Ravalomanana était de toutes les élections depuis 2002, à l’exception de celle de 2013 pour cause de « Ni…ni ». 

Roland Ratsiraka lui était candidat sans discontinuer de 2006 à 2023 en passant par 2013 et en 2018. Contrairement au codétenteur du record de participation Marc Ravalomanana, lequel a déjà été élu en 2002, Roland n'a jamais à gagner le trophée ultime. Il n’aura même jamais réussit à passer le cut du premier tour d’une élection présidentielle. 

Rebondissement dans l'affaire liée à l'assassinat de Harisoa Zouzier Noelina, cette ancienne employée de la Commune urbaine d'Antsirabe, fait qui remonte le 12 septembre dernier. Après l'enquête préliminaire à la Gendarmerie, puis leur récent déferrement, la mère de l'intermédiaire ou "mpanera tany" ainsi que la sœur de cette dernière avaient été placées sous mandat de dépôt pour complicité au meurtre, à la prison d'Antsirabe. Les deux femmes en cause habitent sous le même toit que la "mpanera". Et c'était dans l'enceinte de leur propriété que les gendarmes, à la suite de leur investigation, ont décelé et déterré le corps sans vie de l'ex-employée de la CU Antsirabe.

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Péril en la demeure

Loin de nous le plaisir d’envoyer de fausses alertes agissant en mode opératoire d’un vulgaire alarmiste tout juste pour perturber l’opinion ou déstabiliser l’esprit des gens et perturber le quotidien de la population. Un style d’action cher aux détracteurs du régime dont la seule et unique visée consiste à noircir le tableau et ébranler la crédibilité des tenants du pouvoir. En réalité, il y a lieu de s’inquiéter, de s’alarmer. Le reflexe naturel d’une sentinelle revient logiquement à tirer la sonnette d’alarme pour alerter l’opinion.
 L’épidémie de grippe qui frappe dur depuis un certain temps touchant particulièrement les personnes vulnérables, les enfants et les personnes âgées, et la vague de froid par moment complique la situation. Ce contexte sanitaire préoccupant qui prévaut en cette période ouvre la voie à la contamination. D’autant qu’il est fort possible de confondre une grippe sévère avec le symptôme de la Covid-19. Situation alarmante, non pas encore, on n’a pas encore déploré des cas de décès mais inquiétante dans la mesure où il existe des cas graves que l’on traite actuellement. Des consignes et des mesures de prévention s’imposent inéluctablement. S’il s’avère trop tôt d’envisager dans l’immédiat le recours au confinement ou autres mesures drastiques, le port du masque et le lavage des mains doit être relancé et ce avec une certaine rigueur. L’on note que certains établissements scolaires adoptent déjà des mesures préventives strictes pour éventuellement se protéger. Inutile de paniquer mais soyons toujours vigilants et prudents.
La consommation de la drogue prend de plus en plus de l’ampleur. Elle continue de faire parler d’elle notamment les risques encourus auprès de nos jeunes. Des enquêtes menées font état d’un pourcentage troublant autour de 80% de jeunes dont essentiellement des collégiens et des lycéens  qui sont en prise à l’addiction. Drogue dure et surtout cannabis sont les stupéfiants les plus prisés.   Le Centre de Cure Aro Aina à Antananarivo (CCAA) regrette que 40% des patients pris en charge sont des jeunes de 13 ans qui s’injectent régulièrement. Le Dr Miarintsoa Andriamiaranarivo, médecin addictologue et psychothérapeute auprès du Centre, souligne que surtout les jeunes de 15 à 20 ans, donc des collégiens et lycéens qui se livrent à l’addiction de ces produits proscrits et dangereux.
L’état alarmant et inquiétant au sein duquel certains des jeunes malagasy se trouvent embobinés nous interpelle tous. L’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme, du pays se voit compromis. Les jeunes élèves des collèges et des lycées, catégories d’âge la plus fragile et influençable, sur qui repose le lendemain et l’après-lendemain de la Nation sont les plus exposés. Toutes les forces vives du pays doivent se mobiliser. Responsables de l’éducation nationale et de la Santé ont une lourde responsabilité de diligenter les actions à entreprendre.
Ndrianaivo

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La une du 23 novembre 2023


Il n’existe aucune intention de la gendarmerie de procéder aux arrestations de la présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa et du Professeur Raymond Ranjeva. Le démenti vient de la journaliste et chroniqueuse politique Lalatiana Rakotondrazafy. « C’est totalement faux… Il faut arrêter de semer les germes de troubles », affirme clairement l’ancienne ministre de la Communication et de la Culture, durant l’émission Tambatra diffusée hier sur plusieurs stations de télé et de radio de la place. Même si elle n’est plus au sein du Gouvernement, la voix de la journaliste, qui a assurément encore ses entrées au sein de la haute sphère dirigeante du pays, reste une voix qui compte.
En effet, deux têtes pensantes d’une « plateforme de dialogue et de médiation », s’opposant ouvertement au pouvoir en place et dont l’objectif est d’écarter toutes les actuelles institutions de la République, de la Présidence par intérim au Sénat en passant par la Haute Cour constitutionnelle et la Commission électorale nationale indépendante, seraient sous la menace d’une arrestation, selon une information véhiculée par l’Opposition, notamment sa branche particulièrement bruyante installée sous d’autres cieux. La question que se poseront sans aucun doute les observateurs avisés de la vie politique et publique malgache est de savoir quelle mouche a bien pu piquer soudainement les auteurs de cette désinformation pure et simple.
Outre Lalatiana Rakotondrazafy, la Gendarmerie nationale a également démenti publiquement cette information sortie de nulle part. L’information autour de menaces d’arrestation des deux leaders de l’Opposition intervient en tout cas au lendemain de la  fusillade qui s’est déroulée avant-hier à Andohan’i Mandroseza, qui a coûté la vie à cinq présumés bandits dont l’un est un ancien haut fonctionnaire réputé proche de la présidente de l’Assemblée nationale justement. Notons d’ailleurs que l’Opposition au pouvoir en place, particulièrement prompte à spéculer et à tirer sur l’Exécutif, évite soigneusement voire « bizarrement » de parler de cette affaire qui fait pourtant l’actualité ces dernières 24 heures.
La Rédaction


Le président de la section tananarivienne du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants (SECES), le Professeur Sammy Grégoire Ravelonirina et le président de l’Alliance Randrana Sendikaly,  Barison Rakotomanga, ont été entendus à la section de recherche criminelle de Fiadanana, hier dans l’après-midi. A l’issue de leur audition, ils auraient été placés en garde à vue, selon les informations recueillies. Les convocations de ces deux personnalités sont liées à une suspicion d'atteinte à la sécurité de l'Etat, selon des copies de leurs convocations parvenues à la presse. Elles font vraisemblablement suite à une lettre publiée sur les réseaux sociaux et signée par les deux leaders syndicaux, datée du 10 novembre. Cette lettre, adressée au commandant de l'Etat-major des armées malgaches, a suscité des inquiétudes en raison de son contenu. La présidente de l'Assemblée nationale, figure de l'Opposition, figure parmi les destinataires de la lettre, soulignant ainsi l'ampleur et la portée politique de cette affaire. Les dirigeants du SECES et du Randrana Sendikaly y lancent en effet un appel explicite à la rébellion militaire.
Acte grave
Dans la missive, ils déclarent qu'il n'y a plus de Gouvernement à Madagascar et appellent les patriotes au sein de l'Armée à prendre leur responsabilité pour le redressement du pays.  Encourager ou appeler ouvertement les Forces armées à se rebeller contre le pouvoir en place est un acte grave qui va au-delà de l'exercice du droit de critique et peut avoir des conséquences sérieuses sur la stabilité d'un Etat. Cette forme d'incitation vise à perturber l'ordre établi par la voie de la force militaire. Les personnes impliquées dans de telles activités peuvent faire face à des sanctions légales sévères, y compris des peines de prison ou, dans certains cas, des sanctions plus graves. L'article 92 du Code pénal malgache stipule que ceux qui lèvent des troupes armées sans autorisation du pouvoir légitime peuvent être punis de mort. L'incitation à la rébellion militaire peut être perçue comme une menace sérieuse pour la sécurité nationale. Malgré leur statut de syndicalistes, les présidents du SECES et du Randrana Sendikaly ne peuvent échapper aux conséquences de leur acte. Appeler ou inciter les militaires à l'insurrection dépasse le cadre des luttes syndicales. 

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Editorial

  • Mission délicate
    Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) change de main. Le suspense sur celui ou celle qui va assurer le relais pour succéder à Sahondra Rabenarivo prend fin. Jean Louis Andriamifidy, magistrat de son état, a été nommé président du CSI par le Conseil des ministres du 19 avril. Il va tenir les rênes de cet organisme public ayant la haute charge de veiller à la bonne marche de la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption à Madagasikara. Sahondra Rabenarivo, juriste de classe internationale, sortante de la célébrissime université privée américaine Harvard (School of law) – Cambridge, a été à la manette pendant 6 années, 2019 - 2025. Arrivée en fin de mandat, Sahondra Rabenarivo quitte la présidence du Comité après avoir milité, à bras-le-corps, contre ce fléau. C’est une citoyenne imprégnée de la conviction sur la nécessité de battre à plate couture la « bête »…

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