La première journée des épreuves écrites pour l'obtention du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) s'est passée dans le calme pour les 305.836 candidats. Et ce, malgré la prétendue fuite de sujets sur les réseaux sociaux. En effet, beaucoup ont proposé des sujets qui s'avèrent être ceux présentés aux candidats durant cette session. Des éventuels sujets d'examen qui sont vendus à 10.000 ariary par matière au minimum. Face à cette escroquerie, le ministère de l'Education nationale lance un avertissement. D'après le directeur en charge des examens et des certificats, Edinah Andrianarison, la fuite des sujets est passible d'une sanction selon les textes relatifs aux examens officiels, autant pour les auteurs que les candidats. Pour ces derniers, ils ne pourront pas passer les examens pendant quelques années, même pour une tentative de fraude seulement.
Après des années de conflit et d’arriérés de loyers non payés, les propriétaires du bâtiment où a été installé l’EPP d’Ilanivato ont obtenu gain de cause. Ainsi, les matériels comme les bancs, les tables et autres ont été évacués des lieux, hier. Les locataires n’ont opposé aucune résistance malgré quelques réticences et l’opération s’est déroulée dans le calme.
Impression du déjà vu ! Sentiment de déjà-entendu ! Nième attrape-nigaud ! Etc. Sinon, l’issue tant attendue !
La JIRAMA, avec le feu vert du Conseil des ministres, finalise le processus de recrutement d’un « Manager de redressement ». Un haut responsable, pas forcément un grand technicien en la matière, mais doué et expérimenté spécialement dans le système de redressement des sociétés en panne de développement voire en grande difficulté du genre JIRAMA.
S’inscrivant dans ses efforts de maximiser les retombées économiques positives de son implantation à Madagascar, au niveau de l’économie locale, Ambatovy a mis en place un programme d’incubation destiné aux entreprises de moins de trois ans d’existence dans les Régions Atsinanana et Alaotra-Mangoro. Pour la Région Alaotra-Mangoro, le lancement officiel dudit programme a eu lieu la semaine dernière, à Moramanga. Cela fait suite au lancement officiel de celui de la Région Atsinanana qui s’est déroulé au mois de mars 2023, à Toamasina. Les jeunes entrepreneurs issus des Communes de Beforona, d’Andasibe, d’Ambatovola, de Morarano Gara, d’Ambohibary et de la Commune urbaine de Moramanga vont ainsi bénéficier, entre autres, de formations théoriques sur la culture entrepreneuriale, sur la gestion d’entreprise, sur la comptabilité, de suivi d’un volet pratique au sein de l’entreprise La Fabrique qui, avec l’ONG Saint-Gabriel, collabore avec Ambatovy dans le cadre de ce projet.
Déjà 60 ans de carrière. Le temps passe si vite. Depuis la toute première fois qu’elle est montée sur scène en 1963, ce moment révéla son talent au public grâce à une chronique musicale que son père Célestin Andriamanantena, accompagné de son oncle Georges Andriamanantena, avaient montée avec le groupe Railovy. On n’oubliera pas également le jour fétiche où elle a remporté un concours de jazz organisé par le Centre Culturel Albert Camus (CCAC) en 1965, devenu actuellement l’Institut français de Madagascar (IFM).
Insolvable. La situation à Taolagnaro n’a cessé d’empirer et ce, depuis le début des manifestations effectuées par une partie de la population à l’encontre de la société minière Qit Madagascar Mineral, le 26 juin dernier. Hier, une tentative de démantèlement du blocus perpétré par les grévistes depuis plus d’une semaine a été amorcée par les Forces de l’ordre locales. Entraînant ainsi des blessés au sein des deux camps. Selon un observateur local, les grévistes se relayent de jour comme de nuit depuis sept jours pour maintenir le barrage et faire plier la société minière par rapport aux revendications réclamées par une association locale connue sous l’appellation
Le Sénégalais Atou Seck est le nouveau représentant de la Banque mondiale à Madagascar. Il succède à Marie-Chantal Uwanyiligira qui a quitté le pays le week-end dernier après quatre années de mandat dans la Grande île. Le nouveau chef du bureau de la Banque à Anosy est déjà sur le sol malagasy. Il se pliera à l'usage diplomatique pour marquer le début de sa mission dans l'océan Indien.
Avant de venir à Antananarivo, Atou Seck a servi au Bénin où il était responsable des opérations de la Banque mondiale. Madagascar est le troisième pays africain où cet économiste sénégalais spécialiste de l'éducation travaille pour l'Institution de Bretton Woods. Il était aussi représentant résident de la Banque mondiale à Djibouti.
Une nouvelle histoire dans les annales du basketball malagasy, Mathias M’Madi l’expatrié malagasy originaire d’Antsiranana est sacré meilleur joueur de la Coupe du monde Jeunes des moins de 19 ans qui s’est déroulée à Debrecen, Hongrie. Les Ankoay de Madagascar n’en finissent pas d’écrire leur histoire. Mathias M'Madi, en tête au vote du MVP de la compétition avec plus de 3000 voix devant le Brésilien, Reyna Santos sur le vote du public. La compétition a pris fin hier avec une finale France-Espagne (69-73). Les Ankoay terminent la compétition avec un bilan de 2 victoires et 5 défaites en 7 matchs. Une belle performance pour une première participation dans la compétition. La revanche tant espérée par les Ankoay face à l’équipe de l’Egypte n’a pas eu lieu, hier, lors du dernier match de classement de l’équipe au terme de la Coupe du monde.
Lova, M’Madi et Donovan ainsi que leurs camarades se sont inclinés lourdement par 104 - 64 à la fin du match, un remake de la finale de l’Afro basketball des moins de 18 ans. Madagascar termine ainsi à la 14ème place, sur 16 équipes engagées. Malgré la détermination des jeunes, la fatigue a trop pesé. Les Pharaons ont pris le dessus face à une endurance physique impeccable par rapport aux Malagasy. Pour ces derniers, la non-maîtrise des gestes techniques est due à la fatigue.
Aucune adresse au panier, le repli défensif ne correspond plus face à une défense physique et étouffante des Egyptiens qui n'ont laissé aucun panier facile. La faille malagasy reste sur la carence des joueurs remplaçants sur le banc hormis le trio Lova, Mathias et Donovan.
E.F.
Afin de mettre en place un cadre de concertation autour de la gestion des finances publiques, une cérémonie de signature des termes de référence du cadre de partenariat entre le Gouvernement de Madagascar, représenté par le ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et ses partenaires au développement, représentés par l’ambassadrice de l’Union européenne, Isabelle Dellatre, s’est tenue la semaine dernière au ministère de l’Economie et des Finances à Antaninarenina. Ce document détaille toutes les conditions de fonctionnement et les dialogues entre la partie nationale et les partenaires dans ce domaine. La pratique de la transparence budgétaire est à renforcer à Madagascar. En effet, la transparence budgétaire est caractérisée par l’accessibilité en temps opportun, facilement compréhensible et de façon systématique de toutes les intentions, des formulations et exécutions budgétaires pour les citoyens. La transparence constitue une composante importante de la bonne gouvernance. Elle est le garant d’un développement économique plus inclusif, et d’une lutte plus efficace contre la pauvreté grâce à une meilleure utilisation des ressources publiques, en particulier pour les groupes les plus vulnérables. Ainsi, la transparence, la redevabilité, et l’amélioration de l’administration publique figurent parmi les objectifs de cette collaboration qui sont englobés par le renforcement d’un dialogue régulier, franc et constructif visant à assurer l’efficacité, la coordination et l’alignement des appuis proposés par les partenaires avec les priorités du Gouvernement en matière de réforme des finances publiques.
Réforme
Ce programme permet un partage d’information, d’expérience et un échange de vues sur l’état d’avancement des réformes et du cycle budgétaire en cours, les résultats d’études et de diagnostics tout en renforçant la confiance entre les parties, en assurant la convergence des efforts et en offrant un espace d’échange permettant l’expression des points de vue et des préoccupations de chaque institution. Avec ce partenariat, les PTF continuent leur contribution dans l’amélioration de la performance du domaine de la gestion des finances publiques du Gouvernement malagasy. D’une part, l’élaboration trimestrielle d’un tableau synthétique actualisé des appuis en cours d’exécution et en cours de préparation est importante afin de donner une vision globale des appuis et ainsi, faciliter la coordination des efforts communs. D’autre part, le partage semestriel des informations sur les appuis budgétaires prévus pour les années suivantes est primordial pour les inclure à l’avance dans le processus de budgétisation et de planification budgétaire du Gouvernement. Le Gouvernement malagasy, pour sa part, s’engage à fournir un rapport annuel de mise en œuvre du plan d’action des réformes des finances publiques, de mettre en place un système de suivi des résultats et d’ouvrir les discussions sur les finances publiques en général. Les deux parties s’engagent, par cette signature, à favoriser l'utilisation des structures nationales ou des experts nationaux pour la réalisation des objectifs, avec un appui institutionnel et un renforcement des compétences de la part des partenaires.
La rédaction