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Un second concert réussi. C’est ce l’on pourrait qualifier du show effectué par le groupe JS Twins. Rappelons que son premier concert au pays qui s’est tenu l’an dernier semblait être un fiasco. La deuxième tentative était réussie, puisque c’était dans une salle bien enflammée de l’Institut français de Madagascar (IFM) que le duo a donné un concert. Dans un décor de bonne ambiance côté lumière et scénique, composé de jeunes spectateurs, même si la salle n’était pas pleine à craquer, les chanteurs ont tout de même accepté le défi et de réaliser le show.
Pour ce grand rendez-vous, les deux frères jumeaux ont choisi de faire les choses en grand. Ils ont été accompagnés par des musiciens, danseurs et choristes. Dès le lancement des premières notes, l’assistance s’est mise à danser et à fredonner les morceaux du groupe. Au total, les deux chanteurs ont joué une vingtaine de titres. En outre, c’était une occasion pour le public d’entendre sur scène leur tube intitulé « Resim-pitia » ou encore leur titre phare « Avelao ».
En tout, pour cette deuxième retrouvaille, le duo a réservé un concert digne et à la hauteur de l’attente des mélomanes malagasy. Les jumeaux Malala et Alain Mathile sont plus connus sous leurs noms de scène Jayzo et Slimjee. Et leur particularité, c’est que malgré le fait qu’ils résident en France, ils chantent couramment en langue malagasy. Pour preuve, leur premier single intitulé « Naningnenako » est écrit en malagasy dans toute sa splendeur. Une œuvre qui a été accueillie avec un tel enthousiasme au sein de la diaspora et par les mélomanes de la Grande île. D’ailleurs, plusieurs personnes qui sont venues au concert connaissaient par cœur les paroles de leurs chansons. Bref, les jumeaux ont donné le meilleur d’eux-mêmes.
Effectivement, Malala et Alain Mathile attendaient ce moment depuis longtemps, celui de rencontrer le public de la terre de leurs ancêtres. A noter que la soirée s’est poursuivie avec un concert « After show » qui s’est déroulé au Kudéta Urban Club, Anosy. Les jumeaux ont  achevé leur concert en prenant des photos avec le public. Un spectacle que ce dernier n'est pas prêt d'oublier.
Si.R

Une nouvelle page de l'histoire s'ouvre pour le diocèse de Morondava. Monseigneur Jean Nicolas Rakotojaona a été consacré évêque au cours d'une messe dirigée par Monseigneur Marie Fabien Raharilamboniaina, Ordinaire de ce diocèse et principal consécrateur. La cérémonie s'est tenue hier au terrain du collège Saint-Paul Namahora, Morondava. La ville a été en fête depuis le début de la semaine. Tout au long du trajet, il a été accueilli en fanfare par la population.
Mgr Jean Nicolas Rakotojaona a été nommé par le Saint-Père François comme évêque auxiliaire du diocèse de Morondava, le 19 mai dernier. Il lui attribue le siège titulaire de Dragonara. Il est le premier évêque auxiliaire de ce diocèse depuis sa création en 1955. Avant de prendre sa nouvelle responsabilité, il est le recteur du Grand Séminaire de Philosophie Saint-Paul Apôtre à Antsirabe.
Né le 18 janvier 1973 à Anosy-Avaratra, Mgr Jean Nicolas Rakotojaona est entré au Grand Séminaire de Philosophie Saint-Paul Apôtre et a poursuivi ses études de théologie au Grand Séminaire Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus. Il a été ordonné prêtre le 3 août 2002 pour le clergé d'Antananarivo.
Entre 2002-2004, il a exercé comme vicaire paroissial dans la zone d'Ihazolava et effectuait des études en vue d'une maîtrise en philosophie de la religion à l'Université catholique de Madagascar. De 2004-2006, il a été vicaire à Andohatapenaka et Ampefiloha, puis curé à Ambanidia entre 2009 et 2011.
Il a été successivement recteur du Séminaire propédeutique Victoire Rasoamanarivo, professeur de doctrine sociale de l'Église à l'Institut supérieur de technologie d'Antananarivo et de philosophie au Petit Séminaire de 2006 à 2009. Plus tard, de 2011 à 2017, il a effectué un doctorat en théologie à l'Université de Fribourg (Suisse). Après son doctorat, il a été nommé vice-recteur du Grand Séminaire de philosophie Saint-Paul Apôtre. Depuis 2018, il est recteur du même Grand Séminaire.
Anatra R.


A l’approche de la 11è édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), dont la cérémonie d’ouverture est prévue le 25 août prochain, l’inquiétude prédomine auprès des différentes parties prenantes. En cause, les retards dans l’organisation de cet événement.
A seulement 53 jours de ce coup d’envoi, les regroupements officiels des athlètes, moment clé pour favoriser les échanges et la cohésion entre les athlètes des différentes fédérations, n’ont pas encore débuté dans leur intégralité. Cette situation pourrait nuire à l’ambiance générale et à l’enthousiasme ainsi qu’au niveau sportif intrinsèque des participants. Les fédérations concernées par les 17 disciplines retenues se débrouillent chacune dans leurs coins. La plus grande inquiétude concerne les sites sportifs qui accueilleront les épreuves.
Du Palais des Sports et de la Culture aux gymnases de Mahamasina et d’Ankorondrano, en passant par le complexe sportif de Vontovorona, les infrastructures sont à l’heure actuelle loin d’être prêtes à accueillir les différentes disciplines sportives. Alors que le Conseil des ministres du 7 juin a validé l’octroi de subventions pour le Comité d’organisation de ces Jeux, les travaux de réhabilitation qui devaient commencer depuis longtemps, semblent au point mort, suscitant ainsi des inquiétudes quant à la capacité de Madagascar à organiser l’événement dans les délais impartis.
La Ville des mille Antananarivo qui sera le théâtre de cette compétition régionale d’envergure doit-elle aussi faire face à plusieurs défis à cet instant. Des routes restent en mauvais état, les problèmes d’électricité sont quotidiens et les défis de gestion de déchets, restent à solutionner au risque de créer des désagréments aux participants et pour préserver l’image du pays hôte.
A l’heure actuelle, seules les identités de ces Jeux, notamment le slogan : « la victoire dans l’unité et la diversité », le logo, qui constitue l’emblème de la solidarité des îles de l’océan Indien, ainsi que l’hymne sont bouclés. Faut-il pourtant souligner que les enjeux vont au-delà de l’évènement même. Les Jeux des îles peuvent servir de tremplin pour d’autres opportunités, sportives, touristiques, économiques voire politiques…Il est donc impératif que toutes les parties prenantes  intensifient leurs efforts pour accélérer les préparatifs. Le temps presse. La tenue des JIOI dans le pays qui était censée être une source de fierté risque de devenir un sujet de préoccupation et de déception.  A moins de deux mois du début des Jeux des îles, la pression se fait sentir sur les épaules des organisateurs.
La rédaction


Des milliers de Malgaches possèdent la double nationalité, Malgache-Française, Malgache-Indienne, voire la triple nationalité. De nombreuses raisons peuvent motiver l’acquisition d’une deuxième nationalité.Pour beaucoup, c’est le côté « voyages » qui prime, facilité par le passeport français.
Ce qui est sûr, c’est que, pour le moment, la loi française n'exige pas qu'un Français ayant acquis une autre nationalité renonce à la nationalité française. Par exemple : un Britannique ayant acquis la nationalité française conserve sa nationalité britannique. Et un Français ayant acquis la nationalité britannique conserve sa nationalité française. Il devrait en être de même donc pour un Malagasy.
Pourquoi cette levée de voile ?
Depuis quelques semaines, il existe une polémique sur la double nationalité du Président de la République Andry Rajoelina. Des documents indiquant que le numéro un du pays aurait acquis la nationalité française, en 2014, ont été diffusés sur les réseaux sociaux il y a quelques jours.
En 2013, marquant la fin de la période de Transition, Andry Rajoelina est redevenu un simple citoyen. Il a demandé la nationalité française par naturalisation. C’est aussi simple que cela car, entre 2014 et 2018, Andry Rajoelina et sa famille ont bien vécu en France.
Mais il est dit que des créatures comme Fanirisoa Ernaivo, ayant pourtant suivi des cours de droit, existent et existeront toujours. Et seront toujours relayées par les médiaboliques français que sont « Le Monde », Rfi, France 24 et TV5. A quelques mois de l’élection présidentielle de 2023 à Madagascar, voilà que le 16 juin 2023, le parti MMM de Hajo Andrianainarivelo sort une fausse vérité qui va entrainer toute une série d’interprétations comme pas possible, pour tenter d’empêcher l’actuel Président de Madagascar de se présenter à cette élection.
Il est écrit dans ce communiqué du MMM du 16 juin 2023 « Ny MMM dia manaja ny fahafahan’ny tsirairay hisafidy ny zom-pireneny, saingy ny asan’ny Filohampirenena dia natao ho an’ny mizakazom-pirenena malagasy irery ihany ». Traduction : Le MMM respecte la liberté de tout un chacun de choisir sa nationalité, mais le poste de Président de la République n’est réservé qu’aux candidats qui n’ont que la nationalité malagasy Uniquement.
Faux, archi-faux !  L’article 46 de la Constitution de la IVe République, accepté par référendum le 11 décembre 2010, indique sans aucune interprétation que :
Chapitre premier. Du Président de la République.
Article 46.
Tout candidat aux fonctions de Président de la République doit être de nationalité malagasy, jouir de ses droits civils et politiques, avoir au moins trente-cinq ans à la date de clôture du dépôt des candidatures, résider sur le territoire de la République de Madagascar depuis au moins six mois avant le jour de la date limite fixée pour le dépôt des candidatures.
Du coup, tous les esprits brillamment mats (voulant à tout prix casser du Rajoelina depuis des décennies !), se sont rabattus sur l’article 42 du code de la nationalité malagasy qui dit :
Art. 42 - Perd la nationalité malgache, le Malgache majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère.
Il faut préciser que cet article 42 a été rédigé par des législateurs français, inclus dans l’Ordonnance n° 60 - 064 du 22 juillet 1960 portant Code de la nationalité malagasy, au lendemain du retour de l’Indépendance de Madagascar. Il y a certainement une louche raison -que j’éviterais d’interpréter- à l’instar de l’article 1 du Décret n° 60-555 du 1er avril 1960 concernant les îles dépendant alors de Madagascar, signé par le Général de Gaulle…Article 1. Les îles Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India sont placées sous l'autorité du ministre chargé des départements d'outre-mer et des territoires d'outre-mer.
Et tous les « opposants » ont jubilé ! Car, pour eux, dans leur esprit obtus guidé par la haine et la jalousie, Andry Rajoelina ne pourra pas se présenter à l’élection présidentielle de cette année 2023. Et même Fanirisoa Ernaivo (un cas très… particulier, qui se taira lorsqu’elle aura la nationalité française tant espérée…) en a oublié la hiérarchie des normes, théorisée par le juriste austro-américain Hans Kelsen (1881-1973). A croire que ces gueulards se prétendant magistrats, avocats et tralalala, n’ont pas appris cela. Leçon :

C'est quoi la primauté de la Constitution ?
Dans la hiérarchie des normes telle qu'établie par Hans Kelsen, la Constitution est la norme suprême.
Qu'est-ce qui est au-dessus de la Constitution ?
La suprématie de la Constitution est effective quand il existe un contrôle de constitutionnalité. Dans certains pays, tout tribunal peut procéder à un tel contrôle, tandis que d'autres confient cette fonction à une juridiction spécialisée, qui a rang de cour constitutionnelle.

Quel est le rapport entre l'État et la Constitution ?
La Constitution organise les pouvoirs publics composant l'État en séparant le législatif, l'exécutif et le judiciaire afin de permettre l'équilibre des trois différents pouvoirs.

Une constitution n'est pas une loi comme les autres : c'est la « loi des lois ».
Une fois adoptée, elle peut être modifiée seulement en respectant les conditions mentionnées dans son propre texte. Ce mécanisme s'appelle une « formule d'amendement » et la différencie de toutes les autres lois.

A Madagascar, il existe -pour les amnésiques- la HCC (Haute Cour constitutionnelle). Et elle ne va pas tarder à se manifester, comme c’est écrit plus haut. A votre avis, qu’elle sera sa décision concernant cette histoire de double nationalité ? Attendre et voir.

Le cas de la double nationalité du Président Andry Rajoelina n’est pas isolé sur le continent africain. Ces créatures citées pêchent par omission. Je ne prendrai que deux exemples, d’un pays anglophone, évidemment : le Liberia.

Il y a eu Ellen Johnson Sirleaf. Prix Nobel de la Paix en 2011. Elle aura été la première femme élue Présidente de la République en Afrique. Elle a dirigé le Libéria de 2006 à 2018, tout en possédant également la nationalité américaine.

La personne qui a succédé à Ellen Johnson Sirleaf, est George Weah, Président de la République du Liberia, depuis le 22 janvier 2018 (élu le 26 décembre 2017). Ancien footballeur de l’AS Monaco (1988-1992) et du PSG (1992-1995), il possède la double nationalité libérienne et française. Son fils, lui, joue pour la sélection nationale de football des Etats-Unis, avec laquelle cet attaquant du LOSC FC a d’ailleurs joué la dernière Coupe du monde de football au Qatar. Certes, des critiques existent face à cette situation mais pas de manière aveugle et aveuglée comme à Madagascar.

Si j’élargis cette notion de double voire de multiple nationalité, il y a le cas de Nelson Mandela, issu du peuple Xosa (et non zoulou comme on pourrait le croire), l’homme qui a abattu le régime raciste de l’Apartheid en Afrique du Sud. Bien que cela ait été à titre honorifique, saviez-vous que Madiba était citoyen, à part entière, des pays suivants, à partir de l’année entre parenthèses ? Italie (1982) ; Grèce (1983) ; Brésil (1985), Canada (2001. Il n’avait nul besoin de visa pour s’y rendre.

Enfin, il faut dire que pour nombre d’Africains, incluant les Malagasy, « la recherche d’une nationalité occidentale s’apparente à un saint Graal ».En effet, c’est l’occasion pour ceux qui en détiennent une de profiter des avantages que n’offrent pas la détention de nationalités africaines. Les dirigeants possédant une nationalité occidentale bénéficient donc d’avantages qui relèvent essentiellement de leur confort personnel… » (in « Revue politique africaine 2020 », page 3)

Alors ? Ben, circulez, y’a rien à voir ! La célébration du 26 juin 2023 dans tout Madagascar a prouvé que ce ne sera jamais Facebook, avec sa cohorte de lâches anonymes, qui reflètera les réalités vraies existant dans la Grande île de l’océan Indien. En tout cas, certaines personnes de l’entourage proche du Président Rajoelina ont tout intérêt à se cultiver au lieu de montrer et démontrer, au fil du temps, que seuls le poste et les avantages qui y sont liés les intéressent. C'est, hélas, ce non-professionnalisme qui les pousse à faire un zèle vraiment douteux et dangereusement approximatif à la longue, pour l'image même du Président Rajoelina.

Enfin, lorsque le pouvoir français va durcir l’acquisition de la nationalité française, il faudra remercier toute cette clique qui est (haïe) et parait mais sans aucun devenir. C’est ma trilogie de l’Etre, Paraitre sans Devenir. Heu, moi ? Je n’ai qu’une nationalité, malagasy, même si ma grand-mère maternelle était Française par décret et que mon père, gérontologue, était officier dans l’armée française. Le plus marrant, est que, lorsque j’ai besoin d’un acte de naissance, j’écris au service de l’Etat-civil à Nantes, France. Acte que je dois récupérer à l’ambassade de France, ici à Antananarivo. Cela, sans être citoyen français.

C’est fou, non ? En tout cas, tout ce ramassis « d’opposants » et de « je-sais-tout sans vraiment rien savoir » réagissent comme des affranchis qui ignorent ce que ce mot même signifie.

Dossier de Jeannot RAMAMBAZAFY







Jusqu'à présent, personne n'a réussi à percer le mystère à propos de la mort d'un petit garçon de deux ans à Ambatosoratra, District d'Ambatondrazaka. Son corps fut retrouvé sur un plan d'eau de la Région, le 27 juin dernier. Si bien qu'il serait encore trop tôt de dire qu'il s'agissait d'un infanticide ou bien d'un accident. Pour le moment, il y a un suspect dans l'affaire. Il s'agit d'une inconnue qui est actuellement placée en garde à vue dans les bureaux de la Gendarmerie. Cette femme est celle qui a passé la soirée du 25 juin dernier chez les parents du petit garçon. La dame en cause n'était pas la seule à venir chez cette famille car elle était en compagnie de son ami, selon l'information. Et justement, ce dernier serait celui que les gendarmes recherchent actuellement.

Mais après l'éclatement de l'affaire, les proches de la victime ont repéré la femme suspecte à Antokazo, Manakambahiny Est et l'y ont arrêtée avant de la conduire à la gendarmerie.

« La seule chose qu'on puisse dire sur cette affaire, c'est qu'un suspect est actuellement placé en garde à vue. Et que la Gendarmerie cherche encore une autre personne. A part cela, tout relève du secret de l'enquête », a noté une source auprès d'une unité de la Gendarmerie régionale. En attendant que les enquêteurs tiennent une piste, toute une zone d'ombre plane encore sur cette triste affaire. Car la question qui se pose c'est de savoir qu'est-ce qui aurait dû se passer dans ce foyer durant les festivités du soir du 25 juin dernier, au point que les parents du petit garçon semblaient n'être pas en mesure de voir ce que ce dernier a fait, encore moins leurs invités d'un soir.

Franck R.

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La une du 01 juillet 2023


Les jeunes Ankoay s'inclinent 60-72 face aux Sud-Coréens, lors de leur premier match de classement  dans cette Coupe du monde de basketball U19 à Debrecen, Hongrie.
Malgré une bonne phase de jeu, collectivité et agressivité, les Ankoay battent de l’aile et la finition reste fébrile.
Les Coréens exploitent les mains actives malagasy en faute et creusent l’écart avec les lancers francs avant la pause. Les Ankoay offensivement portés par  Donovan Rakotonanahary (13points), Mathias M'Madi (12 points) et Lovasoa Andriatsarafara (12 points) semblent en difficulté pour retrouver leur envol.
 Le trio retrouve son tandem mais ne profite pas totalement du jeu des Coréens qui jouent en dehors de la zone, sans intérieur.
Avec un engagement physique plus performant, les jeunes Ankoay n’arrivent pas à retrouver leur confiance en soi devant le panier avec des pertes de balle excessives. Dans l'autre camp, l’adresse au panier profite aux Sud-Coréens pour sanctionner les Ankoay.
Après le troisième quart-temps, Madagascar continue de courir après le score face à la Corée du Sud (44-55). L’écart de 5 paniers a été maintenu jusqu’au bout de la rencontre.
Il reste encore un dernier match pour les Ankoay pour se relancer. Un dernier match de classement que les protégés de coach Mémé auront ce samedi 1er juillet à 18 h, face au pays hôte de la compétition, la Hongrie, qui s'est inclinée,  hier, face à la Chine 76-66.
L’Espagne tombeur de l’Argentine (85- 47), la Turquie vainqueur (97-73) contre  le Canada, Etats-Unis, les  bourreaux du Japon (105-61) et la France vainqueur de la Serbie ont validé leurs tickets pour les demi-finales.
Elias Fanomezantsoa

 

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Holà !


Que les puériles hostilités cessent ! Proches ou opposants au régime, sympathisants ou détracteurs, il est temps de passer aux choses sérieuses. Ni les flagorneries des gens de la Cour, ni les cris de haine sinon de la jalousie ne feront jamais avancer le pays. Holà !
Larousse définit, en substance, le mot « Holà » par un « appel à arrêter ou à cesser quelque chose ». En effet, il va falloir mettre le holà à tous ces verbiages insensés qui ne riment à rien à certaines choses de constructif, de mûr ! La récréation est terminée ! Les enfantillages de petits gosses dans la cour tirent à sa fin.
Des fois, certains acteurs politiques des deux camps semblent oublier ou ignorer qu’ils sont tous citoyens de l’un des pays les plus pauvres du monde. Il y a des débats plus urgents et plus prioritaires que les bla-bla de… pâquerettes. Jusque-là, nous n’avons pas eu droit à des débats contradictoires sur la manière de conduire les affaires nationales. Aucun programme de société ni un plan de redressement en contre-pied avec l’IEM ou tout au plus en contre partie avec les XIII Points du « Velirano » n’émerge. Faudrait-on rappeler que « l’anti-Rajoelina », motivé par la haine ou la jalousie, n’est pas du tout un Programme de société ni un Plan de sauvetage. Tout juste un cri de détresse de quelqu’un qui ne maîtrise pas les minima de la technique de la nage mais qui s’aventure à plonger en plein océan. Une bêtise d’adulte inconscient et irresponsable !
Avoir choisi de devenir citoyen d’une telle ou telle nation ne peut pas être assimilé à une bourde ou à une erreur quelconque. C’est un choix que le concerné doit tout simplement assumer et… basta ! Le Code nationalité de 1945, de l’époque coloniale, n’entre plus en vigueur dès lors que le pays accède à l’indépendance. Et même, certaines lois ou encore un certain code de conduite valables en début du retour à la souveraineté nationale tombent, de soi, en désuétude cinquante ou soixante ans plus tard. Tout simplement en raison de commodité ou d’évolution des réalités. Le Code la route des années 40 ou 60 n’est plus d’actualité aux années 2000. Tout change et tout évolue ! A chacun de suivre sensément et intelligemment le cours de l’Histoire. Certains adages populaires d’antan ne s’adaptent plus au mode de vie du temps présent. Le « Mora mora » de nos Ancêtres ne cadre plus avec les exigences d’aujourd’hui. Et ainsi de suite !
L’heure de la prise de conscience a déjà sonné depuis belle lurette. La mobilisation nationale pour la relance de l’économie a pris trop de retard. En cause, nos débats stériles et nos comportements d’enfants gâtés à la longueur de l’année. Au Gouvernement, il faut retrousser les manches et descendre sur terrain et travailler de concert avec les forces vives de la Nation. Au Parlement, il incombe aux élus de mettre le holà à des gestes non conformes à l’éthique d’un homme ou d’une femme intègre sinon à des attitudes contraires aux intérêts supérieurs de la Nation.
Les échéances électorales approchent à grand pas. Le peuple a hâte d’être mis au parfum quelle solution les postulants à la magistrature suprême du pays lui soumettent-ils ?
Ndrianaivo



Un événement qui a attiré le public, surtout les amateurs de la photographie et de la culture malagasy. L’exposition baptisée « Fady kambana » » ou « Les jumeaux maudits » de Mananjary, réalisée par le photographe Christian Sanna et qui s’est tenue à l’Institut français de Madagascar (IFM), situé à Analakely, s’est achevée hier avec une note positive. Une exposition qui a ouvert ses rideaux depuis le 6 juin dernier. Etudiants, universitaires, travailleurs… ou encore des photographes, ils étaient nombreux à avoir répondu à l’invitation de Christian Sanna. « C’est la deuxième fois que je suis venu. Et aujourd’hui, j’ai ramené quelques camarades de classe. Mon but est de les faire ressentir ma première impression lorsque j’ai vu ces clichés, mais également de leur faire découvrir que ce genre de tradition existe encore dans la Grande île », s’enthousiaste Fanevasoa Maholitiana, une jeune lycéenne.
Rappelons que grâce à cette exposition, le photographe Christian Sanna met en lumière une nouvelle vision de ce sujet bien connu à Madagascar à travers une série de portraits familiaux. Plutôt que de représenter le « Fady » sous l’angle de la tristesse, il a mis au premier plan ces familles en tant que pionniers du changement. Ces photographes qui s’inspirent des portraits familiaux traditionnels mettent en avant la relation qui unit la mère et ses enfants afin de montrer l’opposition ridicule entre l’amour maternel et la peur de l’interdit. Autrement dit, les clichés mettent en avant les mères qui ont choisi de défier le tabou sur les jumeaux en gardant leurs enfants, au risque d’être bannies de leur communauté. A noter que chez l’ethnie « Antambahoaka » de la côte sud-est, dans la Région de Mananjary, élever des jumeaux est encore interdit. Cette pratique ancestrale, toujours en vigueur, consiste à rejeter les jumeaux à la naissance ou à les abandonner.
Us
Les chefs traditionnels de tribu appelés « Ampanjaka », encore attachés à cette tradition, continuent perpétuer cette pratique, au mépris des conventions et traités sur les droits des enfants, tous ratifiés par les autorités malagasy. Cependant, depuis quelques années, certaines mères ont décidés de rompre l’interdit en gardant leurs enfants, quitte à être mises à l’écart au sein de leur communauté. Par amour pour leurs enfants, ces mères courent le risque d’être rejetées par leur conjoint, leur famille et la communauté, exclues du tombeau familial, les mettant ainsi dans une grande précarité qui alimente d’autant plus une croyance liée à la malédiction. 
Il faut souligner que ce travail fut réalisé en 2013 en partenariat avec l’association « Tsy manary zaza » dont les membres sont composés de mères de famille. Ladite association a été mise en place grâce à l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), et cela afin de défendre les droits des enfants et d’aider les parents à élever leurs jumeaux. La plupart de ces mères suivent des formations dispensées par le PNUD pour apprendre à subvenir aux besoins de leur famille et à retrouver des conditions de vie plus décentes.
Si.R

Deux semaines. Il ne faudra plus attendre que quinze jours, à compter d’hier, pour que le pacte de l’industrialisation entre le secteur privé et le secteur public soit signé en plus de la mise en place du Conseil national de l’industrialisation de Madagascar (CNIM). Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC) - avec sa casquette d’entrepreneur - a annoncé ce délai lors de la clôture de l’atelier dédié à la validation du pacte de l’industrialisation au Novotel. Et mis en avant l’importance de cette étroite collaboration et  volonté commune dans cette grande démarche pour le développement du secteur industriel à Madagascar. « Auparavant, je n’ai pas encore ressenti cette solidarité actée par un pacte entre le secteur public et le secteur privé », a-t-il souligné. Le MICC a également félicité tous les participants pour leur enthousiasme d’avancer et réussir ensemble car cette solidarité apporte une grande opportunité de développement pour le pays. « Si les deux parties ne se joignent pas, le développement économique et industriel sera quasi impossible », a affirmé ce responsable. L’atelier de validation de ce pacte, durant lequel les échanges ont été fructueux entre les ministères et les groupements du secteur privé concernés par les filières stratégiques à savoir le textile et l’habillement, les huiles essentielles, l’industrie minière, l’agro-business et l’énergie renouvelable, s’est étalé sur 2 jours à Alarobia.
Contribution au PIB
Après une large lecture tournante des acteurs, le pacte de l’industrialisation sera signé par les parties prenantes dans les 15 jours qui suivent et en parallèle à cela, le Conseil national de l’Industrialisation de Madagascar va également être mis en place. Le CNIM sera une structure totalement indépendante et tous les signataires du pacte y seront représentés. Cette structure aura comme rôle principal de contrôler et de suivre la mise en œuvre du pacte acté par les parties prenantes dans le développement de l’industrialisation de Madagascar. Cet atelier fait partie intégrante de l’appui technique apporté par le Projet d’Appui à l’industrialisation et au secteur financier (PAISF) au sein du MICC et organisé avec l’EDBM. Le secteur privé œuvrant dans le domaine des 5 secteurs clés a été fortement représenté entre autres par le GEM (Groupement des Entreprises de Madagascar), SIM (Syndicat des Industries de Madagascar), FIVMPAMA (Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy), GEFP (Groupement des Entreprises Franches et Partenaires), GEHEM (Groupement des Exportateurs d’Huiles Essentielles de Madagascar). Par ailleurs, le pacte s’inscrit dans un développement stratégique à long terme jusqu’en 2040. L’un des objectifs est que l’industrie puisse contribuer à l’augmentation du PIB à 30% près. La mise en place du Fonds national de développement de l’industrie figure également parmi les engagements inscrits dans ledit pacte.
La Rédaction

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Editorial

  • De la lecture
    La lecture revient de loin ! Des initiatives pour la promotion de la lecture se multiplient. Ici, on distribue des livres. Là, on encourage les élèves à lire. Ailleurs, on réhabilite des bibliothèques scolaires et on s’active à des dons de livres pour « meubler » ces centres de lecture. Et d’après les constats relevés, les élèves notamment ceux des classes primaires commencent à retrouver le goût de la lecture ! Toutefois, le chemin à parcourir est encore loin.

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