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Et de quatre. Mathieu Andrianjafy était le plus jeune pilote champion de Madagascar des rallyes, 22 ans, à son premier titre en 2007. 16 ans après, il inscrit un nouveau record en devenant un des pilotes les plus titrés de Madagascar avec quatre championnats dans son escarcelle.
Seul Joda Ranarivelo a réalisé une telle performance mais depuis qu’il a mis une parenthèse, non officielle,  à sa carrière, Mathieu est en passe de le dépasser et d’inscrire en gras son nom dans l’histoire des rallyes malagasy. Il lui suffira, facile à dire, de remporter un cinquième championnat de Madagascar. « Je ne vais pas fixer comme objectif principal pour la saison prochaine d’établir ce record. On verra », précise Mathieu Andrianjafy qui certainement ne veut pas mettre plus de pression sur ses épaules. Déjà qu’avec les combats de tous les jours livrés contre les jeunes loups aux dents longues à l’instar des frères Rasoamaromaka, Fred Rabekoto et autres… ne laissant plus de répit  au quadruple champion de Madagascar, courir deux lièvres à la fois ne figure pas dans son planning.
Lui qui a trusté le titre national en 2007, 2013 et deux années consécutives, 2022 et 2023. Mention particulière pour ce dernier dans la mesure où Mathieu Andrianjafy alias Zaza maditra à bord d’une Subaru N11 n’a remporté la moindre manche du championnat de Madagascar 2023 qui en comportait cinq. « Je crois que c’est la régularité qui a fait la différence au décompte final », analyse le champion de Madagascar en titre. Sur la seconde marche du podium à la manche inaugurale de la saison 2023 et au troisième rallye, il a terminé à la troisième et quatrième place respectivement à la deuxième et dernière manche du championnat de Madagascar de l’année en cours.
A 39 ans, Mathieu Andrianjafy présente un bilan éloquent dans le milieu du sport automobile notamment en rallyes avec  69 départs, 19 abandons, 4 titres de Champion de Madagascar, 2 titres de vice-Champion de Madagascar, 15 victoires, 34 podiums…
Rata

Les fortes vagues du lundi dernier a touché  997 personnes et a détruit ou inondé 367 maisons dans la Région du sud-est de Madagascar. Ce bilan a été officialisé par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Ce dernier a été dépêché sur les lieux du drame pour approfondir l’enquête. Le nombre de décès n’a pas encore été finalisé, vu que la recherche de deux personnes disparues à Morondava continue. Ainsi, le bilan reste à 5 morts et deux disparus pour l’instant. Il est à savoir qu’aucun décès ou de blessure grave n’a été évoqué dans les autres lieux.
Ce lundi-là, sept Fokontany dans 4 Communes ont été les plus durement touchés par la montée de la mer. La Commune de Saint-Augustin a enregistré le plus grand nombre de sinistrés avec  394 sans-abris. Viennent ensuite celle de Tsifota (294), Efoetse (244) et enfin la Commune de Beheloke qui a enregistré 60 sinistrés.
Les pertes économiques sont aussi considérables. Pour les pêcheurs, c’est surtout la perte de matériels de pêche qui pèse lourd. En tout, 291 matériels de pêche ont été perdus ou détruits dont 271 pirogues. A Efoetse, la somme de 4 millions d'ariary a été emportée par la marée. Il s’agissait d’une cotisation appartenant à une association locale.
Des boutres utilisés malgré le danger
En pleine alerte rouge, un boutre a bravé l’interdiction imposée par l’Agence portuaire  maritime et fluviale (APMF) à Morondava. Dans la nuit du 21 septembre, celui-ci a tenté de sortir par l’estuaire de Betania en douce, mais a subi la colère de la mer et a été percuté de plein fouet par les hautes vagues. L’embarcation a été engloutie. L’équipage est sorti sain et sauf et quelques marchandises ont été sauvées, avant que le bateau ne se retrouve au fond de la mer.
Avant cette catastrophe, quatre autres boutres ont filé entre les mailles de la sécurité en bafouant tous les normes de sécurité et les autorités locales.
Les effets du front, à l’origine de ces grosses vagues, dans le sud-est de Madagascar s’estompent petit à petit. Actuellement, les côtes malagasy sont revenues au calme. La hauteur des vagues est estimée entre 0,5 et 1,5 mètre.
Durant les trois jours à venir, aucune alerte n’a été émise par le service de météorologie malagasy. Néanmoins, la prudence reste de mise en haute mer.
Nikki Razaf

Alors que ses proches et l'opinion commencent à s'inquiéter vivement de la disparition subite et inexpliquée de Jeremia Famenontsoa Razafiharimanana, cet employé du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), l'affaire s'est récemment dénouée d'une façon plutôt positive. En effet, la victime, ayant dit être enlevée et après avoir fait l'objet d'un avis de recherche depuis deux semaines, a été finalement retrouvée saine et sauve à Antsiafabositra, une localité bordant la RN4, jeudi dernier.
Jointe hier, une source auprès d'une unité de la Gendarmerie de Maevatanàna était visiblement perplexe. Elle n'a confirmé ni infirmé l'allégation d'un kidnapping. "On ne sait vraiment pas ce qui s'est réellement passé. De toute façon, nous n'enquêtons plus sur l'affaire", a déclaré la source au niveau de cette unité de la Gendarmerie.
Aux dernières nouvelles, la brigade criminelle est venue à Antsiafabositra pour récupérer l'agent du BNGRC. Direction : Antananarivo où devra se poursuivre l'enquête, désormais l'apanage de la Police. Or, c'est là que le bât blesse ! Les différents services au niveau de cette entité, se murent dans le silence absolu, du moins jusqu'au moment où nous avons cherché à obtenir une quelconque confirmation. Ce qui fait que tout un mystère plane encore sur cette affaire.
Mais revenons sur les circonstances conduisant à la découverte des traces de l'employé du BNGRC déclaré porté disparu.
Tout a commencé vers 21h, jeudi, lorsque l'adjoint au chef d'Antsiafabositra a informé la Gendarmerie comme quoi des villageois ont ramené un inconnu dans son bureau. Du coup, les gendarmes ont interrogé l'inconnu, qui reconnait être un employé du BNGRC. Et qu'il aurait été enlevé par des inconnus, selon ses dires. Seulement, il affirme en même temps ne pas se souvenir comment ses ravisseurs l'ont emmené. Et qu'ils lui auraient bandé les yeux et couvert sa tête d'un tissu chaque fois qu'ils le conduisaient d'un endroit à un autre.
Et cet employé du BNGRC racontait encore qu'ils étaient trois à le conduire en voiture, un pick-up Mitsubishi blanc.
Et à un moment donné où ils devaient faire une pause pipi, l'agent du BNGRC affirmait avoir vu des tessons de bouteille avec lesquels il s'est servi pour se blesser volontairement les mains.
En voyant cela, les bandits l'ont abandonné sur place et qu'il aurait parcouru le chemin devant le conduire jusqu'à Antsiafabositra en 2h de temps.
Franck R.

L’art oratoire à l’honneur. L’un des uns événements très attendus de la Grande île. Le Slam national est un concours qui attire chaque année du public où la poésie se réinvente au rythme des battements de cœur des slameurs. Il s’agit également d’une vitrine pour les jeunes talents de Madagascar. Le top départ a été donné : la 14ème édition du concours  national de poésie orale,  art oratoire et déclamation est officiellement lancée. L’événement débutera ce jour à 14h à l’Alliance française de Tananarive (AFT), située à Andavamamba et se terminera le 30 septembre à l’Institut français de Madagascar (IFM), Analakely lors de la grande finale. Comme chaque année, des poètes performers venant des quatre coins de l’île et d’ailleurs vont célébrer la poésie et la parole libre. 10 villes, à l’instar d’Antananarivo, Antsirabe, Mahajanga, Toamasina, Antsiranana, Sambava, Antalaha, Taolagnaro, Toliara et Fianarantsoa ont déjà sélectionné les slameurs qui vont les représenter pendant l’événement. Et en tout, 20 poètes vont concourir pour devenir le champion de Madagascar et représenter notre pays à la Coupe du monde de slam 2024 qui se tiendra à Paris. Autrement dit, cette compétition vise à déterminer le vainqueur national pour participer au Mondial de slam. Le Slam national est une vitrine directe permettant aux jeunes talents de monter sur scène afin de faire découvrir leur savoir-faire, mais également de séduire les membres du jury et le public avec des textes originaux.
Programmation alléchante
Comme à chaque édition, l’organisateur Madagaslam et ses partenaires ont concocté des programmes alléchants pour satisfaire l’audience. A l’affiche de cette année, dans la soirée du vendredi 28 septembre, le public retrouvera Nicolas Séguy, un auteur-compositeur français riche de 3 albums en solo et d’un EP. Cet artiste est aussi connu dans le monde de la musique, grâce à sa collaboration avec des grands noms tels que Kery James, Grand Corps Malade ou encore Amel Bent. Il donnera un concert piano-voix, aux côtés de Hichim, le champion lors de la dernière édition.
Pour cette 14ème édition, le Slam national a aussi tenu à faire quelques innovations, en particulier la première participation de la ville d’Antalaha, ce qui témoigne que le mouvement gagne de l’ampleur et recouvre petit à petit tout le territoire malagasy. Viendront ensuite des ateliers et tournois entièrement féminins. Il y aura également une conférence-partage et une discussion en visioconférence avec le célèbre poète américain et fondateur du mouvement « Slam-poésie », Marc Smith, ainsi qu’une conférence-partage avec l’invité Nicolas Séguy. A noter que non seulement l’association Madagaslam fédère les poètes-slameurs de tout Madagascar, celle-ci organise aussi plusieurs événements dont le Slam national est le plus grand.
Madagascar compte aussi des associations locales qui travaillent afin que le mouvement continue de se développer. Par ailleurs, le slam a produit différents artistes célèbres et connus au pays, entre autres Epistolier, Gad Bensalem, Caylah, Na Hassi, Benson et bien d’autres encore.
Si.R

Si vous êtes fan de football et que vous rêvez de vivre une expérience unique et immersive au cœur de l'actualité sportive du continent,  SOKA Club est faite pour vous. Faites partie de la nouvelle ère du football africain. 

C'est la première plateforme en ligne qui vous permet de collectionner, d'échanger et de jouer avec des cartes numériques représentant les 54 nations africaines.

Escroquerie et abus de confiance. La section des recherches criminelles de la Gendarmerie de Toamasina à lancé un avis de recherche à l'encontre de Raherimalala Jeanne Yvonette, née le 21 décembre 1982 à Imorona, District de Mananara-Nord. Elle est une opératrice économique dans la Région de Toamasina. Motif : elle est impliquée dans une affaire d'escroquerie. 

Tout a commencé à bord d’un taxi-brousse « Bilomalaza » reliant Toliara et Ampanihy-Ouest, sur la route nationale n° 10. Douze bandits lourdement armés ont braqué ce camion de transport en commun, le 20 septembre dernier vers 16h, entre Andranovory et Vatolatsaka. Les 41 passagers ont été délestés de leurs biens, dont une somme totale de 29.132.000 ariary, 19 Smartphones et 10 clés, sans parler de divers objets de valeur. La perte des biens matériels s’ajoute au traumatisme grandissant dû au braquage.

Le trou béant au niveau du collège La Providence, sis à Amparibe, a enfin fait l'objet d'une réhabilitation après plusieurs semaines. C'est un grand « ouf » de soulagement pour les parents qui ont des enfants dans cet établissement.

En effet, l'effondrement de la chaussée est intervenu au pire moment, soit la rentrée des classes. De nombreux usagers utilisent cette ruelle pour emmener les enfants à l'école. En plus, les enfants peuvent accidentellement tomber dedans par inadvertance. « Bien que le trou ne soit pas très profond, il s'agit d'un canal d'évacuation d'eaux usées issues de la partie haute de la ville. Si l'eau est assez profonde, une noyade pourrait vite arriver. Nous sommes soulagés que la Commune urbaine d'Antananarivo ait enfin décidé de prendre les choses en main dans l'intérêt des gamins », a déclaré un parent d'élève.

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Il fait chaud !

« Il pleut dans la rue comme il pleut dans mon cœur ». Cette célèbre phrase, tirée du poème de Jean Jacques Rousseau (1762), nous inspire. Il fait chaud dans le pays comme il fait chaud dans l’arène politique.

En cette deuxième moitié du mois de septembre, la météo glisse tout doucement vers le chaud. La température monte de plusieurs crans. Le froid glacial de juin, juillet et d’août des Hautes terres centrales n’est qu’un mauvais souvenir. Les frileux retrouvent peu à peu leur joie de vivre. Mais attention, une autre adversité d’ordre climatique pointera son nez d’ici peu : la pluie ! Et soyons prêts à la recevoir. Le cauchemar des bas-quartiers sera de retour. Autorités et divers responsables doivent s’apprêter à « accueillir » les eaux. Le sinistre principe de travail, à savoir le « médecin après la mort », ne sera plus de mise ni toléré. Contrôle des canaux d’évacuation d’eaux usées et de pluie et renforcement des digues relèvent des actes à prioriser ! L’APIPA, l’autorité chargée de la Police, des contrôles contre les remblaiements, se doit de veiller au respect de la loi.

Pilier du secteur. La Foire internationale de l'agriculture a officiellement débuté à la zone Forello Tanjombato, marquant le début d'une semaine consacrée à la promotion du secteur agricole malagasy. Cet événement tant attendu offre une plateforme unique pour les agriculteurs, les entreprises agroalimentaires et les experts du domaine afin de partager leurs connaissances, d'exposer leurs produits et de discuter des défis et des opportunités du secteur. La cérémonie d'ouverture a été marquée par la présence d'éminents acteurs du secteur agricole et de personnalités influentes. Dans leurs discours, ils ont souligné l'importance cruciale de l'agriculture dans l'économie malagasy, insistant sur la nécessité d'investir dans ce secteur pour assurer une sécurité alimentaire durable et stimuler la croissance économique.

Fil infos

  • Affaire des Boeing 777 - L’un des inculpés avoue
  • Présidence du Syndicat des administrateurs civils - Rakotondramanana Solofotahiana plébiscité par ses pairs
  • Gouvernement - Un remaniement discuté dans les salons 
  • Affaire Ambohimalaza - Sept patients, dont la mère de Nombana, transférés à l’IMM Anosy
  • Actu-brèves
  • Présidence de la FJKM - Missions titanesques pour le pasteur Zaka Andriamampianina
  • Financement des grands chantiers routiers - Une délégation d'Abou Dhabi à Anosy pour accélérer les projets
  • Présidence de la FJKM - L’élection prévue ce soir à Taolagnaro
  • Actu-brèves
  • Autoroute Antananarivo-Toamasina - Le financement bouclé !

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Editorial

  • Céline s’en est allée !*
    Céline Ratsiraka, épouse Céline Marthe Velonjara, de son vrai nom et Céline pour les intimes, Première dame de la Deuxième République est partie pour un voyage définitif, rejoindre son défunt époux Didier Ignace Ratsiraka, ancien Président de la République Démocratique de Madagasikara (RDM), 1975 – 1991 et 1997 – 2002, décédé en 2021. Troisième d’une fratrie de cinq enfants de feu Pascal Velonjara, parlementaire de l’époque coloniale, parmi les fondateurs du Parti des Déshérités de Madagascar (Padesm) et de feue Berthe Kolohasina, Céline Velonjara épousa Didier Ratsiraka dans la chapelle de la cathédrale catholique de Diégo-Suarez par le père répondant au nom de Gaétan Armand Razafindratandra, futur et très influent cardinal de Madagasikara. A l’issue de cette union, le couple Ratsiraka a eu quatre enfants dont trois filles Olga, Sophie, Annick et un garçon Xavier. En tandem avec sa grande sœur Hortense, épouse de Raveloson Mahasampo, directeur général de la…

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