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Notre représentant à la Coupe du monde de slam-poésie n’est plus qu’à quelques marches du podium. En effet, durant sa première journée de compétition, Hichim a su séduire les membres du jury par ses mots. Il a mis le feu sur la scène du Temple de Belleville et passe en demi-finales du concours. Notre challenger poursuit donc son périple grâce à des notes positives de 8,9, une autre note de 9, une autre de 9,1 et enfin 9,5. Malgré une pénalité au temps sur son dernier texte, Hichim s’est distingué parmi les autres compétiteurs venus d’autres pays. 

Miser sur le capital humain. C’est par ce principe que se tient présentement les Assises de la Transformation digitale en Afrique (ATDA) au Novotel Ivandry. Cet évènement panafricain, co-organisé avec le ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et Télécommunications malgache, en est à sa douzième édition. Et ce, avec une programmation plus enrichie que les précédentes notamment avec la mise en place d’un village numérique pour deux jours d’Assises. « Le numérique pourrait représenter 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne d’ici 2030, il apparaît crucial de former les jeunes dans le secteur des nouvelles technologies. 

L’affaire concernant l’agression de trois clients d’un bar par des militaires, faits survenus mercredi soir dernier à Avaradoha, retient encore les esprits. C’est que les victimes ont dû être hospitalisées, depuis. L’une d’elles, un réparateur de frigidaires de son état, est le plus touché. Son visage n’était plus que sang. Hier matin, il a fallu le faire passer au scanner, et que son état restait stationnaire, selon une source militaire. Ses proches se seraient montrés inflexibles et auraient envisagé de porter l’affaire à un plus haut niveau. Le troisième civil blessé de cette agression est tiré d’affaire, et il aurait pu gagner son foyer depuis. Le ministère de la Défense nationale a assumé les soins de ces victimes. 


Le tronçon de route pour rejoindre le complexe sportif de la CNaPS à Vontovorona est actuellement en réhabilitation. Boueuse, pleine de trous d’eau et presque impraticable en saison des pluies et poussiéreuse en temps sec, cette route est l’accès principal pour ce site qui accueillera les prochains Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI). Le complexe sportif figure parmi les sites choisis pour la tenue de plusieurs compétitions et ce sommet sportif de la région que Madagascar va en être l’hôte d’ici 3 mois.

Comme l’a annoncé le Gouvernement malgache, les jeux se dérouleront du 25 août au 30 septembre. La cérémonie d’ouverture aura lieu le mercredi 23 août et la clôture officielle se tiendra le dimanche 3 septembre. L’accès au site sera donc facilité et rapide pour que les athlètes puissent se performer en toute quiétude et s’épargner des désagréments du trajet. Le tennis, le football et le handball sont les disciplines qui sont censées s’y dérouler.

Il est à savoir qu’en plus du complexe sportif de Vontovorona, des épreuves auront également lieu au Palais des sports et de la culture de Mahamasina, au stade d’Alarobia, au stade Barea de Mahamasina, aux gymnases d’Ankorondrano et de Mahamasina, au stade Maki d’Andohatapenaka.

Le ministère des Travaux publics est déjà à pied d’œuvre. Le terrassement est en bonne voie et la récupération des matériaux de recouvrement ou « matériaux sélectionnés » de la route au « gîte » a également commencé, malgré quelques désagréments de la part de fauteurs de troubles. Cependant tout est rentré dans l’ordre et les travaux continuent.

« Ce genre d’intimidations ne constitue pas un frein dans le développement de notre pays et nous incite même à redoubler d’efforts dans l’accomplissement de notre tâche », affirme le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, ministre des Travaux publics.

En plus de servir pour la cause nationale dans la bonne tenue des jeux des îles, pour les riverains, la réhabilitation de cet axe constitue une véritable aubaine.

« Adieu poussières et embourbement. Quand on emprunte cette route, pendant les périodes sèches, il faut avoir deux vêtements quand on part au travail, d’abord des habits « sacrifiés » pour subir la poussière et les vrais habits qu’on met pour le bureau. Sur cette portion, on est vite coloré en rouge brique et ce n’est qu’en rejoignant le bitume qu’on sort de l’enfer », témoigne un habitant de ce quartier.

Pendant la saison des pluies, même les véhicules tout terrain ont du mal à s’en sortir. Beaucoup de petites voitures s’embourbent souvent, à cause de la nature du sol qui est à la fois glissante et pâteuse, ou se font piéger par les trous d’eau.

Il va sans dire que cette réhabilitation enlève un grand poids pour les habitants qui vont en profiter même après la fin des jeux.

Nikki Razaf


La veille de l'Assomption, six arnaqueurs dont deux femmes, ont rejoint la maison centrale d'Antanimora. L'une des deux femmes mises en cause, et donc placée récemment ainsi sous mandat, est celle qui prétend être spécialiste pour importer des marchandises de Chine.
La dame accumule les plaintes sur son dos. Et ils sont une vingtaine à la poursuivre car des marchandises qu'elle leur a promises, il n' y avait que du vent.
La femme suspecte prétendait avoir une entreprise d'import-export à Analakely. Et elle n'a pas hésité à signer un contrat avec ses victimes. Pour endormir la méfiance de celles-ci, l'arnaqueuse fait légaliser le contrat tout en promettant de rembourser à 100% si jamais il n'y a aucune livraison. Or, c'était bien le cas car ses clients n'ont jamais reçu la marchandise prévue. Et que l'arnaqueuse trouve toujours le moyen à se défiler pour éviter de rembourser.
L'autre affaire louche, concernant des attributions de parcelles à des particuliers, implique cette fois-ci 10 suspects. Ces derniers qui agissent au nom d'une association baptisée Filefa (Fikambanana Leo Fahantrana),  ont collecté les cartes d'identité, les photos et l'argent des victimes.
Et ces derniers se comptent par milliers, soit 3760 personnes. Ils viennent d'Ivato et ses environs, de Paraky et d'Andoharanofotsy. Et le préjudice s'élève à 41, 3 millions d'ariary.
Traduit devant le Parquet le 16 mai dernier, les dix suspects dans l'affaire croupissent actuellement en prison, attendant leur prochain jugement au Tribunal.
La section des recherches criminelles de Fiadanana en charge de l'enquête, enjoint toutes les personnes ayant donné leurs cartes d'identité au Filefa à venir les y récupérer.
Franck R.


Le nom du gouverneur, le Général René de Roland Urbain Lylyson, est abondamment cité dans une nouvelle polémique. Pareillement pour celui de son fils prénommé Patrick. Le père et le fils perpètrent des abus, selon des dénonciations circulant sur les réseaux sociaux. D’autres responsables, dont des élus IRD, sont aussi trempés dans cette affaire qui défraie la chronique ces temps-ci.
Le haut responsable régional nie en bloc toutes ces allégations en les qualifiant d’intox savamment machinées par un officier général à la retraite. Celui-ci, dit-il, le déteste à mort et use de tous les artifices pour le discréditer. « Je suis depuis longtemps bien vacciné contre le dénigrement sous toutes ses formes », lâche le gouverneur de Sofia joint au téléphone.
L’affaire concerne une mine d’or au lieudit Androfianitolotra, au Fokontany d’Antanambe dans la Commune rurale d’Ambararata, District de Befandriana Avaratra. Il s’agit d’un terrain agricole appartenant à un certain Johnson qui l’a mis en valeur depuis les années 1970. Plusieurs pieds de vanilliers y poussent, entre autres.
Complicité
En décembre, la famille du maître du lieu a remarqué la présence du filon d’or sur le périmètre. L’existence d’une mine qui se révèle riche tend à se confirmer à partir de janvier où une vingtaine de grammes y ont été extraits. La présence du métal précieux ne fait plus aucun doute en mars où des centaines de grammes y ont été déterrés par le soin de la famille propriétaire.
L’information ainsi ébruitée a éveillé la curiosité culminant en ruée vers l’or. Plusieurs centaines voire des milliers d’orpailleurs ont rejoint l’endroit miraculeux. Le maire d’Ambararata, Jean Clébert Randriamalaza, avec la complicité d’un parlementaire et du gouverneur lui-même, les aurait incités à y venir. Des échauffourées ont éclaté et la destruction des cultures a eu lieu, ce qui a poussé les autorités à intervenir.
Le gouverneur en personne s’y est déplacé le 21 avril. Les responsables ont alors procédé à l’ouverture officielle de la carrière. En effet, le site fait partie du périmètre pour lequel Madagascar International Tak Mining Sarl a obtenu en mai 2008 un permis de recherche d’une validité de 5 ans. De source sûre, cette société n’a pas honoré les frais d’administration qu’elle devait à l’Etat. Ceci a entrainé l’annulation du permis de recherche.
Part du lion
Des consignes de sécurité et sur l’environnement ont été données aux intéressées. Mais, contre toute attente, une mesure d’expulsion extrajudiciaire a été prononcée à l’endroit de l’occupant traditionnel du lieu avec sa famille. Tant de faits prêtant à confusion se sont alors produits. Suivant des publications sur les réseaux sociaux, les détenteurs du pouvoir, dont des officiers, se sont partagé le gâteau. Le gouverneur et son fils auraient accaparé la part du lion.
Le fils est même accusé d’abus, de menace et d’intimidation en donnant des ordres aux gendarmes en service commandé. Une certaine presse d’Antananarivo a repris toutes ces versions largement commentées en ligne avec quelques recoupements. « Ce sont des histoires inventées. Il (Patrick, ndlr) a depuis longtemps exercé dans la mine. Mais il n’a jamais commis tous ces méfaits », défend le célèbre Général Lylyson.
Selon des sources sur le terrain, les détenteurs du pouvoir ont la mainmise sur la mine d’or, qui livre des quantités considérables, qui valent une fortune, en quelques jours seulement. Des kilos y auraient déjà été extraits ces dernières semaines. Face à l’injustice dont ils subissent, les propriétaires traditionnels du terrain où est localisée la mine sont obligés de se faire petits. Ils ont reçu l’ordre de ne plus toucher à leur propriété foncière.
Folie de grandeur
Le gouverneur a son mot à dire à ce propos. « Toutes ces informations sont fausses. Le calme règne sur la carrière. Elle est même un modèle dans toute la Sofia. De plus, elle n’est pas encore au stade de production. Seulement des gendarmes, dont un lieutenant qui travaille au groupement de Sofia, sont en guerre avec le maire pour le contrôle de la carrière », affirme-t-il.
D’après lui, ces soldats de la loi seraient les marionnettes d’un officier général retraité atteint de la folie de grandeur. Joint au téléphone, le maire en question a répondu en ces termes : « Je suis en déplacement. Je vous prie de me rappeler demain soir (mercredi, ndlr). Je vais d’abord me renseigner sur la situation réelle. De la sorte, j’aurai des informations à jour à vous livrer ».
Outre sa richesse, le gisement litigieux à Androfianitolotra joue un rôle écologique et socioéconomique important. Le secteur abrite des sources vitales pour les terrains agricoles aux alentours. L’irrigation de plusieurs centaines d’hectares de rizières en aval en dépend. Ces terrains agricoles sont désormais en danger. L’orpaillage met en cause leur protection naturelle.
M.R.

Passage à la loupe. Les représentants de la Chambre basse à Tsimbazaza ont mis une journée entière pour scruter les possibilités d’amélioration sur le projet de loi sur les investissements à Madagascar qui a été présenté récemment aux députés par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy.
Présentation ayant pour principal objectif de porter des modifications sur la loi actuelle datant de 2007 et qui peine à répondre aux demandes des
entrepreneurs actuellement. Il s’agit surtout de mettre en place une égalité des investissements entre les ressortissants locaux et étrangers. Ainsi, ce projet de loi est passé en travaux de commission avec quelques suggestions de modifications émises par les députés. Notamment sur le quota de recrutement qui doit limiter à 20% le nombre de ressortissants étrangers dans une entreprise afin de favoriser l’employabilité locale à compétences égales.
 Pour rappel, avec ce projet de loi, l’Etat s’efforce de mettre en place un environnement propice aux entrepreneurs. Dans cette optique, la nouvelle loi sur les investissements permettra à Madagascar de s’aligner sur les standards internationaux en matière d’investissement.
En effet, la refonte des textes régissant les investissements vise à instaurer un climat d’affaire attractif pour tout type d’investisseurs, qu’il soit local ou étranger à travers la garantie de sécurisation de leurs investissements.



Harmonisation

Le principe qui régit ce projet de loi réside ainsi dans le fait d’assurer un traitement juste et équitable des investisseurs malagasy par rapport à leur investissement tout en visant à harmoniser cette loi en matière d’investissement avec les autres textes déjà existants et qui régissent les différents secteurs d’activités à Madagascar. Puisque l’industrialisation du pays est un travail de longue haleine, cette loi va permettre de tracer une feuille de route sur la durée pour ne pas changer de cap à tout bout de champ. Avec les objectifs, les moyens à mettre en œuvre, avec la cohérence des actions comme fil conducteur. Ainsi, toujours de concert avec le secteur privé, les cinq secteurs prioritaires pour l’industrialisation ont été fixés. L’agro-business, le textile, l’industrie de transformations minières, les huiles essentielles, et les énergies renouvelables.
A rappeler que ce projet de loi a été discuté depuis quatre ans avec les acteurs du secteur privé, les partenaires techniques et financiers, les bailleurs de fonds à l’instar de la Banque mondiale et l’Union européenne. Il a aussi déjà été décidé en commission de réforme sur les droits des affaires et débattu en Conseil de Gouvernement. Depuis, les avancées ont été constatées sur les efforts d’amélioration du climat des affaires locales dans le pays.

La rédaction

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Démarrage en trombe !


Le doute s’efface. Les Jeux des îles, 11eme édition, auront bel et bien lieu à Madagasikara le mois d’août prochain. Les « Jeux des îles sceptiques » feraient mieux de revoir leur copie et corriger le tir. Les tenants du pouvoir n’ont, à aucun moment, laissé planer le doute. Au contraire, ils ont rassuré l’opinion que les « Jeux des îles » se tiendront effectivement dans la Grande île, selon la date prévue et suivant le calendrier établi.
En dépit d’un certain retard, les préparatifs démarrent en trombe et vont apparemment bon train. Mieux vaut tard que jamais ! Qu’on se le dise que les préparatifs aient déjà eu cours dès le début de l’année. Depuis le mois de février, cinquante et un athlètes de différentes disciplines, assistés de deux accompagnateurs, effectuent des stages de perfectionnement en Chine. Entre autres, 16 pour l’athlétisme, 15 pour l’haltérophilie, 9 respectivement pour le badminton, le tennis de table. Par ailleurs, dans le cadre de la coopération entre l’ambassade de Chine et le ministère de la Jeunesse et des Sports, des experts chinois vont atterrir dans le pays et cela afin de peaufiner les préparatifs de nos athlètes. Etant entendu que la Grande île s’ouvre à d’autres partenaires, des nageurs malagasy iront effectuer des stages en Thaïlande.
Le gros lot qui conforte effectivement le démarrage en trombe des préparatifs de la partie malagasy, en vue des compétitions des Jeux des îles du mois d’août, réside dans la réception de quatre conteneurs de matériels sportifs, flambant neufs, en provenance de la Chine. Le Président de la République Rajoelina Andry, en personne, a tenu à honorer de sa présence la cérémonie. Et lui de … bétonner que l’Etat ne laisse pas nos athlètes à leur sort. Tout ce qui a été annoncé se concrétise. Rajoelina n’a pas hésité, vu l’acquisition de ces nouveaux matériels, à afficher son vif espoir que nos athlètes réussiront. Les responsables des fédérations présents ont, d’une seule voix, promis qu’ils feront de leur mieux durant ce grand rendez-vous sportif des îles de l’océan Indien. Evidemment, rien n’est gagné d’avance ! Mais, le fait de disposer entre les mains des moyens matériels performants comme c’est le cas présent, rassure.
A travers ses déclarations, le Président de la République Rajoelina Andry a été clair. La  11eme édition des Jeux des îles auront certainement lieu à la date prévue à Madagasikara. Le supposé « retard » au démarrage des préparatifs a déclenché des vagues d’inquiétude, de panique et surtout de doute. Il défraie même la chronique. Seulement voilà enfin, on commence à avoir de la visibilité. Il n’y a pas que l’organisation des Jeux des îles qui focalise les attentions des responsables étatiques. D’autres priorités entre autres l’échéance électorale de novembre, un autre rendez-vous à ne pas rater aussi, préoccupent en simultané. Le pays ne peut en aucun cas reculer. Tout l’enjeu est là !
Certainement, la question de disposer des moyens financiers suffisants afin de pouvoir affronter ces priorités presque au même moment s’invite au cœur des soucis, au centre des fantasmes. La présence à nos côtés des partenaires, fidèles au poste, prêts à tendre la main à tout moment, nous réconforte.
La belle est maintenant dans le camp de nos athlètes et les responsables concernés.
Ndrianaivo


Mercédès Ratsirahonana, directeur en charge des évènements de la République de Madagascar, a annoncé hier, lors de l’ouverture officielle de la réunion du Comité international des jeux (CIJ) à Ivandry que le logo des Jeux des îles de Madagascar sera connu ce jour à 17h lors d’une grande cérémonie qui aura lieu au Centre de conférence  international (CCI), Ivato.
Une annonce qui a visiblement surpris les membres du Comité d’organisation des jeux des îles (COJI), car même le président dudit comité, en la personne du ministre de la Jeunesse et des Sports André Haja Resampa aurait-il omis d’annoncer cette nouvelle durant ces allocutions? Tous les présidents des Comités nationaux olympiques des pays participants aux JIOI sont de passage dans la Grande île pour assister à la réunion du CIJ qui se déroule à Antananarivo du 18 au 21 mai.
En tout cas, en tant que représentant du Gouvernement malagasy, le ministre de la Jeunesse et des Sports malagasy se porte garant sur la tenue des jeux dans les meilleures conditions.
« La réussite organisationnelle de ces jeux est une priorité. Il reste beaucoup de travail à faire mais nous allons accomplir notre mission car il s’agit de la fierté nationale. Mais nous avons besoin de votre soutien et de votre confiance pour la réussite de ces jeux. Toutes les infrastructures seront prêtes vers mi-juillet…Je porte la garantie solennelle de notre pays que la tenue de cette 11e édition des Jeux des îles sera dans les meilleures conditions », promet le président du COJI André Haja Resampa.
Le CIJ confiant
Les règlements généraux des jeux et des règlements spécifiques des disciplines concernées seront au menu durant cette réunion décisive du Conseil international des jeux des îles (CIJ). En tout cas, après les quatre jours de réunion, ce comité tranchera. Le CIJ décidera en toute impartialité et neutralité, après avoir fait un point sur l’état d’avancement des travaux et les évolutions des recommandations effectuées lors de la première réunion, si les Jeux auront lieu à Madagascar ou pas.
« Nous sommes là pour nous entraider à trouver une solution pour assurer l’organisation des Jeux des îles. Nous sentons que nous sommes entre de bonnes mains et que notre séjour sera agréable. Nous sommes convaincus que Madagascar apaisera toutes les angoisses dans la confiance et nous espérons une bonne préparation des jeux », annonce, Antonio Gopal président du CIJ lors de ses séries de discours. 
De son côté, le premier vice-président du COJI, Siteny Randrianasoloniaiko change de propos par rapport à l’organisation.  «  Nous avons tous reconnus qu’il y avait du retard. Mais vu l’engagement du Gouvernement qui assure l’organisation, nous devons rattraper les retards», a-t-il annoncé.
Elias Fanomezantsoa


Sortie de prison prévue en 2031. Poursuivie pour trafic d’héroïne à l’île Maurice, une jeune femme malagasy vient d’être condamnée à 12 ans de prison. Interpellée à son arrivée à Maurice en 2019, cette ressortissante malagasy avait, lors de son jugement récent, plaidé coupable d’avoir fait passer 248,7 grammes d’héroïne dans cette île.
L’accusée a expliqué au juge qu'une personne domiciliée dans la Grande-île lui a confié le transport d'une radio portable pour la remettre ensuite à un résident de l'île voisine. Lorsqu'elle a débarqué à Maurice le 18 janvier 2019, les douaniers qui ont vérifié la radio, y ont découvert deux colis, qui renfermaient de l'héroïne. La poursuite de l'enquête a débouché sur l'arrestation de son complice mauricien. Une arrestation permise grâce à la coopération de la jeune malagasy. L’accusée relatait sa rencontre avec la personne qui lui avait confié la mission. Et à l’entendre dire, la situation lui paraissait innocente car ne consistant qu’apporter une radio à Maurice. Et que son interlocutrice l’a mise ensuite en contact avec une autre, un Hollandais.
Cette affaire montre que la justice mauricienne est implacable en matière de traitement des affaires de trafic de drogue. Outre cette dernière, nombreuses sont les ressortissants malgaches, surtout des femmes, à être derrière les barreaux des prisons mauriciennes pour de très longues années suite à des affaires liées à ce trafic. La lourdeur des peines dont écopent les femmes malgaches lorsqu’elles se livrent au trafic de drogue entre leur pays et Maurice devrait dissuader celles qui seraient encore tentées et servir de leçon à celles qui accepteraient de transporter des marchandises et des bagages au contenu inconnu vers l’île sœur. Le fait d’être une simple passeuse ou de coopérer avec les autorités de l’île sœur, comme dans le cas de cette jeune malagasy, n’évite pas de lourdes peines d’emprisonnement. Notons par ailleurs qu’à l’étranger, ces jeunes se trouvent souvent en détresse une fois en détention, car souvent elles ne parlent pas la langue, ne possèdent pas les codes locaux, ne bénéficient pas de soutien psychologique et peuvent côtoyer toutes sortes de criminels.
La rédaction


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Editorial

  • Sens des valeurs
    Par les temps qui courent, rares sont les hommes et les femmes qui réussissent à entretenir le respect des valeurs. Les courses folles et effrénées imposées par les besoins de la vie quotidienne, du lever du jour jusqu’à la tombée de la nuit, bousculent et empêchent un minimum de temps à cultiver le « jardin ». En vrai, le sens des valeurs se perd. Valeurs morales, intellectuelles, sociétales ou entrepreneuriales partent en fumée. Seulement voilà, tout n’est pas perdu ! Il existe certaines espèces humaines rares. Elles sont là parmi nous. Elles gardent et soignent ferme, envers et contre tout, le sens des valeurs et cultivent avec soin leur « jardin ». Ces hommes et ces femmes gardent le cap. Parmi ces « espèces humaines rares » figure Maminiaina Ravatomanga, Président Directeur Général du Groupe Sodiat. Un homme de conviction, de passion et de travail ! Les trente-cinq années d’existence,…

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