Une alternative énergétique. Un groupe de 6 étudiants a pu concevoir une start-up baptisée « Input/Output for a Proper Impact » (IOPI). Ce projet innovant valorise l'urine afin de résoudre deux problèmes sociétaux majeurs, à savoir les coupures fréquentes d'électricité et la pollution. « 1,5 litre d'urine sort quotidiennement du corps d'une personne. Une fois exploitée, cette quantité peut allumer une lampe de 12 watts pendant 6 heures et charger un téléphone portable. En fait, la substance appelée "urée" dans l'urine nourrit les microbes, lesquels produisent un faible taux de courant électrique pouvant être stocké dans un accumulateur d'énergie.
Le Programme d’amélioration des bidonvilles ou Programme participatif d’amélioration des bidonvilles (PPAB) a pour objectif de développer et d’améliorer les conditions de vie de la population et le cadre de vie des personnes vivant dans des bidonvilles. Le taux de citadins vivant dans des bidonvilles s’élève à 77 %, selon la statistique de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Un bidonville est défini comme un ensemble de logements sans aucun droit ou sécurité foncière.
Madagasikara reste neutre ! Quel que soit le vote adopté à l'ONU relatif à la condamnation de l'annexion d'une partie du territoire ukrainien par la Russie, la Grande île demeure active dans la dynamique du non- alignement. Une position cohérente à l' « esprit de Bandoeng » à laquelle les dirigeants malagasy adhèrent.
La candidate malagasy Anisha fait parler d’elle depuis son apparition au concours « Star Academy », diffusé sur la chaîne française TF1. En effet, lors des évaluations quotidiennes, les membres du jury, les téléspectateurs et les internautes ont vécu mercredi dernier un grand moment quand la candidate malagasy Anisha a interprété de façon magistrale le tube « Si je pouvais lui manquer » du chanteur Callegero. Un morceau qu’elle n’avait jamais osé chanter.
La société nationale d’eau et d’électricité malagasy (JIRAMA) est éclaboussée par une autre rocambolesque affaire de détournement de carburant en son sein. Cette fois-ci, le vol dépasse l’entendement dans la mesure où c’est une quantité inimaginable d’1,950 millions de litres qui a été détournée et ce depuis le début de l’année. C’est la deuxième affaire du genre qui est étalée au grand jour en quelques mois.
Un an après l'éclatement du « scandale » sur les réseaux sociaux, l'affaire des primes exceptionnelles exorbitantes, versées à une grosse poignée de cadres de la JIRAMA, connait une évolution. Plusieurs employés de la compagnie nationale de distribution d'eau et d'électricité se relayaient depuis quelques jours au Bureau indépendant anti-corruption, dans le cadre de cette affaire. Selon des informations à prendre au conditionnel, obtenues de source officieuse, les bénéficiaires des faits seraient en effet convoqués pour être auditionnés par les investigateurs d'Ambohibao.
L’affaire de transport illégal de bois précieux, impliquant une parlementaire élue sous les couleurs de l’IRD, continue de défrayer la chronique. Des organisations de la Société civile comme l’Alliance Voahary Gasy, la Commission nationale de plaidoyer environnementale (CNPE) ou encore Transparency International Initiative Madagascar, se sont exprimées sur le sujet au cours d’une déclaration hier. Ce scandale a éclaté sur les réseaux sociaux depuis le 04 octobre dernier lorsqu’un document, censé être une autorisation de transport de bois en provenance d’Ambatondrazaka, a été massivement partagé et fait réagir des milliers d’internautes. Le document en question comporte clairement l’en-tête de l’Assemblée nationale avec, de surcroit, la signature de la députée appartenant à la majorité présidentielle.
L’artisanat malagasy a de nombreux potentiels. Mais seulement, afin qu’il apporte son soutien au développement économique de notre pays, il faudra désormais franchir un pas et miser un peu plus sur l’aspect économique de ce secteur. En effet, l’artisanat a été toujours rangé parmi les secteurs réservés aux touristes de passage et réservé à une clientèle restreinte. En plus, la production reste limitée.
C’est afin de remédier à la stagnation du secteur de l’artisanat que la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo (CCIA) va lancer du 26 au 29 octobre au Stade Barea sis à Mahamasina un salon dédié spécialement à la promotion de l’artisanat malagasy et mettre en avant le label « Vita malagasy ».
Des ventes-expositions, des conférences, des ateliers et des rencontres « B to B » seront au programme durant ce salon. « L’évènement mettra l’accent sur l’aspect économique de la filière artisanale au lieu de la traditionnelle activité commerciale. L’objectif du salon sera de favoriser le marché, tant interne qu’externe, ainsi que les échanges en vue de promouvoir des partenariats plus diversifiés », selon le directeur général de la CCIA, Henry Nirina Andrianarivo.
Ce salon permettra aussi de dégager les obstacles au développement de l’artisanat comme la raréfaction des matières premières, la difficulté d’accès aux bois et pierres précieux, le manque de matériel des artisans, les formations pour une production de qualité et respectant les normes internationales. Il faut savoir aussi que le grand problème de l’artisanat, mis à part le manque de matériaux de base, c’est sa non-capacité à répondre aux offres sans que la qualité des œuvres n’en soit touchée. A titre d’exemple, actuellement une commande de plusieurs milliers de statuettes en bois de rose est difficilement faisable sans l’appui financier et technique des partenaires.
Afin de préserver la qualité, il faut ainsi limiter le volume de la production ou trouver un partenariat solide dans l’accompagnement jusqu’à la livraison finale de la commande.
Trouver l’équilibre entre l’aspect culturel et l’aspect économique figure aussi parmi le grand défi de ce salon. En effet, si l’artisanat bascule dans la production à grande échelle, sa valeur diminuera dans le nombre. Par conséquent, il perdra également son authenticité et son essence en tant que véhicule de notre culture.
Nikki Razaf
Vendredi 21 octobre
Jimi Harison
Jimi Harison est certes un artiste malagasy. Mais s’il avait fait carrière en Europe ou aux Etats-Unis, il aurait évolué dans l’entourage des grands noms du showbiz. L’artiste a l’habitude de reprendre avec un talent inouï les chansons standards des stars internationales comme Stevie Wonder ou Michaël Jackson. Ce soir à partir de 20h 30, il sera la vedette du Piment Café à Behoririka et présentera un répertoire varié, mêlant des morceaux classiques, de la variété anglo-saxone et des tubes latinos. Ce sera une soirée où des interprétations et prouesses vocales feront vibrer les lieux.
Big MJ
Big MJ, la super vedette du District d’Antalaha, n’est pas prêt d’arrêter le show. Ce soir à partir de 21h, il propose une nouvelle soirée dénommée « Big MJ Birthday Bash » dans l’antre du Jao’s Pub à Ambohipo, en guise de célébration de son anniversaire. Promettant une chaude ambiance aux fidèles fans, le chanteur et son groupe vont partager le meilleur d’eux-mêmes par le biais d'un répertoire varié, allant du « salegy » au sega, en passant par la biguine, le slow, l’« antosy », le « malesa », le « bawejy »,... Rejoignez la piste de danse pour vous éclater avec les morceaux populaires comme « Atero amin’ny babany », « Tsy mila », « Aminao foty niany ».
Rim-Ka
C’est le deuxième concert pour ce jeune chanteur déjà considéré comme le nouveau prince de l’Afro-pop et l’Afrobeat de la Grande île. Et oui, Rim-Ka affiche actuellement une ascension fulgurante dans le showbiz local. L’interprète de la chanson « Very jery », classée dans le hit-parade actuel, est sur la bonne voie et file tout droit vers la réussite. Après avoir réalisé de nombreuses escales dans plusieurs scènes régionales, le chanteur décide de retourner dans la Capitale pour donner un second concert. C’est au restaurant les Cygnes, situé à Mandrosoa-Ivato, qu’il donne rendez-vous ce soir à partir de 21h. Rim-Ka est un artiste à découvrir et à suivre de près. Ça va chauffer à fond du côté d’Ivato et ses alentours lors de ce vendredi « joli » !
Samoëla
Du « Vazo miteny » pour entamer ce week-end. L’occasion se présente à nouveau pour les fans de Samoela. Ils seront encore gâtés en venant soutenir leur idole préférée, surtout pour les fans résidant dans le centre-ville. Il s’agit d’un autre rendez-vous à ne pas rater. En matière d’animation, Samoëla et sa bande ne sont plus à présenter. Habituée à se produire ensemble et toujours capable d’offrir une superbe prestation, la formation parvient à divertir au maximum l’assistance à travers ses magnifiques mélodies. A vos agendas donc, car demain à partir de 21h, Samoëla et ses musiciens investiront la scène du Pavé sis à Antaninarenina.
Ifanihy & Sombiniaina
Ifanihy, ce grand spécialiste des chansons à texte répond toujours présent malgré ses rares apparitions publiques. A la fois auteur-compositeur, interprète et guitariste, il se sent encore capable d’émerveiller l’assistance à chaque prestation. C’est un artiste aux multiples inspirations qui reste une référence en matière d’animation en version cabaret, programmée dans des salles. Ce soir, il partagera la scène avec l’humoriste Sombiniaina. La soirée risque d’être cocasse et hilarante, mélangée avec une bonne ambiance musicale. De plus, les locaux de G &Vinn Ouest Ambohijanahary conviennent parfaitement au genre de spectacle que vont offrir Sombiniaina et Ifanihy. Les festivités démarreront à 20h.
Kakajoh
La salle du Glacier située à Analakely réserve une soirée aux couleurs tropicales à chaque vendredi. Ce soir, il mettra à l’affiche un chanteur qui veut inscrire son nom dans le monde du showbusiness. Effectivement, Kakajoh veut jouer dans la cour des grands et commence à arpenter les scènes de la Capitale. L’interprète de « Tsy zatsy ahy », « Anjely mivelatry » ou encore « Teakay zazaigny » » est sur la bonne voie pour figurer parmi les célèbres artistes. Une belle ambiance est en perspective du côté du centre-ville en ce début de week-end.
« Jazz@tohatohabato »
La musique jazz résonnera fort dans la ville d’Antananarivo en cette fin de semaine. Aujourd’hui, à partir de 10h du matin, les musiciens du Jazz Club se déplaceront et joueront de la bonne musique sur un camion où ils feront le tour de la Capitale et en terminant leur parcours à Sabotsy-Namehana. Et demain, place au « Jazz Street » à partir de 18 h. Il s’agira d’une soirée de « jam session » ouverte au public. Un ensemble de mini-cabarets où le public pourra partager son talent musical, accompagné par le Jazz Club du Cercle germano-malagasy (CGM). A cet effet, quatre mini-scènes seront installées sur le palier des escaliers d’Antaninarenina. Et dimanche prochain aura lieu le grand concert de jazz sur l’avenue de l’Indépendance où la formule « Jazz@tohatohabato » prendra son summum puisque les voies de circulation d’Analakely et leurs alentours seront coupées et se transformeront en un lieu de spectacle grandiose. Ce sera une occasion pour les Tananariviens de se détendre, prendre plaisir et passer un après-midi de jazz avec des artistes locaux et internationaux.
Dimanche 23 octobre
Tanora Masina d’Itaosy
De chaudes retrouvailles avec le public de la Capitale, programmées durant un après-midi dominical qui s’annonce déjà prometteur. Depuis son existence, à la fois opérationnel et en ascension permanente, Tanora Masina d’Itaosy occupe la place qu’il mérite dans la grande famille des groupes évangéliques locaux. En proposant un concert baptisé « Hafany taloha », ce sera une bonne occasion et un moment favorable pour cette dynamique formation de prouver encore une fois sa notoriété et sa performance dans le milieu de la chanson évangélique. Tanora Masina d’Itaosy en « live » est synonyme d’un show éclatant à travers un magnifique répertoire bien connu des fans. Citons entre autres « Mamela ny nosinay », « Matokia », « Ahy Jesosy », « Vonjeo ny taninay », « Kabary ». Un show à ne pas rater sous aucun prétexte. Rendez-vous ce dimanche à partir de 14h au Canal Olympia, situé dans la route Digue, Andohatapenaka.
Si.R