Publié dans Sport

Natation - Moral au plus bas pour les nageurs

Publié le lundi, 27 avril 2020

Le sport est encore à l’arrêt en raison de la pandémie Covid-19 et des mesures de confinement dans tout Madagascar. Mais depuis quelques jours, malgré le déconfinement partiel, plusieurs Fédérations demandent à ce que les entraînements puissent reprendre. Les rideaux vont bientôt tomber sur la saison sportive 2019-2020 …  plus précisément à la fin de ce mois d’avril, pour la natation. Après le championnat de Madagascar sur bassin de 25m, les nageurs n’ont pas pu profiter des infrastructures sportives pour les trois Régions touchées par le confinement depuis la propagation du coronavirus dans le pays, à l’instar de la ligue Atsinanana, Analamanga et Matsiatra Ambony. Effectivement, les nageurs de ces ligues n’ont pas pu suivre des entraînements puisque tout regroupement a été interdit dans tout les pays.

Si le calendrier des championnats a été modifié pour certaines disciplines, la natation, quant à elle, ne pourra pas bénéficié de cette faveur, à défaut de piscine chauffante. Toutefois, les nageurs des ligues Atsinanana, Boeny et Vatovavy pourront jouir de leur climat tout au long de l’année, même après le confinement. Et ceux d’Analamanga, Vakinankaratra et Haute Matsiatra vont devoir accepter al situation. D’ailleurs, ils ne peuvent pas du tout retrouver les sensations inhérentes à leur sport, à moins de disposer d’une piscine à domicile. 

Même si le championnat de 50m est délocalisé à Toamasina, l’unique ligue en dehors d’Antananarivo dotée d’un bassin de 50m, les nageurs de la zone centre ne pourront pas suivre des entraînements adéquats avant de se lancer à ce sommet. Pas moyen de s'entraîner pour la plupart des nageurs d’autant plus qu’ils ne seront pas au meilleur de leur forme.

Pourtant, ce championnat aurait servi de classement pour déterminer les athlètes susceptibles de représenter le pays aux Jeux Olympiques de Tokyo. Une saison blanche est ainsi inévitable pour la natation du 50m. Alors que pour les autres pays de l’océan Indien, les entraînements reprendront après le confinement, vers mi-mai.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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