Publié dans Sport

Pétanque - Fanja - Aubriot Un atout pour Madagascar mais mal estimée

Publié le vendredi, 16 octobre 2020

Ancienne championne de Golf mais reconvertie à la pétanque depuis 2008, Fanja Aubriot Rakotoalijohn ne cesse de faire parler d’elle en pétanque, depuis ces dernière années dans les compétitions françaises.

Elle est très performante comme en témoigne ses titres de championne de France de club, vice-championne de France triplette , vice-championne de grande finale du PPF en triplette, et tête à tête, plusieurs fois championne de ligue et départemental toutes catégories de Haute Normandie, championne de ligue et de départements de la Haute Garonne, et de l’Ariège triplette, doublette, championne des Alpes Maritimes plusieurs fois en triplette et doublette. Aujourd’hui encore à 52 ans, elle domine le haut du tableau de classement féminin au circuit  Passion Pétanque Français (PPF).  Elle figure sur le podium en troisième position avec 39,5 points du classement de la grande finale  PPF 2021, derrière Audrey Bandiera (pétanque Arlancoise 47,33 points) et Cindy Peyrot (Cazeres PC 42,83points).

Ornée de plusieurs titres nationaux, Fanja Aubriot est un atout pour la pétanque de la Grande île mais comme les expatriés de la discipline, elle est vue d’un mauvais œil comme un « Vazaha ». Questionnée, Fanja Aubriot ne réclame pas une place au sein de l’équipe nationale mais qu’on la regarde comme une internationale malagasy expatriée qui souhaite donner un coup de main à la Fédération et aider les jeunes techniquement qui, souvent, sont exclus par les dirigeants locaux.

Malgré sa double nationalité, elle prend plus du plaisir et de fierté à défendre les couleurs malagasy dans toutes les compétitions auxquelles elle participe. Même au classement de la PPF 2021, elle représente les tricolores malagasy. Par ailleurs, elle a déjà participé au premier championnat du monde féminin 2015 (France), mais éliminée par le Danemark en demi-finale.

En parlant de pétanque, Fanja est connue de tous les grands boulistes malagasy. Elle a toujours prêté main-forte presque aux joueurs désorientés qui arrivent en France, que ce soit du conseil ou de l’aide matérielle ou technique.
Vice-championne du monde 2017, la triplette féminine malagasy est sortie plus tôt que prévue en huitième de finale au mondial 2019. Pour remonter la pente, la pétanque malagasy a besoin de son service. Elle ne réclame pas une place au sein de l’équipe nationale. Mais au vu de son niveau de jeu, elle en a largement par rapport aux joueuses locales et mérite de représenter le pays au tournoi international ou au championnat du monde.
Elias Fanomezantsoa






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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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