Publié dans Sport

Football - Le courage des Barea et la bourde de la FMF

Publié le mardi, 13 octobre 2020

Au-delà de la satisfaction du résultat, le contenu du match a été très intéressant pour Nicolas Dupuis, coach de l’équipe nationale malagasy. Il nous a livré sa première réaction juste après le match amical contre les Etalons du Burkina Faso. Dans la foulée, il n’a pas manqué de remercier la Présidence et le ministère qui ont permis à l’équipe d’effectuer ce stage.

 

« Je tiens à féliciter nos joueurs pour ce stage qui était très important. Ils sont tombés ce jour contre une belle équipe du Burkina, et ils ont montré qu’on pouvait maintenant compter sur un groupe beaucoup plus large et homogène qu’à la CAN. Ils ont prouvé que même avec de nombreux absents, l’équipe des Barea est très compétitive. Bravo !», exalte le technicien français.

Durant cette rencontre amicale, le commentaire du journaliste burkinabè à l’encontre des Barea n’est pas passé inaperçu et a provoqué l’émoi des supporteurs sur les réseaux sociaux.

« Nous avons tous entendu le commentaire de Moussavou Billa, journaliste burkinabè qui fait acte que nos Barea sont arrivés sans ballon ni brassard de capitaine au Maroc. Ce n'est pas faux mais il est porté à la connaissance du public que tous les matériels ont été embarqués avec la délégation qui a quitté Tana samedi. Mais comme tout le voyageur le sait, le cas des bagages non arrivés à temps peut survenir, au débarquement. Et c'est exactement ce qui s'est passé», s’esquive un responsable de la fédération malagasy de football.

Et d’ajouter « C'est un grand journaliste, je le respecte beaucoup mais pendant tout le match il n’a jamais dit des choses positives à notre égard ».

Rappelons que, lors du regroupement de l’équipe pour la préparation du match contre l’Ethiopie comptant pour la première journée des éliminatoires à Mahamasina, c’est le club de Fosa Juniors qui a prêté les ballons d’entrainement aux Barea. En plus, les polos que les Barea portaient durant la préparation de cette fenêtre internationale provoquaient déjà la honte aux joueurs.

Yasminah Andriatsima elle-même est sortie de son silence pour dénoncer cette négligence intolérable de la fédération. « Cela m’a brisé le cœur et j’ai essayé de n’en pas parler mais il faut cesser cette aberration. A l’époque où mon mari était capitaine de cette équipe, c’était toujours nous qui avons assuré le brassard et le fanion à chaque match des Barea. Par exemple, durant la préparation de l’équipe à la CAN, nous avons donné 40 ballons Lotto aux Barea. Vraiment, c’est un crève-cœur de voir que c’est toujours aux autres de pallier l’incompétence des responsables», dénonce-t-elle.

Recueillis par Elias Fanomezantsoa

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff