Publié dans Sport

Nécrologie - Le judo malagasy en deuil

Publié le lundi, 19 octobre 2020

Un grand monsieur du judo malagasy est décédé à son domicile, hier matin. C'est avec un immense regret que le Judo club Saint-Michel a annoncé cet évènement douloureux sur les réseaux sociaux. Il s'agit de maître Jean Andriamasy. Une icône, une encyclopédie de la discipline qui vient de disparaître. Lui qui a appris l'ABC du judo au premier membre de ce club. C'était un moniteur éducateur du club. Ce statut lui a permis de jouir le rôle de doyen de la Fédération malagasy de judo. 6e Dan ceinture rouge.

Il avait déjà occupé plusieurs postes dans l'instance nationale de Judo et ce d'entraîneur national au secrétaire général de la Fédération. Maître Andriamasy était aussi, de son vivant, un arbitre international.

« C'est avec une immense tristesse que nous vous annonçons le décès de notre Maître, Père, Grand-Père mais aussi Ami. Il était tout pour nous, notre inspiration, notre modèle. La force tranquille qui nous guide toujours subtilement et avec une pointe d'humour pour faire passer le fond du message. Il a consacré une grande partie de sa vie à l'éducation, au développement du Judo à Madagascar sans pour autant oublier son club, l'AS Saint-Michel. Nous pleurons son départ et nous aurions aimé l'avoir encore avec nous pour la rentrée. Très cher Maître, nous ferons tout pour que l'histoire continue et nous retenions vos enseignements. A jamais dans nos cœurs Cher Maître », regrette un de ses disciples.

Le président du Comité Olympique, qui n'est autre que le président de la Fédération malagasy de Judo, Siteny Andrianasoloniaiko et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto ont présenté leurs sincères condoléance à la famille du défunt au nom de la grande famille du sport malagasy.

Recueillis par Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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