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Arts Maritaux - Sifu Edouard Rajaona - Un jeune maître prometteur

Publié le vendredi, 05 février 2021



A 33 ans, Sifu Edouard Rajaona plus connu sous le sobriquet de Sifu Nanou incarne l’expérience, la jeunesse en termes d’arts martiaux à Madagascar. Ce jeune maître à un avenir prometteur devant lui, vu son parcours.
Son nom d’état civil est Rajaona Edouard Niaina Tsilavina, fils du grand peintre sculpteur Edouard Rajaoana. Mais il a choisi un autre chemin, celui des arts martiaux dans lesquels il se fait déjà un nom au niveau national et international malgré son caractère réservé et timide. Fondateur du Ri Chu Jeet Academy, il est le premier responsable de la vulgarisation et non moins directeur technique national chargé du développement de la discipline (formation) à Madagascar.
Sa présence à Madagascar est connu des grands maîtres internationaux de la discipline comme Sifu Salem Assli, Sifu Pascal Mouton, Sifu Abes Santos, Sifu David Burton, Jkd Matsunaga, Sifu Octavio Quitero, Sifu Joaquin, Sifu Charles… Ces derniers aspirent de l’aider dans le développement du Jeet Kune Do à Madagascar.
Son rêve est de devenir un maître de référence internationale. Et a comme projet de mélanger dans un seul Academy les différentes branches de Jeet Kune Do que  Bruce Lee a appris à Dan Inosanto, Taki Kimura, Ted Wong, Larry Harstel, Jess Glover, Tim Tacket ….)
Actuellement, il est l’une des figures emblématiques du Jun Fung  Gung Fu, l’art de combat que le légendaire Bruce Lee a pratiqué avant 1967, plus tard connu sous le nom de Jeet Kune Do (1967-1973). Passionné de cet art martial, il pratique aussi l’art martial indonésien Penchak Silat Pukulan et actuellement il suit des formations sur la maîtrise d’un autre art martial, le Sistac Ninjutsu. Hormis le cours de Jeet Kune Do, suivi par des milliers de jeunes dans la Capitale, il enseigne également la self- défense féminine.
Avec beaucoup de volonté et de sacrifice, depuis 2 ans, il a fondé le Ri Chu Jeet  Academy avec son assistante Rajaobeloson Nirina Santatriniaina. « Ri Chu Jeet Academy a pris comme source, notre affiliation internationale en Australie « Ri Chu », qui signifie nouvelle lumière et Jeet Academy vient d’une autre affiliation internationale sise en Belgique dirigée par Sifu David Bertrand. En un mot, Ri Chu Jeet Academy signifie porteur d’une nouvelle image de Jeet Kune Do.   
« Notre style est lié directement avec la source direct Jeet Kune Do. Ainsi, nous respectons toutes les hiérarchies administratives internationales de Jeet Kune Do et en tant que diplômé de Ri Chu Jeet Academy International, reconnu partout dans le monde, nous suivons des programmes internationaux. »
Sifu Nanou a vécu une enfance ordinaire. Mais son début dans les arts martiaux a commencé par la passion des films Kung Fu. En 2000, il a découvert un article sur un art martial combiné. « Déjà j’avais une passion particulier sur l’art de Bruce Lee. Et j’ai demandé à mes parents de m’autoriser à apprendre cet art martial », affirme-t-il. Il a commencé les arts martiaux en août 2001.
Après 9 ans de pratique, il était très inspiré d’apprendre en 2010 le Wing Chun Do, nom classique du Gung Fu ou Jun Fan Gung Fu  et le Jeet Kun Do, l’art martial de Bruce Lee.
« En 2016, il y a eu certaines discordes entre moi et les dirigeants de Jeet Kune Do classique, me poussant à prendre un autre chemin. Et ce en entretenant des relations avec les experts internationaux. En 2017, j’ai décroché mon premier diplôme international venant de Sifu Claudus Chen.
La reconnaissance internationale a continué grâce aux efforts que j’ai fournis dans l’apprentissage. L’expert David Bertrand est venu à Madagascar pour me faire passer, moi et mon assistante Santatriniaina Rajaobelina, un examen. Un disciple de Dan Inosanto, ce dernier n’est autre que l’une des premières disciplines de Bruce Lee », conclu Sifu Nanou.
Elias Fanomezantsoa


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Editorial

  • A la dérive !
    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

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