Publié dans Sport

Club omnisport de la Police nationale La grande révélation de Mampitroatse

Publié le lundi, 02 août 2021

Le revers de la médaille pour Mampitroatse. Celui-ci n'est plus à présenter aux férus de l'athlétisme. Le jeune antandroy de 35 ans, ayant porté haut le nom de son club, à savoir le Club Omnisport de la Police nationale Boeny, a fait une grande révélation à la presse sur son quotidien et sa vie de sportif. Il a porté les couleurs de la Police nationale de la ville des Fleurs depuis 2013.

Et a dédié sa vie de sportif pour ce club. Il a été multiple champion de Madagascar entre autres du 5000m, 10 000m, cross-country et semi-marathon. Mampitroatse a représenté le pays dans plusieurs échéances internationales. D'ailleurs, il a gagné la médaille d'or aux Jeux des Iles de Maurice en 2019, puis vainqueur du Marathon international de Tana également en 2019. Malgré son palmarès sous la bannière de la Police nationale, rien n'a changé sur sa situation sociale. En effet, Mampitroatse reste le tireur de pousse-pousse tel qu'il est, à son arrivée à Mahajanga.

35ans et père de quatre enfants, Mampitroatse envisage déjà de prendre sa retraite après les Jeux des Iles de 2023 à Madagascar. Il faut aussi faire le deuil d'une vie jusqu'ici dédiée exclusivement au sport, d'autant que certains athlètes partent à la retraite après la trentaine mais pas pour les plus chanceux comme Mampitroatse. Toutefois, s'il met fin à sa carrière sportive, il va devoir se mettre, du jour au lendemain, dans la peau d'un citoyen lambda confronté à la vie… Ce qui n'est pas chose facile.

A l'issue de son dernier titre au semi-marathon, Mampitroatse a fait une grande confession sur son calvaire aux médias. Malgré ces titres qui remplissent son tableau de chasse, son club ne le prend seulement en charge que 15 jours avant les compétitions. « Parfois, des policiers de bonne foi cotisent pour m'aider afin que je puisse m'entrainer sereinement. Mais mon club n'a pas les moyens. C'est seulement le titre que

je gagne qui est notre point commun. Pour le reste, je dois me débrouiller tout seul dans la plupart du temps », avoue le multiple champion de Madagascar de semi-marathon.

 Pourtant, un athlète doit se préparer régulièrement pour avoir des résultats. Effectivement, Mampitroatse doit jongler entre sa vie de tireur de pousse-pousse et celle d'athlète champion. Selon ses dires, il sort le matin avec son pousse-pousse pour rapporter 5000 ariary pour subvenir aux besoins de sa famille, parfois, il rentre bredouille. Il ne s'entraine que vers la fin de l'après-midi. Avant de prendre sa retraite, Mampitroatse aspire la moindre gratitude de la part de la Police nationale pour les services qu'il a rendus au nom de ce corps.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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