Publié dans Sport

Jeux et sports traditionnels - Un outil par excellence

Publié le lundi, 16 août 2021

La deuxième session de la conférence mondiale des ministres sur les jeux et sports traditionnels s’est tenue en webinaire les 14 et 15 août 2021. Cette conférence constitue une opportunité pour les participants de développer leurs réseaux, d’échanger leurs différents points de vue, de mettre en place des projets pour la sauvegarde des jeux et sports traditionnels et de réduire les écarts de connaissance entre les Etats membres de différentes régions.

 

Lors de l’occasion, Rosa Rakotozafy, directeur général des Sports, a représenté le ministre malagasy de la Jeunesse et des Sports.  Elle a réitéré durant sa prise de parole que « relancer et développer les Jeux et sports traditionnels (JST) dans chaque pays respectif est le seul garant pour la pérennisation de cette discipline. Cette logique s'inscrit dans l'implantation d'une Education physique de qualité (EPQ) laquelle devient l'outil par excellence en vue de la promotion des citoyens en bonne santé, actifs et compétents conformément à la vision mondiale partagée à travers le plan d’action de Kazan.

Rosa Rakotozafy a fait un bref rappel sur les étapes parcourus par la Grande île jusqu'à l'adoption d'une stratégie nationale EPQ et l'institution d'une structure de coordination multipartite en 2019. Dans cette stratégie nationale, les Jeux et sports traditionnels font partie intégrante de la grande famille des disciplines incontournables en vue de la promotion d’une EPQ. Cette pratique crée un lien intergénérationnel, tout en renforçant une identité individuelle et communautaire.

Madagascar, par l'intermédiaire du ministère de la Jeunesse et des Sports en collaboration avec la commission nationale de l’UNESCO, veillera à la promotion des Jeux et sports traditionnels qui font partie intégrante de l’Education physique de qualité, à travers la mise en œuvre du plan d’action de Kazan.

Recueillis par E.F.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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