Publié dans Sport

Rugby malagasy - 100 ans d’histoire et de passions exposés au Tahala Rarihasina

Publié le jeudi, 16 septembre 2021



Un pays de l’ovalie.  Pas moins de 1 800 visiteurs ont déjà défilé dans la salle d’expo du Tahala Rarihasina Analakely quelques jours avant l’ouverture officielle de l’exposition du Rugby malagasy ou Rugby gasy. Une exposition organisée par le Service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’ambassade de France à Madagascar à travers le conseiller de coopération et d’action culturelle, et d’Isabelle Dion, directrice des archives nationales d’Outre-mer. L’ouverture officielle a eu lieu ce jeudi 15 septembre 2021.
100 ans d’histoire et de passions de l’ovalie malagasy sont exposés dans deux localités : au Jardin d’Antaninarenina jusqu’au 15 décembre 2021 et à la salle Tahala Rarihasina jusqu’au 20 novembre.  Une version itinérante de l’exposition sera prévue dans les Alliances françaises de Madagascar en 2022.
L’objectif de cette exposition, organisée dans le cadre du projet « Réduire les inégalités Hommes-Femmes par le rugby, vecteur de la promotion du genre et de développement à Madagascar » initié par le SCAC est de refléter le plus fidèlement possible le rugby malagasy de ses origines en 1911 aux Makis 2021, de mettre en lumière sa longue histoire chargée d’exploits et de drames... ».
 « Depuis la victoire des Makis en 2012, le rugby malagasy a connu un nouvel essor et ce grâce aux soutiens de l’Etat malagasy à l’équipe nationale », reconnait le président du Malagasy rugby Marcel Rakotomalala durant l’expo.
 L’exposition est constituée d’un ensemble d’objets et de documents très différents : des photographies et des dessins de presse, d’objets d’art ou d’archives, des documents sonores et audiovisuels (films). A commencer par la naissance du premier club malagasy le SOI (Stade Olympique de l’Imerina) qui est fondé en 1909 et qui deviendra SOE (Emyrne) en 1911, 10 ans après le débarquement de l’armée française. Jusqu’en 1957, le rugby était le sport favori et roi. Il a participé à la naissance des luttes nationalistes dont celle de la fameuse tournée de l’équipe « représentative » de Madagascar en France, où s’étaient déroulés quatre matchs contre Nice, Toulon, Toulouse et le RCF (Racing Club de France) à Paris. Sur le plan sportif, malheureusement, après les brillantes victoires lors des trois premiers matchs, l’épisode glorieux s’était terminé tragiquement à Paris par le décès de Raphaël Randriambahiny, dit Mbahiny lors de la rencontre.
 Recueillis par E.F.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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