Publié dans Sport

Golf- Championnat de Madagascar Pro - Johary Raveloarison sur le toit national !

Publié le jeudi, 16 décembre 2021

Sur le poteau. Les beaux combats livrés par les favoris, hier au Golf club Andakana pour le compte du dernier tour du championnat de Madagascar, se sont soldés par une belle victoire de Johary Raveloarison (-2). Le public a été peu nombreux mais des connaisseurs ont assisté au succès plein de suspens du tout nouveau champion de Madagascar qui a coiffé sur le poteau le leader des deux premières journées, Faber Maverick (-1). Le champion en titre, Ramarozatovo Jean Baptiste, quant à lui, termine à la 3e place (-1). Avec ces scores au-dessous du par, les occupants du podium final ont ainsi confirmé leur statut de professionnel. Au cumul des trois tours, Johary totalise 214 points contre une carte de 215 pour son poursuivant et 218 pour  Jean Bà. 

A l'entame du 3e et dernier tour du sommet national, trois points séparent les principaux prétendants au titre final, Faber Maverick, Johary Raveloarison(145) et Ramarozatovo Jean Baptiste (148). Vu le visage affiché par ces aspirants au point de départ, on sentait à mille lieux que la bataille s'annonce explosive.  Le futur vainqueur annonce la couleur en impressionnant ses adversaires directs par un eagle au trou n°1 contre un birdie pour Jean Bà et Faber Maverick. Le ton est donné.  Il enchaine ensuite avec trois birdies, quatre par et un bogey.  Il termine en tête sur les neuf premiers trous  avec un coup d'avance sur Faber et trois sur Jean Bà.  Une courte  avance mais ô combien importante que Johary Raveloarison conserve tout au long du retour même s'il a entamé et terminé cette dernière ligne droite par respectivement  un bogey et un double bogey. Au dernier trou, suspens total dans la mesure où un birdie de Faber Maverick, lui permet de disputer le play-off pour le titre national avec un Johary Raveloarison, mal embarqué. Un exploit qu'il n'a pas pu réaliser au grand désespoir du public, friand d'une prolongation. 

Johary Raveloarison ravit pour la première fois un titre de champion de Madagascar contrairement à Jean Bà, deux fois titrés chez les pros, et Faber Maverick, champion chez les amateurs en 2018. 

«  C'était un beau combat entre nous trois. C'est le mental peut-être qui a fait la différence au final », analyse Johary Raveloarison dont les putts  ont fait du ravage tout au long de la journée d'hier.

 Déçu, Faber Maverick l'a été certainement mais il projette déjà vers l'avenir. Et à 26 ans, il a encore de beaux jours et des belles années golfiques devant lui. «  Je suis satisfait de mon jeu mais cela n'a pas été payant. Vice-champion de Madagascar pour la seconde année consécutive, je prendrai ma revanche à la prochaine édition » relativise -t-il qui reconnait  que ses erreurs lui ont coûté le titre tant convoité. 

Pour sa part, Ramarozatovo Jean Baptiste estime que son résultat au 2e tour (77), disputé la veille, a sérieusement impacté son classement final.

Rideau sur l'édition 2021, prochaine bagarre pour les pros au championnat de Madagascar 2022 à moins que la Fédération nationale ne leur organise une autre compétition entre temps.

Rata

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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