Publié dans Sport

Asief-Rugby - CUA Tana conserve son titre

Publié le lundi, 29 août 2022

La Commune urbaine d’Antananarivo est sacrée championne pour la deuxième année consécutive pour sa seconde participation au tournoi national ASIEF (Association sportive interministérielle pour l'entretien des fonctionnaires) à Toliara. Après son sacre à Mahajanga en 2021, l'équipe de la Municipalité de la Capitale s'est imposée en finale hier à Toliara pour l'édition 2022.

Lesabotsy, ancien Maki et ancien joueur de l'Iarivo Rugby Club (IRC) et ses camarades ont gagné la finale face à l'équipe de la Commune rurale de Tanjombato sur le score de 7 à 3. La formation de Tanjombato qui est à sa première participation n'a pas démérité en se hissant en finale de la compétition. 

Aucune surprise pour l'équipe de la CUA, favorite de ce rendez-vous, avec des anciens joueurs du Top 8 mais qui n'ont pas encore perdu de leur dynamisme et habilité en dominant tous leurs adversaires durant la compétition. 

Des mercenaires démasqués

Rappelons que en tant qu’Association sportive, l'ASIEF est réservée aux fonctionnaires titulaires d'indice majoré (IM) et joueurs non-licenciés depuis 2 saisons. Effectivement, le comité d'organisation reste strict dans le respect des règlements qui régissent le tournoi. 

Deux ministères ont été démasqués à Toliara après avoir fait jouer des mercenaires. Autrement dit des joueurs licenciés et pas fonctionnaires. Le comité d'organisation a révélé aux médias les noms pour servir de leçon aux autres participants. Il s'agit de la Direction régionale du ministère du Transport Toliara et la Direction régionale du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage à Ihorombe dans la discipline football. Les deux équipes ont été exclues de la compétition à la fin des phases éliminatoires pour cause de fraude. Et les responsables compétents prendront en charge l’affaire pour usurpation, imposture et usage de faux des personnes concernées. L'ASIEF ne montrera aucune tolérance pour les fraudes car cela dénigre l'organisation et la réputation des fonctionnaires. 

Pour la suite de la compétition, la discipline natation débutera les éliminatoires demain. 

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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