Publié dans Sport

Athlétisme - Andry Rajoelina à la rescousse de deux athlètes

Publié le mercredi, 19 octobre 2022

Ouf de soulagement. Bloquées dans le pays, faute de moyens financiers du ministère des Sports (MJS) et de la Fédération malagasy d'athlétisme (FMA), deux athlètes nationaux pourront désormais rejoindre leur camp d'entraînement à Dakar (Sénégal). 

 

C'est le Président de la République en personne, Andry Rajoelina, qui a accepté de payer les frais de transport de Sidonie Fiadanantsoa et Nomenjanahary Claudine pour rallier la capitale du Sénégal à l'African Athletics Developpement Centre où ces deux athlètes boursières sont pensionnaires. La saison dans ce centre a débuté le 3 octobre dernier mais ce problème de financement qui devrait incomber à la FMA a retardé la rentrée de ces athlètes malagasy. De leur palmarès et leur potentialité, médaillées d'or aux Jeux des îles de l'océan indien à Maurice et des « médaillables » également à la prochaine édition à Madagascar, l'ancienne présidente de la FMA, Norolalao Ramanantsoa Andriamahazo , a sollicité l'aide de la Présidence pour dénouer ce problème financier. Elle a su convaincre ses interlocuteurs du Palais d'Iavoloha  en obtenant cette aide inespérée du Président Andry Rajoelina.

C'est aujourd'hui par le vol d'Ethiopian Airlines que Sidonie Fiadanantsoa et Nomenjanahary Claudine, les meilleurs sprinters nationaux du moment, rejoindront leurs collègues de Dakar.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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