Publié dans Sport

Football-JIOI 2023 - Trois ex-FC BFV s'entretueront pour l'or

Publié le mardi, 22 août 2023

Feu Claude Ravelomanantsoa dit Raglady, de là où il est, serait fier de voir trois de ses protégés au sein du FC BFV se battre pour la médaille d'or aux Jeux des îles de l'océan Indien 2023. Jusqu'à maintenant, il est le seul entraineur à avoir conduit un club malagasy en demi-finale d'une compétition africaine, en l'occurrence le FC BFV. Trois éléments de ce club mythique de la Grande île se trouvent aujourd'hui à la tête de trois sélections nationales au tournoi  de football des JIOI 2023 qui débute demain  et vont s'affronter pour le métal précieux.

Rakotondrabe Romuald, coach des Barea de Madagascar, qui aspire de monter sur la plus haute marche du podium. Une performance que la formation malagasy n'a plus réalisée pendant des années au niveau de l'océan Indien. Archi-favorite, après son parcours fabuleux au dernier championnat d'Afrique des Nations (CHAN) avec une médaille de bronze, l'équipe des Barea bénéficiera le soutien indéfectible.

 Elle débute le tournoi demain face à une formation des Seychelles dirigée également par un compatriote et ex-coéquipier de Rakotondrabe Romuald au FC BFV en l'occurrence Bruno Saidina. Celui-ci aura fortement à faire pour emmener  ses protégés dans le haut du tableau final. Le football seychellois, en effet, est toujours en quête d'une place honorable tant au niveau continental que régional. Mais à cœur vaillant rien n'est impossible.

Sur la route de ces deux entraineurs malagasy se trouve un technicien récemment nommé coach du club « M » de l'île Maurice et qui veut faire ses preuves dans une compétition officielle. Il s'agit de Fidy Rasoanaivo, un des piliers à la belle époque du FC BFV, et un des premiers joueurs malagasy à s'expatrier à l'île Maurice à la fin des années 80. Outsider comme l'équipe de l'île de La Réunion, le club « M » n'est jamais parvenu à battre la formation malagasy sur ses terres. Fidy Rasoanaivo veut vaincre ce signe indien en qualifiant son équipe en finale de la compétition et de s'offrir un duel fratricide contre  Rakotondrabe Romuald…

 

Rata

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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