Publié dans Sport

Aéroport international d’Ivato - Fidy Rasoanaivo agressé par des footballeurs réunionnais

Publié le mardi, 05 septembre 2023


Pas correct. La défaite de l’équipe régionale de l’île de la Réunion, face à celle des Barea (0-1) en finale de la 11e édition des Jeux des îles, reste encore en travers de la gorge de certains joueurs. Et contrairement, c’est envers les Mauriciens qu’ils ont la rancune et non contre les Malagasy. Néanmoins, cet esprit qui anime certains joueurs de ce Département d’outre-mer (DOM) laisse à désirer.
 Lundi dernier, selon une source officielle, des Réunionnais ont agressé des membres de la délégation mauricienne dont le coach du club « M », Fidy Rasoanaivo, à l’aéroport d’Ivato où les deux délégations sont en partance pour leurs pays respectifs.  D’après un témoin, dans la salle d’embarquement, des joueurs réunionnais ont approché l’arbitre mauricien de la finale en lui disant qu’il leur a volé en favorisant Madagascar. Un joueur mauricien leur a signifié de laisser tomber et de ne pas juger mal  l’homme en noir d’autant plus que le match et les jeux sont déjà terminés. Cette remarque n’a pas du tout plu à un joueur réunionnais qui, sans réfléchir, lui a giflé. De cette agression, les joueurs mauriciens sont venus à la rescousse de leur coéquipier pour rendre la monnaie aux Réunionnais. Fidy Rasoanaivo est venu intervenir pour calmer ses protégés mais un joueur de l’île de la Réunion lui a donné un coup dans la tête.
 L’intervention rapide de la Police des frontières a mis fin à la bagarre causée par les comportements des Réunionnais. L’incident a été filmé par les caméras de surveillance de la salle d’embarquement.  L’entraîneur de l’équipe de la Réunion a demandé à ses joueurs de s’excuser de leur conduite. Excuse acceptée par Fidy Rasoanaivo et tout est bien qui finit bien. Les Mauriciens embarquaient à bord du MK 289 à destination de l’île Maurice et les Réunionnais prenaient le vol d’UU6616 pour l’île de la Réunion.
Par ailleurs, les observateurs malagasy se disent indignés de la mauvaise foi manifeste du milieu footballistique de l’île de la Réunion. « Avant même la compétition, l’introduction sur la liste de la sélection de la Réunion d’un international malagasy, en l’occurrence Boyer, me paraît de la provocation pure. Possédant de la double nationalité certes, celui-ci a déjà pourtant porté maintes fois le maillot des Barea tant dans les compétitions de la CAF que de la FIFA. Sauf erreur de ma part, une telle pratique n’est acceptée par les instances internationales. Comme si la fédération algérienne va sélectionner Benzema dans le championnat de la ligue arabe de football », avance un dirigeant de club de la Grande île. Un autre renchérit sur le déroulement de la finale qui conforte la thèse de la mauvaise foi. « Pourquoi les Réunionnais ont accepté que le penalty soit tiré après avoir refusé en vain  la décision de l’arbitre et c’est seulement que la tentative de Tendry a été transformée que la bande à Jean Pierre Bade (ndlr : coach réunionnais) a rouspété vigoureusement  » s’interroge-t-il.
La rédaction

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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