Publié dans Sport

Judo-Dojo national - Où en est la procédure ?

Publié le mercredi, 27 mars 2024

« En partant d'ici, vous pourrez voir avec les responsables au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports dans les sous gradins de Mahamasina l'aménagement de vos dojos nationaux. Le judo et l'haltérophilie méritent d'avoir des sites dignes de leurs performances ». Ces propos du Président de la République datent du 3 août 2022, lors de la décoration des six athlètes méritants des disciplines Haltérophilie et Judo, au palais d’Etat d’Iavoloha. 

Deux ans plus tard, les deux Fédérations des deux disciplines susmentionnées restent toujours dans l’expectative. Pour la discipline judo, l’ambassade du Japon a manifesté sa volonté de prendre en charge l’achat de matériel et équipement pour ce fameux dojo national d’une valeur de 285 millions d’ariary. 

D’après le président de la Fédération de judo, Eric Saïd Bruno, les matériels sont prévus débarquer dans le port de Toamasina le 19 avril prochain. « Le plus important pour nous est l’acquisition du dojo national que le Président Rajoelina nous a promis. Depuis la construction du stade Barea, nous avons perdu notre dojo dans les sous gradins. Dès lors, nous sommes  dans l’obligation de louer un local ou emprunter le dojo des clubs pour préparer l’équipe nationale  », avoue le patron du judo malagasy, hier à Ankorondrano, durant la première journée du championnat national jeunes et seniors. Ce sommet national de judo se déroule les 27 et 28 mars, dans le cadre des vacances de Pâques, au gymnase Ankoay à Ankorondrano. 

419 judokas évoluant dans 9 ligues participent à ce rendez-vous d’ouverture de la saison de judo. La dernière-née de la ligue de judo y est aussi représentée. Il s’agit de celle Atsimo-Atsinanana.

Pour ce premier semestre, le programme sera chargé pour la discipline judo. « Toutes les disciplines olympiques sont dans la dernière ligne droite pour la qualification à Paris en vue des JO de 2024. Pour la discipline judo, Laura Rasoanaivo est la seule judokate en course pour la quête de son ticket olympique pour les moins de 70kg. Pour le moment, elle figure à 5e place sur les 12 judokas quotas du continent africain pour les Jeux Olympiques. Afin de maintenir sa position, elle devra obligatoirement participer dans des compétitions internationales. « Pour le judo, nous avons en ligne de mire l’engagement de Laura Rasoanaivo au Grand Slam d’Antalya, Turquie, en fin de cette semaine pascale. Puis, il y aura aussi le championnat d’Afrique au Caire, Egypte, les 28 et 29 avril prochains et enfin, le mondial d’Abu Dhabi le 18 mai prochain », avance Saïd Bruno. 

Rappelons que pour la discipline judo, les 17 premiers du ranking liste mondiale sont qualifiés d’office aux J.O. Mais la Malagasy de 19 ans est encore loin du compte. Car elle se trouve à la 40ème position du ranking classement mondial. D’ailleurs, aucun africain ne figure dans ce classement. Par contre, l’Afrique a son quota de 12 judokas et 12 judokates, toutes catégories confondues. Et Laura est en bonne posture. Il reste pour elle de travailler pour garder son avantage. Le défi de Laura est de garder son titre de championne d’Afrique en Egypte pour s’acquérir de 700 points dans le classement africain de judo.

 

L.R

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Editorial

  • Retour sur terre !
    Après avoir effectué un bref voyage dans l’espace imaginaire de Noël, on redescend sur terre. On ne peut pas rester longtemps « là-haut », il faut obligatoirement mettre le cap sur notre planète. Une descente à pic parfois brutale et mal négociée. Et le crash fait mal de temps à autre. Les réalités crues tapent sur les nerfs. La très courte odyssée au-delà de l’atmosphère chargée de particules nocives et polluée nous a emmenés vers l’enchantement imaginaire de la Nativité. La magie de Noël nous a emportés vers l’émerveillement pour une durée éphémère soit-elle ! Maintenant, c’est du passé ! On retourne sur terre.

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