Après une publication sur les réseaux sociaux faite par la judokate Laura Rasoanaivo annonçant qu’elle se battra encore toute seule comme d’habitude aux Jeux olympiques de Paris, le Comité olympique malagasy a tenu une réunion d’urgence à son siège à Ivandry. Une grande mobilisation pour freiner la rumeur qui se répand comme une trainée de poudre sur Facebook.
La nouvelle annoncée par Laura Rasoanaivo a suscité l’indignation de plus d’un sur les réseaux sociaux. « En 2024 comment peut-on encore imaginer envoyer un athlète sans son entraineur à un évènement d’envergure comme les Jeux olympiques », annonce un observateur. D’autres sources annoncent même que le Comité olympique national aurait voulu céder la place du coach de Laura Rasoanaivo par une autre personne de la ligue de judo d’Atsimo- Andrefana.
Alors que le ministère de la Jeunesse et des Sports annonçait la liste des 7 athlètes qui représenteront Madagascar aux Jeux olympiques avec chacun leur entraineur dans la liste, de son côté le COM a annulé la présentation des athlètes prévue avant son Assemblée générale extraordinaire ce samedi. Le secrétaire général de cette instance, Harinelina Jean Alex Randriamanarivo, a déjà même avancé que le COM va prendre une décision cruciale relative à notre participation aux Jeux. Il a même mis en doute la participation de Madagascar suite à cette déclaration de la judokate.
Dans la soirée du samedi, le président de l’union africaine de judo, Siteny Randrianasoloniaiko a fait une vidéo directe expliquant la réalité et qu’il n’a rien à voir avec cette décision de la fédération. « J’ai toujours aidé Laura dans sa qualification aux Jeux olympiques. Et j’ai avancé dans presque 90% de ses déplacements aux championnats du monde et dans les 7 qualifications olympiques où elle a participé », explique notre interlocuteur qui est néanmoins président du comité olympique. « Ils vont devoir négocier pour que l’accréditation d’Eric Bruno Saïd soit transférée à Mamy Randriamasinoro. Mais ils ne pourront le faire qu’une fois à Paris », confie le président du COM.
Elias Fanomezantsoa