Publié dans Sport

Jeux Olympiques 2024 - Madagascar bien à l’honneur

Publié le vendredi, 26 juillet 2024


Même si certaines épreuves ont déjà commencé, la ville de Paris a lancé ses Jeux olympiques sous une pluie battante, avec une parade nautique sur la Seine vendredi soir, première cérémonie d’ouverture de l’histoire à se dérouler hors d’un stade. Préparée depuis de longues années et même si une adaptation est nécessaire en cas de pluie, la soirée s’annonce exceptionnelle.
Les organisateurs de Paris 2024 ont donc prévu tout un programme au cœur de la capitale avec de nombreux danseurs, des artistes tels que Aya Nakamura ou Juliette Armanet voire Céline Dion et Lady Gaga. Moment très attendu également, le défilé des athlètes se fera en bateau avec un total de 205 délégations qui navigueront sur la Seine dans un ordre établi à l’avance et fixé par le CIO.
Pays d’origine des Jeux olympiques dans l’Antiquité, la Grèce conserve un bel honneur à chaque cérémonie d’ouverture des JO: celui d’ouvrir le défilé des athlètes. Juste après la nation mère de l’olympisme, en deuxième position, la délégation des athlètes réfugiés a passé devant les officiels et les spectateurs et a défilé avec la bannière olympique ornée des cinq anneaux.

La troisième délégation à défiler était celle de l’Afghanistan suivie des athlètes sud-africains puis des sportifs albanais et ainsi de suite selon l’ordre alphabétique en vigueur dans le pays organisateur.
Madagascar est passé à la 111ème position selon l’ordre alphabétique des pays participants. Comme la Tradition oblige depuis 1912, chaque délégation nationale a été emmenée par des porte-drapeaux. La vice-championne du monde d’Haltérophilie, Rosinah Randafiarison et renforcée par le pongiste Fabio Rakotoarimanana - premier athlète malagasy qualifié directement à ces J.O- ont été le porte-drapeau malagasy.
Ces deux athlètes ont donc, avec le drapeau malagasy monté dans l’embarcation à bord de laquelle s’est trouvée la délégation de la Grande île pour la parade de la cérémonie d’ouverture sur la Seine. Il n’y avait que quatre athlètes malagasy, le nageur Jonathan, Laura, Fabio, Rosinah sur ce bateau avec trois dirigeants sportifs, le chef de délégation Herley Ambinintsoarivelo, président de la fédération de tennis de table, Dominique Raherison, président de la Fédération malagasy d’athlétisme et Mota Ravalison vice-président du comité Olympique malagasy et président de la Fédération malagasy de badminton.
Et pour la première fois, le CIO ayant modifié l’ordre de passage des délégations, les deux prochains pays qui accueilleront les JO sont placées en antépénultième et en avant-dernière position lors du défilé. Avec Los Angeles 2028 et Brisbane 2032, Australie puis Etats-Unis avec LeBron James en tête défileront donc juste avant la France.

Fil infos

  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !
  • Actu-brèves
  • Délestages - La JIRAMA torpille les promesses du Président
  • Toaka gasy, artisanat, foncier, Fokontany - Avis défavorable du Gouvernement sur 4 propositions de loi
  • Sommet des affaires Etats-Unis-Afrique - Le Premier ministre Christian Ntsay à la tête de la délégation malgache

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mouroirs
    Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.

A bout portant

AutoDiff