Publié dans Sport

Jeux olympiques - Holy Antsa et Rija n’ont pas démérité

Publié le dimanche, 04 août 2024

L’entrée en lice des deux athlètes malagasy était très difficile ce samedi 3 août aux Jeux olympiques de Paris. Holy Antsa et Rija Vatomanga ont bien joué dans leur discipline et n’ont pas démérité au vu de leur résultat.
La nageuse malagasy, Holy Antsa Rabejaona en lice au 50m nage libre a renouvelé son propre record national et Rija Vatomanga Gardiner a fait le minimum en renouvelant sa meilleure performance. La nageuse numéro 1 malagasy a ramené son temps à 27s12 contre 27s29 lors des championnats d’hiver à l’île Maurice, qui lui a permis de décrocher de points pour pouvoir participer aux Jeux olympiques et gagner son wild-card.

Après avoir terminé 7e de sa série, la boursière du centre international de The Volga Region State University de Kazan en Russie, se trouve à la 39ème sur les 79 participantes au général de l’épreuve de 50m nage libre. La Russe Kirghize Elizaveta Pecherskhik, première de sa série se classe 30ème au général avec son chrono de 26’26.
Une réussite personnelle ainsi pour la première expérience olympique de la jeune nageuse malagasy.
Dans la discipline athlétisme, Rija Vatomanga Gardiner, quant à lui, a terminé 31e sur 45 athlètes qui se trouvaient sur le starting-block, au classement général. Pour un athlète spécialisé dans les 200m et 400m, sa performance est admirable pour une compétition de haute volée.
Après un départ raté, le sprinter malagasy  a parcouru les100 mètres en 10s82. « J’ai essayé de me rattraper après avoir raté mon départ mais je savais à l’avance qu’on a aucun droit de commettre des erreurs au départ. J’ai essayé de me rattraper en fin de course pour remonter les adversaires mais trop tard. Malgré cela, je suis fier d’avoir fait le maximum. J’aurai voulu porter Madagascar plus loin mais ça n’a pas été fait », nous raconte l’expatrié malagasy interviewé par notre confrère de 24.24mg.
Son chrono de 10s82 est aussi une meilleure performance pour Rija Vatomanga.
Tous les yeux de la Grande île sont désormais rivés vers Sidonie Fiadanantsoa et Rosinah Randafiarison, les deux dernières compétitrices malagasy qui ne sont pas encore entrées en lice au Jeux olympiques de Paris 2024. La spécialiste du 100m haies, est programmée pour performer le 7 août à 11h15 au Stade de France. Rosinah Randafiarison sera la dernière étoile malagasy en lice, dans l’épreuve d’haltérophilie dans la catégorie des moins de 49kg. Elle représentera fièrement Madagascar le mercredi 7 août à 19h30 à l’Arena Paris Sud 6.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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