Publié dans Sport

Haltérophilie J.O 2024 - Rosina détient six records d’Afrique

Publié le jeudi, 08 août 2024

Rosinah Randafiarison, l’haltérophile malagasy en lice aux Jeux olympique de Paris, a effectué un exploit exceptionnel. La marche est encore très haute pour elle mais comme toutes ses compatriotes, elle s’est fait marquer par sa performance. Car, durant son entrée en lice elle a rajouté trois nouveaux records d’Afrique à son palmarès. Rappelons qu’elle est déjà détentrice de trois records d’Afrique dans la catégorie des moins de 45 kg couronnée d’un titre de vice-championne du monde. Mais faute de cette catégorie aux Jeux olympiques, elle a été surclassée parmi les moins de 49kg.

Et la voilà de nouveau qui continue d’écrire son histoire. Elle a soulevé à l’arraché un poids de 80 kilos, battant le record continental détenu par l’Egyptienne Noura Mohamed, 79 kilos réalisé en 2022, à l’Arena Paris Sud 6. Elle a aussi mis un coup de chiffon au record de la Mauricienne d’origine malagasy Roylia Ranaivosoa dans l’épaulé-jeté qui était de 99kg contre 100 kg et le total olympique de 173 kg contre 180 kg.
Malheureusement, tous ces travaux de titans n’ont pas suffi pour monter sur le podium. Elle a terminé à la 10e place parmi les 12 concurrentes. La compétition dans la catégorie des moins de 49 kg a été féroce.
Elle a affirmé que l'haltérophilie est un sport similaire aux autres, et qu'elle a besoin de l'aide de notre nation.  « J'espère que mes résultats encourageront davantage de jeunes filles à s'engager dans ce sport ».
Elle encourage  aussi les Malagasy à soutenir leurs athlètes lors des Jeux olympiques.
A 24 ans, elle est la valeur sure de ce sport pour Madagascar. Avec un coup de pouce, elle peut faire mieux pour les prochains Jeux olympiques programmés en 2028 à Los Angeles.
Pour rappel, au championnat du monde du mois de septembre 2023, elle a signé des records d'Afrique des moins de 45 kg, 77 kg à l'arraché, 93 kg à l'épaulé-jeté, donc un total olympique de 170 kg.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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