Publié dans Sport

AfroBasket 2025 - L'heure de vérité pour les Ankoay de Madagascar

Publié le jeudi, 20 février 2025

Après deux premières fenêtres de qualification disputées en février et novembre 2024, la Grande île accueille, du 21 au 23 février, l'un des trois tournois de la dernière ligne droite des éliminatoires de l'AfroBasket 2025. 

Trois matchs décisifs attendent les Malgaches au Palais des sports de Mahamasina. Ils débuteront la compétition ce vendredi face à la Côte d'Ivoire, grand favori du groupe D, dans une rencontre qui s'annonce déjà électrique. Trois places, quatre équipes : l'enjeu est de taille pour la Côte d'Ivoire, l'Egypte, Madagascar et la République centrafricaine qui s'affrontent pendant trois jours à Antananarivo.

La Côte d'Ivoire, l'Egypte, Madagascar et la République centrafricaine se disputeront l'un des trois billets qualificatifs pour le FIBA AfroBasket 2025, qui se tiendra en Angola du 12 au 24 août.

Sur les 20 équipes encore en lice pour la qualification, seules 16 décrocheront leur billet pour l'Angola. Madagascar, qui n'a plus participé à un AfroBasket depuis 2011, a une occasion unique de se qualifier devant son public.

Après trois matchs joués, Madagascar a remporté une victoire et devra impérativement vaincre son principal rival, la République centrafricaine, pour espérer se qualifier. Madagascar, pour sa part, peut compter sur le soutien fervent de son public, souvent appelé le « sixième homme », un atout précieux à domicile.

La Côte d'Ivoire, quant à elle, a réalisé un sans-faute lors de la première phase, avec trois victoires en autant de matchs. Les Eléphants, emmenés par leur star de NBA, Serge Ibaka, seront un adversaire redoutable mais méfiant envers les Ankoay. L'Egypte, qui a perdu face à la Côte d'Ivoire lors de la première fenêtre, devra se racheter à Madagascar pour assurer sa qualification.

La République centrafricaine, lanterne rouge du groupe avec trois défaites, est dans une situation critique et devra réaliser un exploit à Antananarivo pour espérer se qualifier.

Le public malgache est attendu en masse au Palais des sports de Mahamasina pour soutenir les Ankoay dans cette quête de qualification historique.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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