Publié dans Sport

Karaté – Championnat d’Afrique au Nigeria - Seuls les prétendants aux médailles feront le déplacement

Publié le lundi, 17 mars 2025

L’époque où l’important était seulement de participer est révolue. Cela date d’il y a 20 ans. La Fédération Malgache de Karaté (FMK) adopte désormais une approche plus sélective. Seuls les athlètes ayant une réelle chance de médailles seront envoyés au Championnat d’Afrique au Nigeria. « Nous ne comptons pas envoyer des compétiteurs sans ambition de podium. Ce voyage n’est pas un simple déplacement, c’est une mission pour défendre l’honneur national », a affirmé Emile Ratefinanahary, président de la Fédération de Karaté hier au stade d’Alarobia.

Dans cette optique, un processus de sélection stricte a été mis en place. Après deux regroupements déjà effectués, la Fédération a réuni hier les 33 athlètes présélectionnés ainsi que leurs parents pour le troisième et dernier stage. A l’issue de cette ultime préparation, seuls 20 karatékas, ayant un niveau international confirmé, seront retenus pour représenter Madagascar au Nigeria.

Afin de garantir une préparation optimale, le rythme des entraînements a été intensifié. Désormais, les regroupements se tiennent quatre fois par semaine, du lundi au jeudi. Pour les athlètes résidant en province, deux options s’offrent à eux : soit rejoindre les sessions d’entraînement centralisées à Antananarivo, soit recevoir la visite des techniciens fédéraux dans leur région respective. Le président de la FMK, Emile Ratefinanahary, a d’ailleurs exhorté chaque athlète à donner le meilleur de lui-même, y compris lors des séances individuelles.

Concernant les ressources financières nécessaires à ce déplacement, la FMK maintient le modèle de financement qui a fait ses preuves. « Comme à l’accoutumée, cinq entités collaborent pour assurer les frais liés à la participation des athlètes aux compétitions internationales. Il s’agit de l’Association des Parents, de l’Association des Partenaires, des athlètes eux-mêmes, du Gouvernement via le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), et enfin de la Fédération. Chacune de ces parties contribue en fonction de ses capacités afin de permettre aux meilleurs karatékas malagasy de concourir au plus haut niveau », explique le président du FMK.

Avec cette approche plus ciblée et une préparation renforcée, la délégation malgache espère revenir du Nigeria avec plusieurs médailles, témoignant ainsi de l’évolution du karaté malgache sur la scène continentale. La compétition est de très haut niveau vu les résultats des marocains et des égyptiens, nos futures adversaires qui ont gagné l’or dans des compétitions mondiales.

Elias Fanomezantsoa

 

 

 

 

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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