Publié dans Sport

Judo – Grand Prix de Qingdao - Laura Rasoanaivo offre l’argent à Madagascar et dédie sa médaille à son pays

Publié le lundi, 29 septembre 2025

 

 

Un moment historique pour le sport malgache. La judokate Laura Rasoanaivo a décrochéce week-endla médaille d’argent au Grand Prix de Qingdao dans la catégorie des moins de 70 kg. Au-delà de l’exploit sportif, l’athlète a tenu à dédier sa récompense à son pays, Madagascar, « qui traverse aujourd’hui une période difficile ».

 

 

Cette médaille, la toute première d’une Malgache sur le circuit mondial de l’IJF World Judo Tour, marque une consécration pour la judokate de 22 ans, mais aussi une fierté inédite pour le judo malgache et africain. « J’espère que cette médaille pourra ramener ne serait-ce qu’une lueur d’espoir, d’amour et de rêve », a-t-elle confié avec émotion.

 

Le parcours de Laura a impressionné. Victoire d’entrée sur la Sud-Coréenne Yerang Lee (double waza-ari et un yuko), puis ippon magistral contre la Française Melkia Auchecorne en quart de finale. En demi-finale, elle a dominé la Chinoise Yingying Feng grâce à un yuko inscrit en golden score. Seule la Croate Lara Cvjetko, numéro 1 mondiale, a mis fin à son parcours en finale.

 

« Je me suis entraînée tous les jours de ma vie depuis mes 10 ans pour ce moment-là. La différence aujourd’hui, c’est le mental : plus de confiance en soi, plus de détermination et d’engagement », a souligné la vice-championne du Grand Prix.

 

Avec cette performance, Laura Rasoanaivo écrit une nouvelle page de l’histoire sportive de Madagascar, offrant à la Grande Île un symbole d’espoir sur les tatamis du monde entier.

 

Elias Fanomezantsoa

 

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Editorial

  • Drapeau blanc !
    L’intitulé de notre édito d’aujourd’hui pourrait choquer ou … interpeller. Le « drapeau blanc » incarne l’aveu de défaite ou de la … ruine. En tout cas, il symbolise une situation de désolation. Des centres de distribution de la capitale et de ses environs, quelle que soit leur taille, hissent le drapeau blanc. Des grandes surfaces, des espaces commerciaux de distribution et de service et des galeries commerciales et même des banques ont subi la rage des vandales, braqueurs et bandits de grand chemin. En signe de détresse et d’impuissance, les propriétaires et leurs collaborateurs de ces centres commerciaux pillés et dévastés ne peuvent rien faire d’autre que constater la ruine et lever le triste et désolant drapeau blanc.

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