Publié dans Sport

Karaté – Mondiaux Kata dames - Mirantsoa Razafindrakoto privée de phase finale au Caire, faute de moyens

Publié le jeudi, 27 novembre 2025

La karatéka malagasy Razafindrakoto Mirantsoa n’a pas pu s’envoler pour Le Caire, Egypte, où elle devait disputer la phase finale du championnat du monde de karaté, catégorie Kata dames.

Selon le président de la Fédération malgache de Karaté-do, Ratefinanahary Emile, « le manque de moyens » a empêché le déplacement de l’athlète, pourtant qualifiée et prête à défendre les couleurs nationales.

La Fédération et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Rasambany Alain ont multiplié les démarches pour tenter de financer l’envoi de la délégation.

Mais aucune solution n’a pu être trouvée jusqu’à mardi soir, alors même que toutes les formalités administratives sont déjà réglées inscription validée au Caire, visa obtenu, hébergement réservé.

Vives réactions dans le camp Makawa. Du côté du Malagasy Karaté-do Wado (Makawa), la déception est immense. Le club a immédiatement exprimé son indignation en apprenant que Razafindrakoto Mirantsoa ne montera finalement pas sur le tatami aujourd’hui, comme prévu.

Les responsables dudit club réclament désormais des explications claires sur les circonstances exactes de cette non-participation.

Un cas loin d’être isolé. Pour la Fédération malgache de Karaté-do, la situation n’a malheureusement rien d’exceptionnel.

Toujours selon son président, deux autres karatékas ont été déjà contraints de renoncer à un déplacement international en octobre. Ils devaient participer, du 15 au 17 octobre, aux épreuves qualificatives du Championnat du monde à Paris, mais leur départ avait été compromis par un retard dans la délivrance de leurs visas.

Une succession d’imprévus et de défaillances qui pénalise lourdement les athlètes malagasy et entrave leur accès aux compétitions internationales de haut niveau.

E.F.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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