Publié dans Sport

Projet présidentiel à Nosy Be Hell-Ville - Des ressortissants étrangers s’y opposent

Publié le lundi, 09 décembre 2019

Une aberration. C’est tout ce qu’on peut dire à cette opposition des ressortissants étrangers résident à Nosy Be-Hell ville sur le déroulement du  Projet présidentiel. Cette île a été choisie parmi les villes  chefs-lieux de districts à bénéficier d’un stade « Manara-penitra », selon le «  Velirano », ou défi lancé par le Président Andry Rajoelina. Selon les informations recueillies sur place, c’est sur le terrain de football d’Ambodivonio que sera aménagé ledit stade. Et cela ne plaît pas à ces étrangers qui s’opposent farouchement à la tenue du projet. Pour la simple raison que ce terrain est le lieu traditionnel où se déroulent les festivals Donia et Sômarôho. C’est de l’illogisme. Déjà, à chaque festival, c’est la ruine pour la pelouse du terrain, la rendant impraticable. Alors que c’est un terrain destiné au sport et non à de tels événements. De plus, il a été conclu dans des pourparlers que d’autres endroits seront aménagés pour recevoir les festivals. Cette fois, le Stade d’Ambodivonio sera consacré définitivement au sport.

Les amateurs de sport dans l’île aux parfums ont uni leur voix avec la députée de Madagascar élue dans cette ville, Marifidy Christine Razafindravony.  Cette dernière défend aussi  l’intérêt du peuple et nonobstant, celui de la jeunesse de Nosy Be Hell-Ville.  La députée de Nosy Be condamne fermement cette opposition,  d’une minorité, au développement. Elle a effectué une descente sur terrain pour rencontrer les sportifs de la ville. Et qu’elle se battra jusqu’au bout pour l’intérêt de la majorité. « Ce terrain renferme l’histoire du football dans l’île, et ce depuis l’époque coloniale. On ne peut pas ignorer cela. Effectivement, c’est ce terrain qui recevra le Stade « manara-penitra », promis par le Président Rajoelina. Certaines personnes mènent des lobbyings pour délocaliser le projet, notamment le « Cofestin » ou Comité organisateur du festival Donia, et de leur léguer le terrain de football d’Ambodivonio », d’après nos sources.  

Les dirigeants sportifs et les parent d’élèves ne sont également pas d’accord à cette idée. Par ailleurs, le ministre de la Communication et de la Culture a déjà promis, devant les médias, aux organisateurs de festivals, lors de son passage à Nosy Be Hell-Ville le 6 décembre dernier, qu’elle est prête à les aider en tant qu’acteurs d’évènements culturels mais en attendant, ces derniers ne devront pas faire blocage au projet Stade Manara-penitra à Ambodivonio.  D’après la députée, Marifidy Christine Razafindravony, le chantier débutera la semaine prochaine et va durer six mois.
Recueillis par E.F.






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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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