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Une visite dans la le District de d’Antsiranana. La ministre de la Population et de la Solidarité, Haingo Elisette Fomendraza poursuit sa visite dans le pays. Jeudi dernier, elle a consacré son temps à rencontrer les associations des femmes, les personnes âgées ainsi que celles en situation de handicap dans cette partie nord de la Grande île. Elle a remis des machines à coudre pour les femmes, des cannes et fauteuils roulants pour les personnes handicapées, ainsi que des couvertures pour les gens du troisième âge.

Une campagne de lutte contre la recrudescence du paludisme, dite chimioprophylaxie saisonnière, est en cours à Fort-Dauphin. Cette initiative vise à administrer des doses préventives de médicaments à tous les enfants âgés de 5 à 14 ans, sur une période de quatre jours, pour renforcer leur immunité contre la maladie, réduisant ainsi le risque de contracter la maladie pendant la saison des pluies où les cas de paludisme atteignent leur pic.

Cette campagne se déroule sur une période de quatre jours. Les équipes médicales se rendent dans les écoles et les centres de santé pour administrer les doses préventives de médicaments aux enfants ciblés. Les parents sont informés de la campagne à travers des affiches et des annonces dans la communauté, tout cela afin de garantir la participation maximale des enfants.

Iceberg !

Publié le vendredi, 16 février 2024

« Quatre fonctionnaires et leur complice en prison ! » Tel est « la une » de votre quotidien en date du jeudi 15 février, avant-hier. 

De source informée, un commissaire de commerce et trois agents chargés du contrôle près du ministère de l’Industrie et du Commerce ont été interpellés pour des malversations à connotation corruptive. Un parfum de scandale qui, d’emblée, secoue voire éclabousse ce département-clé et stratégique dont les prestations n’en déméritent point, jusqu’à présent, des efforts du régime pour redresser le pays. 

Le feu au vert. Dans une déclaration enthousiaste, Rémy Hubert, directeur général de la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CGHV), a annoncé hier à Andraharo le début imminent des grands travaux du barrage hydroélectrique de Volobe. La signature du contrat de concession et de vente d'électricité avec l'Etat qui s’est tenue l'année dernière marque une étape décisive, ouvrant la voie à une entreprise qui vise à transformer le paysage énergétique de Madagascar. 

Le grand départ. Antsaly Ny Aina Rajoelina représentera la Grande île à l'élection de « Miss World 2024 ». Elle s’envolera aujourd’hui pour l'Inde, plus précisément vers sa Capitale, New Delhi où elle rejoindra dès le 18 février les 120 autres prétendantes à ce titre de Miss Monde. Notre candidate à cette compétition garde la tête haute et espère une place pour la grande finale. Mais avant tout, comme toutes ses concurrentes, elle devra passer plusieurs épreuves. Ainsi, les candidates vont d’abord passer par le test « Head to Head Challenge », comme lors des précédentes éditions de ce concours. Il s’agit d’une épreuve qui consiste à tester leurs capacités d’expression orale, de réflexion et d’intelligence. 

Un nouveau scandale. Après l’affaire de corruption et de racket perpétrée par des fonctionnaires du Commerce, l’affaire d’appropriation illégale d’un domaine privé de l’Etat à Tanamasoandro, une nouvelle affaire de corruption vient d’être révélée au grand jour. Des véhicules destinés au Programme élargi de vaccination (DPEV) du ministère de la Santé publique ont été détournés. Un ancien chef de service administratif et financier du ministère, en collusion avec le propriétaire d’un garage privé et un complice spécialisé dans le dépouillement de biens publics, sont accusés d’avoir orchestré le plan frauduleux.

Députations - La caution quadruplée

Publié le vendredi, 16 février 2024

Tous aux urnes le mercredi 29 mai prochain. L'article 20 de la loi organique 2018-010 du 11 mai 2018 établit un cautionnement de 20 millions d’ariary pour chaque candidat ou liste de candidats, par circonscription électorale, en vue de couvrir les frais d’impression des bulletins de vote pour les élections législatives. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait initialement proposé une caution à 10 millions Ar pour les élections législatives de cette année, soit le double par rapport aux précédentes élections en 2019, mais cette proposition n'a finalement pas été retenue. Ainsi on se retrouve à quatre fois, le montant de l’ancienne caution qui était de 5 millions d’ariary lors de la dernière élection législative.

La une du 16 février 2024

Publié le jeudi, 15 février 2024

Cuisine interne

Publié le jeudi, 15 février 2024


A chaque République sa Constitution ! A chaque pays sa loi ! A chaque peuple sa culture et son identité ! Et à chaque Etat sa souveraineté ! La République malagasy est membre de droit et à part entière de l’Organisation des Nations unies (ONU) et ce depuis le retour à l’indépendance de la Grande île en 1960. Elle adhère aux principes généraux et fondamentaux sur lesquels l’Organisation est fondée depuis son origine en 1945. Entre autres, la « Déclaration universelle des droits de l’homme », adoptée le 10 décembre 1948 en Assemblée générale composée de 58 Etats membres à Paris. Le respect de l’intégrité territoriale de chaque Etat membre. Engagement de chaque pays membre à garantir la sécurité et la paix mondiale. Engagement de chaque Etat membre à ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de chaque Etat membre de l’ONU. Quelques points essentiels du principe fondamental de l’ONU auxquels chaque Etat membre est tenu strictement de veiller au respect. Par ailleurs, tous les organismes rattachés à l’ONU et toutes les Organisations non gouvernementales (ONG) affiliées sont de même tenus à respecter les affaires intérieures de chaque Etat membre.
Les députés et les sénateurs, convoqués en session extraordinaire, ont voté sans amendement ni modification  le projet de loi n ° 2024 – 001 soumis par le Gouvernement complétant et modifiant certaines dispositions du Code pénal malagasy. La loi votée, un texte élaboré par le ministère de la Justice, atterrit au greffe de la Haute Cour constitutionnelle pour le besoin de contrôle de constitutionnalité.
Dès lors que la loi, en question, fut votée par les deux Chambres parlementaires, certaine ONG telle qu’Amnesty International lève le bouclier. Elle fustige la loi n° 2024 – 001 nouvellement adoptée comme étant contraire à la Constitution malagasy ainsi que les dispositions générales garantissant les droits humains de la Communauté internationale dans la mesure où elle inflige une peine corporelle. En effet, la loi votée donne droit à la castration chimique ou corporelle (chirurgie) des auteurs de viols sur mineurs et d’agressions sexuelles selon l’âge de la victime. La Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, apporte des éclairages. Elle martèle qu’il s’agit d’abord d’une initiative du ministère public pour durcir les sanctions pénales et également et surtout d’un acte dissuasif. Le tout pour mettre le holà à ce genre de crime barbare qui, ces derniers temps, a tendance à se multiplier jusqu’à commettre des meurtres d’une atrocité inhumaine sinon intolérable et cela contre des mineurs de bas âge. Inadmissible !
La passe d’armes entre le ministère public (Justice) et Amnesty suscite le débat sur la souveraineté d’un Etat à gérer ses propres affaires intérieures. Certes, Madagasikara fait partie intégrante des Nations unies mais le pays a pleinement le droit de régler les propres affaires intérieures qui le concernent comme étant une « cuisine interne » dictée par les priorités et les obligations locales. Une disposition qui n’est pas contraire à l’esprit des principes fondamentaux de l’ONU. Certains observateurs s’indignent d’un geste aux apparences  d’harcèlement de cette ONG contre le régime en place.
On ne peut pas accuser un Etat de mettre en place des dispositifs de loi garantissant la sérénité, la sécurité et la paix sociale de son peuple.
Ndrianaivo

 


La population est aux abois. « Les gens paraissent fous. Ils ne se concentrent plus à leur gagne-pain quotidien alors que nous sommes en pleine période de soudure », s’inquiète une mère de famille à Morarano- Gare. La panique y demeure encore vive, deux jours après les attaques violentes perpétrées par des hors-la-loi dans cinq villages contingents dans la nuit du 13 février (cf. La Vérité du 14 février). « Chaque jour, la peur tenaille tout le monde à la nuit tombante », ajoute-t-elle.
Malgré la vigilance de la Gendarmerie, les bandes téméraires ont encore frappé ailleurs la nuit suivante. Elles ont écumé quelques hameaux isolés en brousse dans la Commune suburbaine d’Ambohibary- Moramanga. Les habitants ont pris la précaution de déguerpir aux moindres signes suspects, laissant ainsi derrière eux le champ libre aux malfaiteurs.
Sur leur passage, ceux-ci ont consommé les marchandises dans les boutiques et ont détruit le reste de ce qu’ils n’ont pas pu avaler. Ils auraient cherché de l’argent que les propriétaires en fuite de bonne heure ont emporté sur eux. Le nombre exact d’assaillants est difficile à établir. Ce qui est sûr est qu’ils agissent en groupes et en réseaux. Certains disent quelques dizaines à la fois.
L’actuelle insécurité rampante dans le District de Moramanga est sans précédent. Décidément, cette circonscription que le Président Andry Rajoelina a visitée exactement une semaine passée est subitement devenue rouge en matière de banditisme. Des bandes organisées semblent infester toutes les subdivisions de son territoire. En effet, les supputations vont bon train.
D’aucuns suspectent derrière cette occurrence préoccupante jamais vue un dessous politique. La multiplication des attaques s’est élancée à la veille de l’annonce de la création de la future Région de Mangoro. Les assauts en brousse semblent s’intensifier après la grande annonce faite à Moramanga le 9 février où le sommet de l’Etat a confirmé la séparation en deux de la Région d’Alaotra-Mangoro.
D’autres suspectent l’approche des élections législatives et communales qui devraient se tenir incessamment. Deux autres suppositions aussi reviennent assez souvent. D’un côté, l’on songe à l’impossibilité pour les habitués du trafic de carburants dérobés sur le site minier d’Ambatovy. Beaucoup y ont trouvé durant des années une source de revenu importante. Mais ce n’est plus le cas depuis quelque temps déjà.
D’un autre côté, l’attention se tourne vers l’éventuelle existence de groupes de délinquants ou criminels venus d’ailleurs. Ceux d’Anjozorobe auraient migré dans le haut bassin de Mangoro. En tout cas, les gangs intrépides disposent de renseignements sûrs et bénéficient du service des complices locaux qui connaissent bien le terrain. Autrement, ils n’oseraient pas défier les gendarmes qui font le nécessaire pour les rattraper.
La situation qui fait perdre le fil aux habitants ne laisse pas les responsables indifférents. L’Organe mixte de conception (OMC), présidé par le chef de District, tient des réunions régulières pour trouver des solutions. Plus particulièrement, les gendarmes de Moramanga qui sont à la fois au four et au moulin, malgré la situation de limite bien connue à Madagascar, ne lâchent pas prise. La traque des membres de ces « organisations nuisibles » continue.
La population reste sur le qui-vive en attendant le retour au calme. Certains préfèrent passer la nuit dehors en dépit du mauvais temps. « A Andrika (à l’ouest de la ville de Moramanga sur la RN2 vers Antananarivo, ndlr), les gens dorment dans les buissons avec leurs motos », rapporte un informateur. Mercredi, à cause de la panique générale, le chef-lieu de la Commune rurale de Morarano- Gare, d’habitude grouillant, a ressemblé à une ville morte en pleine journée.
M.R.

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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