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Entre le 9 et le 10 mai derniers, les opérations menées par la Gendarmerie et visant à réprimer le gangstérisme à Anjozorobe ont porté leurs fruits. En observant à la loupe les faits plus récents, qui datent du 10 mai dernier, ils se traduisaient par un accrochage avec des dahalo puis se sont soldés par la neutralisation d'un malfaiteur répondant au nom de Herizo (24 ans), réputé dangereux et doublé d’un récidiviste en matière de vol. Les circonstances de cette élimination se sont déroulées vers 22h 30 au “kizo” ou passage obligé sis entre Antampon'ny Tsimahabeomby et Ambohitrandriana, route menant au village d'Anosimanarivo, Commune rurale d’Ambatomanoina, District d’Anjozorobe II.

LA UNE DU 12 MAI 2022

Publié le mercredi, 11 mai 2022

La une du 11 mai 2022

Publié le mardi, 10 mai 2022


Dimanche après-midi dernier, Michel Dolidzé, ce Français de 80 ans, a été retrouvé mort dans sa maison à Foulpointe. Des traces de coups de couteau ont été observées sur le cou de la victime, privilégiant ainsi la piste d’un meurtre. Depuis, la Gendarmerie a ouvert une enquête qui semble évoluer assez rapidement. Hier matin, les gendarmes ont procédé à l’arrestation de trois suspects dans l’affaire à Toamasina. L’une, puisqu’il s’agit d’une femme, est une ex-compagne de l’octogénaire. Les deux autres sont des hommes dont l’un est le conjoint actuel de la dame, et le second, son beau-frère.
Selon les premiers éléments de l’enquête, des témoins affirment avoir vu les suspects entrer dans le domicile de l’ancien parachutiste de l’Armée française, dimanche après-midi dernier. Là, c’est l’ex-compagne en cause qui fit en premier son irruption à l’endroit suivie, quelques moments à peine après, par les deux hommes. “Actuellement, les trois suspects devraient être soumis à un interrogatoire dans le bureau de la Gendarmerie à Foulpointe pour répondre de leurs actes”, concède notre source au niveau du groupement de la Gendarmerie d’Atsinanana.
L’affaire évolue depuis que l’enquête avait été lancée ! Alors qu’un pan entier de la vie de la victime demeure encore obscur, on sait toutefois qu’il vivait seul dans cette ville touristique et balnéaire de Foulpointe qu’il a rejoint depuis 2019, à l’instar bien sûr ses habitudes à faire le trajet Toamasina-Foulpointe, et en sens inverse. Aux dernières nouvelles, des membres de la famille de la victime viennent d’arriver à Foulpointe afin de récupérer sa dépouille mortelle. Le représentant de la chancellerie française, dans cette Province de la Grande-île, a été déjà mis au courant de cette affaire, depuis lundi dernier.
Franck R.


Obstruction des digues et canaux d’évacuation des eaux par les boues et déchets, des constructions illicites sur ces infrastructures. Tout cela constitue une menace, voire un danger imminent pour la ville d’Antananarivo. Les risques d’inondation s’aggravent durant la période cyclonique, même en seulement quelques heures de pluie. « L’assainissement des canaux constitue l’issue face à ce danger. L’assainissement du canal C3, depuis Anosibe jusqu’à Ambodimita, pourra prévenir l’inondation à Antananarivo », reconnait Pierre Houlder, ministre de l’Aménagement du territoire et du Service foncier. C’est justement la finalité du Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Tanà (PRODUIR), actuellement mis en œuvre sur un financement de la Banque mondiale.
La mise en œuvre du PRODUIR engendre la démolition des constructions illicites, l’achat des terrains appartenant à des particuliers ou encore la suspension des activités génératrices de revenus de certaines personnes, dont les lessiveuses et les briquetiers œuvrant au bord des digues. Au total, près de 1 400 personnes sont affectées par le projet (PAPS). Ils bénéficient d’une compensation financière pour ce faire. Le paiement de leur compensation a débuté en février dernier, avec une vingtaine de personnes dédommagées. Le paiement s’enchaîne cette semaine pour 950 personnes ayant des dossiers complets. Elles ont reçu des puces téléphoniques contenant un compte « Orange Money », lundi après-midi à Anosizato. « Le dédommagement financier va s’accélérer dans les prochaines semaines. Près de 75 % du paiement des PAPS de la digue seront effectifs », communique le responsable du projet.
Rappelons que la mise en œuvre du PRODUIR se fait sur un financement à hauteur de 75 millions de dollars alloué par les partenaires. Ce financement permettra de mener diverses activités et travaux, dont l’enlèvement des déchets, l’assainissement et l’extension des canaux ou encore la compensation des PAPS. Les travaux sur le site de réinstallation à Andavamamba, le confortement de la digue ainsi que le curage du canal C3 vont bientôt commencer. Il en est de même pour la construction de 206 infrastructures urbaines en faveur des Communes bénéficiaires du projet.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Elite bancale 

Publié le mardi, 10 mai 2022

Quel dommage pour un pays ! La fine fleur de l’intelligentsia malagasy brille par des comportements stupides. Censée appartenir à la sommité intellectuelle, l’élite nationale vole au rase-motte. Bradés de diplômes, Master II au minimum sinon Doctorat d’Etat ou Habilité à diriger des recherches (HDR), les enseignants universitaires déçoivent du moins ceux et celles fervents membres du Syndicat des enseignants- chercheurs et des chercheurs-enseignants.  Le seul mouvement syndical d’ailleurs reconnu et répertorié dans le monde des enseignants des universités publiques du pays et qui apparemment fait la pluie et le beau temps « là-haut ». Une élite bancale qui cherche à imposer ses « caprices » à d’autres à même aux membres de la Haute Cour constitutionnelle (HCC).
Et justement, la HCC sous la houlette de Florent Rakotoarisoa par une décision n° 03-HCC/03 du 09 février 2022 déclare non conforme à la Constitution la loi n° 2021-028 relative à l’autonomie des universités et des établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Une « décision » qui fâche et qui déclenchait l’ire du SECES. Selon certaines « têtes brulées », passez-nous le terme, de ce tout puissant syndicat, le récent verdict de la HCC présidée par Florent Rakotoarisoa foule aux pieds de la souveraineté de l’université et entrerait en contradiction avec la décision n°10-HCC/03 du 03 juillet 2020 de la même Institution mais présidée par un autre Rakotoarisoa accordant une certaine autonomie aux universités. Seulement, Florent Rakotoarisoa de rappeler que cette décision prise par Eric Rakotoarisoa et les membres de l’époque se limitait au contour classique de l’autonomie universitaire et qui nécessite, en fait, l’élaboration de nouveaux textes. La réaction du SECES ne se fait pas attendre. Il décrète aveuglément l’« université morte » pour dénoncer ce que les membres du syndicat devenus radicalisés qualifient de décision inacceptable voire arbitraire de la part des membres « incompétents » de la HCC. Un geste qui oblige la HCC, du moins son président, à sortir de son silence. Et la guerre est déclarée. Plutôt une ridicule guéguerre déclenchée par une élite en perte d’orientation. Une élite bancale ! Il n’est pas dans la pratique de la HCC de livrer au public des éléments d’explication relatifs à sa décision mais les propos désobligeants tenus sont tels qu’il faille mettre certains points sur les « i ».
Le président de la HCC, en authentique chef d’une haute juridiction, tient à préciser que la Constitution n’a  pas prévu d’accorder en son sein une autonomie élargie  aux autorités universitaires au-delà de celle prévue par la loi. Les universités et les établissements d’enseignement supérieur doivent être soumis à la « loi réglementaire » comme tout service public.
Florent Rakotoarisoa d’ajouter que le concept « d’immunité » voulu par le SECES ne figure point pas dans les travées de la Loi fondamentale. Aucune exception n’est permise sauf évidemment, qui confirme la règle d’ailleurs, celle consentie aux parlementaires. Et encore, l’immunité parlementaire n’entre en vigueur uniquement que dans un cadre bien précis ! Les députés et les sénateurs n’ont aucunement le droit d’en abuser.
Les revendications brandies par les enseignants- chercheurs et chercheurs- enseignants ne seraient-elles pas déplacées ? Serait-ce la priorité pour les universités afin qu’elles puissent contribuer au redressement de la Nation sinon des caprices d’une élite bancale ?
Ndrianaivo


Un programme mensuel de l’Ambassade de l’Inde. La 16ème édition de l’évènement littéraire « LaLitTanà » qui s’est déroulée le 9 mai dernier à Tsaralalàna, s’est démarquée par l’anniversaire de naissance de Rabindranath Tagore. C’était un grand poète, écrivain et artiste natif de l’Inde. « Rabindranath Tagore a été le premier non-européen à remporter le prix Nobel de littérature le plus prestigieux au monde en 1913. Il était l'un des architectes de l'Inde moderne et a joué un rôle essentiel dans la renaissance culturelle indienne », relate l’ambassadeur Abhay Kumar. Ce diplomate a d’ailleurs récité en anglais le célèbre poème intitulé « Où l’esprit est sans peur » de Gitanjali, écrit par le grand poète indien à l’honneur. Le Dr Nalisoa Ravalitera, vice-président de l’Académie malagasy et Soambinitsoa Andrianary ont récité respectivement en malagasy et en français le même poème. Outre un court métrage sur sa vie, projeté à l’occasion, des hommages floraux ont également été offerts à ce poète indien.
L’ambassadeur de l’Inde n’a pas manqué de partager son expérience avec le public à l’occasion, notamment lors d’une conférence à l’Académie malagasy en 2021. D’après ses dires, le président de l'Académie en la personne de François Rajaoson lui a dit que le poète national malagasy Jean Joseph Rabearivelo s'était inspiré de la poésie de Rabindranath Tagore. Plus tard, l'ambassadeur a découvert que ledit poète malagasy avait mentionné Tagore dans son poème n° 15 de son recueil de poésie « Traduit de la nuit ». Notons que cette 16ème édition de « LaLitTanà » a vu la participation de nombreux poètes malagasy, dont ceux de l’association « Faribolana Sandratra » comme Haintso Nirina, Rija A-Jonah, Rakemba, Lova Santatra et Tolotra Arinandrianina. Ceux de l’Havatsa UPEM étaient aussi au rendez-vous, dont RaNirhy, Zara Ainga, Ratsimba Ny Dina et Ratsimbazafy Heriarilala Andriamamonjy.
Recueillis par Patricia R.





A un an et demi de l’événement, Madagascar affiche sa volonté d’organiser ce plus grand rendez-vous des sportifs des îles de l’océan Indien. La 11e édition des Jeux des îles de l’océan Indien aura lieu le mois d’août 2023.  Ce seront les 3è jeux organisés au pays après 1990 et 2007.
Du jamais vu ! 24 disciplines seront présentes durant cet événement. Telle a été la décision prise par le Comité régional olympique et sportif (CROS) de La Réunion et le Comité international des jeux. La lutte, la pétanque, le taekwondo et le karaté font leur retour tandis que six nouvelles disciplines sont de la partie à savoir le tir à l'arc, le beach soccer, le sport équestre, le basketball 3x3, le kick-boxing et le surf. Quatre disciplines sont également en démonstration : le sport auto, l'escrime, le teqball et le billard.
Vu l’arrivée à grands pas de l’échéance, beaucoup s’inquiètent des éventuels résultats de Madagascar durant ces jeux. Si les jeux ont lieu demain, Madagascar sera-t-il classé parmi les meilleurs médaillés ? 
Jusqu’ici, pourtant, rien n'a visiblement encore bougé concernant le regroupement des athlètes malagasy.
Le dimanche 1er mai dernier, le Comité olympique malagasy a tenu son Assemblée générale ordinaire à Ivandry. Toutes les fédérations sportives ont exprimé leurs inquiétudes vis- à- vis de l'indifférence du ministère. "Au plus tard, nous voulons que le premier regroupement ait lieu au début du mois de juin. Ce n’est pas pour rien que les jeux suivent le cycle olympique, c'est pour avoir 3 ans de préparation", martèle Siteny Randrianasoloniako, président du Comité olympique malagasy en tirant la sonnette d'alarme. Officiellement, le ministère de la Jeunesse et des Sports n'a encore évoqué aucune réunion avec les fédérations concernées pour leur donner les consignes et le planning sur la préparation.
Le quotidien La Vérité a fait le tour des disciplines pourvoyeuses de médailles à savoir l'athlétisme, l’haltérophilie, le karaté, le kick-boxing, le taekwondo pour constater de visu la situation. Dans ces disciplines, une centaine de médailles sont en jeu, outre les autres disciplines collectives. Si les directeurs techniques de certaines disciplines rassurent sur la possibilité pour la Grande-île de glaner la première place, d’autres sont sceptiques et préfèrent même garder le silence concernant les résultats que peuvent avoir Madagascar.
Faut-t-il que rappeler que parmi ces disciplines pourvoyeuses de médailles, il n’y a que l’athlétisme et l’haltérophilie qui sont assidus aux compétitions internationales. Quant à la boxe, son directeur technique Josvah Paul Razafimandimby rassurait que nous gagnerons la première place même si les jeux se tiennent demain. Pour rappel, la dernière fois qu'on a vu un boxeur malagasy sur un ring d'une compétition internationale remonte aux derniers jeux de Maurice en 2019. Madagascar était le seul pays à avoir réussi à glaner une médaille d'or en dehors du pays hôte.
Actuellement, la fédération se base sur la même liste de sélection nationale de l'époque. Mais d'autres s'ajouteront à la liste à l'issue d'un championnat national prévu en juin. De plus, le technicien se plaint du manque atroce de matériel d'entraînement comme la salle et un ring pour l'équipe nationale. Ce sont les clubs et les CTR qui assurent le suivi des athlètes présélectionnés au niveau des clubs. Pour la boxe, 23 médailles d'or seront en jeu. Le DTN table sur des jeux à domicile pour permettre aux Malagasy de gagner au moins la moitié des breloques.
Même cas pour l’haltérophilie, 48 médailles seront disputées.  Plus réaliste, le Directeur technique national Thomas d'Aquin Rakotoarison s'est réservé de faire un commentaire avant le regroupement après le championnat national en juin. Pour le kick-boxing, la discipline n'a pas encore présenté officiellement un DTN. Et la nouvelle équipe dirigée par le Général Lylison n’a encore tenu aucune compétition. De même pour le taekwondo, le DTN Rivo Rakotobe reste injoignable.
La seule discipline qui se montrait décisive, malgré l'absence d'un regroupement, est l'athlétisme. 52 médailles seront disputées dans 25 épreuves et Madagascar veut mettre la main sur au moins 31 médailles. C'est l'une des disciplines ayant déjà une liste de présélection et organisé un regroupement fédéral. De même pour la discipline lutte, qui aura 20 médailles d'or à disputer dans 10 catégories hommes et 10 dames. Une semaine après le championnat national, le premier regroupement a été tenu. Cette discipline qui souffre aussi du manque de matériel. La fédération de Mamitiana Raveloson évoque 210 jours de regroupement qui sera tenu trois fois avant le jour J.
Elias Fanomezantsoa



Potentiel à exploiter. C’est de cette manière que les deux parties, dont l’ambassadeur de l’île Maurice et le ministre du Commerce malagasy, ont décrit les possibilités d’ouverture du marché qui pourraient se concrétiser entre les deux îles sœurs, à l’occasion d’une visite de courtoisie effectuée par l’ambassadeur, hier à Anosy dans les locaux du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation. Les deux dignitaires ont ainsi discuté des opportunités d’échanges commerciaux fiables entre les deux pays où il y aurait du bénéfice pour les Malagasy comme pour les Mauriciens. A titre d’exemple, l’ambassadeur a mentionné le cas des carottes. Ces tubercules sont terriblement chers à Maurice soit l’équivalent de 12 000Ar le kilo alors que l’île n’est qu’à 1h45mn de vol, et qu’à Antsirabe, on peut se procurer des carottes bio d’excellentes qualités pour 1 200Ar le kilo. L’ambassadeur a rappelé les efforts de son prédécesseur pour l’importation de pommes de terre et d’oignons malagasy, mais qu’au bout de la troisième cargaison, la qualité des produits a fait défaut. « Maurice se ravitaille en Afrique du Sud pour les légumes et en Nouvelle Zélande pour la viande, alors que Madagascar est tout à fait en mesure d’être le grenier de l’océan Indien, car la Grande île a beaucoup de terres cultivables », ajoute-t-elle. L’île Maurice est également un grand importateur de grains. Comme solution, le ministre du Commerce de suggérer un partenariat à travers deux sociétés d’Etat des deux pays en l’occurrence la SPM de Madagascar et la MAB de l’île Maurice. « Nous formerons nos agriculteurs et nos coopératives, nous aiderons les planteurs à la base, nous travaillerons sur les emballages. La qualité sera contrôlée. La coordination entre ces deux sociétés apportera un
bénéfice pour les deux pays », suggère Edgard Razafindravahy. En effet, pour deux sociétés contrôlées par l’appareil d’Etat, les procédures administratives seront plus simples tant pour l’exportation que pour l’importation. Pour rappel, Madagascar n’occupe actuellement que la 27ème place en termes d’exportation vers l’île Maurice, malgré les opportunités. La Grande île exporte des fruits de mer, notamment des poissons et des crustacés, du coton, des céréales, des produits laitiers ainsi que des huiles essentielles. Durant la dernière décennie, les échanges commerciaux entre Madagascar et l’île Maurice s’élevaient à 100 millions USD avec une exportation de 75 millions USD vers Madagascar et une importation de 25 millions USD. Par ailleurs, à l’époque, l’investissement mauricien à Madagascar a atteint un montant record en dépassant un milliard de roupies. L’île sœur offre aussi des opportunités à Madagascar, dans la mesure où les deux pays sont membres de la commission de l’océan Indien. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont facilités par une franchise des taxes et droits de douane. Le pays dispose également de produits qui figurent dans la liste des demandes en importation de l’île Maurice, notamment les fruits, les épices, le café, les aromates, les légumes, les grains secs, les oignons, les fruits de mer, les pierres précieuses ou encore les bijoux de fantaisie.
Hary Rakoto


Les acteurs de la mode espèrent que cette fois-ci, ce sera la bonne. En effet, après les intempéries que le pays avait subies, l’organisateur de l’événement annuel « Mihamy Mada Fashion », notamment le ministère de la Communication et de la Culture (MCC), a été contraint de le reporter. Normalement, l’événement aurait dû se tenir au mois dernier. Cependant, selon les responsables, les locaux du Palais des Sports Mahamasina où « Mihamy Mada Fashion » devrait se dérouler ne seraient disponibles qu’au mois de juin. « C’est officiel, après des longues discussions et échanges avec toute l’équipe, l’événement aura finalement lieu du 10 au 12 juin prochain. J’aimerais aussi souligner que l’équipe du ministère était prête depuis longtemps. On n’attendait plus que le moment propice, c’est-à-dire la disponibilité de la grande salle du Palais des Sports », a expliqué Francis Razafiarison, directeur général de la culture au sein de la MCC. La nouvelle date sera donc du 10 au 12 juin prochain. A titre de rappel, l’événement « Mihamy Mada Fashion », organisé par le ministère de la Communication et de la Culture, est devenu le grand rendez-vous de ceux qui œuvrent dans la création d’une collection de mode et la haute couture malagasy, que ce soient des artistes en pleine expansion ou des professionnels.
Envergure
Voilà déjà plus de 4 mois que les 40 stylistes, créateurs et modélistes voulant participer à « Mihamy Mada Fashion » attendent le grand jour. Comme les éditions précédentes, les organisateurs sortiront les grands moyens pour le succès de l’événement. Entre autres,  des défilés de mode, expositions, spectacles, rencontres et échanges entre les artistes vont rythmer les trois jours de festivité. Depuis son apparition l’objectif de « Mihamy Mada Fashion » est de mettre en avant la beauté et la valeur du « Vita malagasy ». Il s’agit surtout de faire connaître aux jeunes, qu’ils soient des étudiants ou des travailleurs, que le monde du stylisme et de la création est bien vivant à Madagascar. Bien sûr, ce sera aussi une occasion de donner une envergure internationale au stylisme « Made in Madagascar ». Autrement dit, « Mihamy Mada Fashion » est également conçu pour promouvoir l’entrepreneuriat dans ce domaine et encourager les artistes-créateurs de mode à mettre en valeur la couture de qualité à Madagascar. Tout cela permettra de mettre en lumière le patrimoine artistique et la créativité locale. Bref, les assoiffés du monde de la mode doivent patienter encore quelques semaines avant de se baigner totalement dans cet événement d’envergure.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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