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L’unique Musée de la photographie d’Antananarivo, situé à Anjohy, du côté de la haute ville, abrite une exposition de clichés menant le public à une invitation de voyage. Et pour cause, le lieu accueille un événement culturel intéressant depuis le 4 janvier. En effet, les jardins de cet antre localisé à Andohalo reçoivent l’exposition intitulée « Lutteurs bara ». Il s’agit d’une extension de l’exposition intitulée « Voyage en pays bara et vezo ».
Les adeptes de cette discipline sportive et les férus d’œuvres d’art sont encore invités durant ce mois à contempler les créations de l’ethnologue Jacques Faublée (1912-2003). Cette exposition revisite les pratiquants de ce sport traditionnel à travers une série de photographies portant un regard intime sur cette pratique ancestrale. « Lutteurs bara » est une installation composée de 15 photographies de lutteurs. Avec ses photographies en noir et blanc, l’artiste réalise des séries de portraits de lutteurs positionnés face à face, en préparation au combat ou encore en phase d’entrainement. Pour les scènes de combat, les lutteurs sont saisis dans des poses classiques suspendues dans le temps, inscrivant les corps dans une gestuelle appartenant au vocabulaire de l’épopée héroïque.
Les clichés avaient été pris entre 1938 et 1965, période fertile durant laquelle l’ethnologue effectuait plusieurs missions à Madagascar. Sur toute l’île, la lutte est pratiquée de la même manière, sous réserve de quelques variations régionales. Deux jeunes hommes s’affrontent à mains nues pour montrer publiquement leur force physique. L’objectif pourrait être de séduire une future dulcinée, mais surtout de prouver que ces athlètes sont capables de protéger leur famille et leurs biens. C’est aussi l’occasion de défendre la fierté et l’honneur du lignage. Chez les populations du sud de l’île (Bara, Antandroy et Mahafaly), on appelle ce jeu « Ringa ». Tandis que chez les Vezo, il porte le nom de « Doranga ». La lutte se pratique à l’occasion de cérémonies festives et se présente comme une célébration de la virilité.
A titre de rappel, les photographies utilisées dans cet évènement proviennent des archives du Musée d’ethnographie de Genève (MEG), Suisse. Un évènement particulier qui mérite un détour si vous passez du côté de la Haute Ville afin de découvrir ces œuvres fascinantes. L’exposition prendra fin le 30 avril.
Si.R

La UNE du 12/04/24

Publié le jeudi, 11 avril 2024

« L’objectif est de décrocher l’une des deux places pour la qualification à la Coupe du monde 2025 », indique Marcel Rakotomalala, président de la Fédération malgache de rugby.

Pour la deuxième année consécutive, la Grande île abritera la Coupe d'Afrique des Nations(CAN) de rugby féminin à XV (1ère division).Pour cette année, elle se déroulera du 4 au 13 mai. Ce sera est une qualificative pour les Mondiaux 2025.

Malgré une préparation difficile pour le Malagasy rugby, il arrive néanmoins à tirer le maximum de l’équipe sur le peu de moyen à sa disposition en mettant l'accent sur la discipline.

Actuellement, deux navires de pêche srilankais sont actuellement immobilisés dans le port de Mahajanga, depuis hier. Ils ont été arraisonnés par les gardes-côtes et notamment à la faveur de l'opération conjointe de surveillance de la zone ouest de l'océan Indien organisée par la Commission de l'océan Indien (COI). En cause, ces palangriers étaient pris en flagrant délit d'incursion dans la Zone économique exclusive (ZEE) de Madagascar.

Des enfants malagasy s’expriment à Genève (Suisse) et aux Nations unies pour porter la voix des millions d’enfants en situation de rue. Il s’agit de Ronaldo et Elia, 2 enfants des rues d’Antananarivo qui ont partagé leurs expériences lors d’une conférence organisée par La Fondation catholique Apprentis d’Auteuil et la Fondation Apprentis d’Auteuil International (FAAI). Leur témoignage poignant a mis en lumière les défis auxquels font face les enfants vivant dans la rue, tels que l'accès à la nourriture, les conditions de vie précaires, les difficultés pour se vêtir, se laver et aller à l’école. Ceci cadre notamment avec la Journée internationale des enfants en situation de rue, célébrée chaque 12 avril. 

Des milliers de patients au rendez-vous. La phase d’enregistrement des patients à Madagascar pour bénéficier des soins chirurgicaux gratuits, dispensés par l’ONG humanitaire internationale Mercy Ships, a été une réussite, à en croire la responsable. Cette phase a été entièrement finalisée le vendredi 5 avril dernier alors qu’elle devait se conclure le 29 mars. Une prolongation effective dans deux Régions, suite au passage du cyclone Gamane dans le nord de l’île. L’organisation caritative internationale a enregistré avec succès des patients dans 12 lieux répartis à travers le pays. Ces patients vont bénéficier de toutes les spécialités chirurgicales prévues pour cette année, entre autres la chirurgie maxillo-faciale, l'oto-rhino-laryngologie, la chirurgie générale, la chirurgie générale pédiatrique, la chirurgie orthopédique pédiatrique, la chirurgie plastique reconstructive et la chirurgie ophtalmologique. 

Stricto sensu !

Publié le jeudi, 11 avril 2024

Ramanambintana Barjhon Richard ne jure que pour une chose « l’application stricte de la loi ». Et cela dans l’objectif majeur de faire d’Antananarivo une ville propre, la seule voie pour atteindre le retour de la dignité de la Capitale.

Le président de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo, à peine nommé à ce poste stratégique et d’importance cruciale pour le régime Orange, fit savoir sa détermination à faire respecter la loi dont principalement le Code municipal d’hygiène (CMH). Un ensemble de règlements appelé à gérer la ville afin de garantir sa propreté, sa sécurité et sa dignité. Le Code existait depuis toujours seulement on l’a ignoré et oublié. Le lendemain de la prise de fonction du tout nouveau PDS à Ampasampito, le Chef de l’Etat Rajoelina lui  enjoignait,  lors de la réception des matériels roulants flambant neufs de la part du Japon, de ramasser les ordures de la ville en dix jours francs. Rajoelina a été clair qu’il n’a pas d’excuses étant donné l’existence à sa disposition de ces matériels neufs et  perfectionnés pour l’accompagner dans cette tâche compliquée. 

A la suite de l'appel à projet numéro 12 initié par le Fonds malgache de formation professionnelle ( FMFP) , quatre projets d'intérêt national prioritaires se sont vus attribuer un financement, allant de 450 à 600 millions d'ariary par projet. Ces initiatives  portées par des acteurs clés du pays, bénéficieront d'un appui financier à hauteur de 75% de l'Agence française de développement (AFD) et du FMFP via ses fonds mutualisés, selon Pierre Raoelina  Andriambololona, directeur général de l'organisme : « Les projets sélectionnés couvrent un large éventail de secteurs stratégiques pour le développement durable de Madagascar ». 

Une exposition qui sort de l’ordinaire. « Embouteillage », considérée comme une folie des grandeurs, une œuvre monumentale de l’artiste Sylvain Subervie, sera inaugurée à Antanetibe-Ilafy,  le 19 avril pour une ouverture au public. En outre, le vernissage de l’œuvre se déroulera la veille. Localisée dans son atelier ou plus précisément dans son jardin, la sculpture de bouteille de champagne, géante de 9 mètres de haut et de 2 mètres de diamètre, affiche un poids de 250 kg. Elle a été réalisée en fer forgé, avec des goulots en cristal de roche. « Je suis français. Je suis également amoureux de la gastronomie et du vin. Raison pour laquelle j’ai décidé de façonner la bouteille. J’aimerai noter que ceci est une bouteille  de champagne de Bourgogne. Concernant sa dimension, elle ne mesure pas exactement 9 mètres de haut.

Après avoir conduit une mission d’observation électorale de l’Union africaine au RD Congo en fin d’année dernière, l'ancien Président de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina vise plus haut. L’ex-locataire d’Iavoloha lorgnerait en effet le poste de président de la Commission de l'Union africaine, selon des sources internationales. Cependant, le chemin vers cette prestigieuse position semble être semé d'embûches pour l'ancien numéro Un malgache. Des obstacles que lui-même s’est placé sur sa route. 

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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