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Le porte-parole du syndicat des employés de la JIRAMA, M. Anmora, a été arrêté hier par la Police. Cela s’est déroulé dans le cadre de la grève à la société nationale d’eau et d’électricité. Selon un responsable du ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, l’arrestation repose sur plusieurs motifs juridiques : atteinte à la sûreté de l’Etat, incitation à la haine et destruction de biens publics, conformément au Code pénal. « Ces infractions concernent les actes pouvant mettre en danger la sécurité du pays, la provocation à la désobéissance ou à la révolte entre citoyens, ainsi que la déconnexion volontaire de câbles électriques », a-t-il expliqué. En effet, le syndicat a annoncé avant-hier qu’il allait interrompre l’électricité et l’eau sur tout le territoire national.

Jeunesse

Publié le mercredi, 12 novembre 2025

Ah! vous les jeunes. Quel bel âge ! Quelle force d’énergie ! Mais quel avenir ?

Laissons-nous, pour un temps, nous immerger, nous baigner, dans l’océan de la littérature … politique. Fantasmons ! Rêvassons ! Philosophons !

Dans le « Boky Mena » (Livre rouge), feu Didier Ratsiraka, auteur, concepteur, directeur d’âme, maître à penser, seul commandant à bord, etc., souligne en rouge le rôle stratégique tenu par les jeunes dans la réussite de la révolution socialiste. Les Jeunes figurent dans les 5 piliers du « Tolom-piavotana » au même titre que les Femmes et les Forces de l’ordre, des militants en treillis. Le « Filoha hajaina » se plait à ressasser à toutes les prises de paroles « Tanora ankehitrio, Tompon’ny taona 2000 ! » (Les jeunes d’aujourd’hui, les maîtres de l’An 2000). Nous sommes en 2025, un quart de siècle est passé. Où en est-il de leur cas ?

Mardi dernier, le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et l’Etat se sont retrouvés pour un échange structurant autour de l’avenir économique du pays. Lors de cette rencontre avec le Président de la Refondation, le GEM a réaffirmé sa volonté d’être un acteur majeur du développement et de voir s’établir une collaboration « transparente et intègre » entre le secteur privé et les autorités publiques. L’un des enjeux majeurs mis sur la table est la nécessité d’un environnement économique sain et équitable, capable de favoriser la création d’emplois et la valorisation des entreprises locales.

Une histoire d’amour et de sacrifice, à la fois envoûtante et mystérieuse, s’apprête à prendre vie sur grand écran. Le film en préparation, intitulé « Rabeniomby et Ravolahanta », dévoilera au public malagasy comme international l’épopée poignante de deux amants tragiquement liés au lac Tritriva, un symbole légendaire de Madagascar. Dirigé par Jason Glenn Andriamahefa et produit par CSP Films Madagascar, avec une idée originale de Daniela Rakotoarison, ce long-métrage ambitieux souhaite à la fois célébrer le patrimoine culturel malagasy et explorer des thèmes universels tels que l’amour contrarié, le sacrifice et la quête de liberté.

Face aux interrogations et rumeurs entourant certaines opérations financières réalisées sous sa direction à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS), l’ancien directeur général, Rakotondraibe Mamy, a tenu à exprimer publiquement sa version des faits. Dans un communiqué diffusé hier, l’ex-responsable, qui a dirigé l’institution de novembre 2019 à avril 2022, a affirmé que les placements évoqués – notamment celui effectué auprès de la société SMGD – ont été conduits « dans un cadre strictement réglementé » et validés par les instances compétentes, sous le contrôle du Conseil d’administration et de l’agent comptable.

Des figures connues du militantisme à Madagascar, ont fait entendre leur voix sur les réseaux sociaux après la garde à vue de Claudia Andriantsitohaina, épouse de l’ancien ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Naina Andriantsitohaina, dans le cadre de l’affaire SMGD–CNaPS.

Dans leurs publications distinctes Mbolatiana Raveloarimisa et Marie Christina Kolo, par exemple, rappellent qu’une perquisition a récemment été menée au domicile de l’ancien ministre, suivie du placement en garde à vue de son épouse. Une situation qui soulève aujourd’hui des questions d’ordre humain et juridique, les militantes rappelant que la jeune femme allaite encore son enfant.

Une mobilisation inédite des maires venus de toutes les régions du pays a eu lieu, hier, dans la Capitale. Réunis au gymnase couvert de Mahamasina, les élus locaux ont dénoncé fermement les actes d’intimidation dont ils affirment être victimes et ont demandé au Gouvernement d’y mettre un terme. Selon leur déclaration, ces pressions et entraves surviendraient alors qu’ils exercent des fonctions pour lesquelles ils ont été élus démocratiquement par la majorité de leurs concitoyens.

La une du 12 novembre 2025

Publié le mardi, 11 novembre 2025

Actu-brèves

Publié le mardi, 11 novembre 2025

 Les étudiants de l’Ecole normale supérieure de Toamasina réclament des frais de scolarité plus raisonnables. Hier, les étudiants de l’Ecole normale supérieure (ENS) de l’université de Toamasina ont organisé un rassemblement marquant pour faire entendre leurs revendications face à des frais de scolarité jugés excessifs. En effet, les frais annuels atteignent 370 000 ariary pour la première année de licence et peuvent grimper jusqu’à 1 020 000 ariary pour le niveau master 2, des montants que les étudiants jugent insoutenables. Dans une déclaration commune, les manifestants ont exigé une révision immédiate de ces frais, appelant à une limitation à 200 000 ariary pour la licence et à 300 000 ariary pour le master. Selon eux, ces ajustements sont essentiels pour garantir l’accès à l’éducation pour tous. Outre la question des frais, les étudiants ont également dénoncé la surcharge des effectifs, estimant à près de 600 le nombre d’étudiants par niveau. Ils plaident pour une limitation des effectifs à 40 ou 50 étudiants par salle, afin d’améliorer les conditions d'apprentissage. Les revendications ne s’arrêtent pas là. Les étudiants exigent la suppression des 300 000 ariary imposés pour les droits de soutenance. Ils critiquent également l’absence de cadre administratif clair concernant la présence en cours et l’organisation des examens, ce qui entraîne une anxiété croissante parmi leurs camarades.

 

Le calendrier électoral en suspens, la CENI attend la concertation nationale. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a reçu ce lundi la visite d’une délégation de l’Union africaine conduite par Domitien Ndayizeye. A l’issue de la rencontre, le président de la CENI, Dama Arsène, a précisé que les propositions relatives au calendrier de l’élection présidentielle dépendront des conclusions issues de la concertation nationale. Ces suggestions, une fois établies, devront encore obtenir l’aval de la Haute Cour constitutionnelle, conformément à la décision 13-HCC/D3 du 6 novembre 2025. Le président de la CENI a également insisté sur l’importance de la mise à jour annuelle de la liste électorale entre le 1er décembre 2025 et le 15 mai 2026, ainsi que sur la nécessité de réviser la loi électorale. Ainsi, le processus reste pour l’instant suspendu aux débats nationaux, considérés comme la clé d’un calendrier consensuel et juridiquement validé.

 

Renforcement de la coopération franco-malgache dans l’enseignement supérieur. L’ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois, a rencontré le professeur Manda-Vy Ravonimanantsoa, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESupRES), afin de consolider les liens entre les deux pays dans le domaine éducatif. Invité par le MESupRES, M. Guillois a également échangé avec les présidents d’université et les partenaires du FCE – Union européenne, UNICEF et Banque mondiale – pour identifier les priorités du secteur. La rencontre s’est conclue par la remise d’un lot de matériel informatique, financé par le FCE, destiné à sécuriser l’organisation du baccalauréat et à impulser de nouveaux projets pédagogiques numériques. Partenaire de longue date du système éducatif malgache, la France intervient notamment via l’Agence française de développement (AFD) pour accompagner la transformation de l’enseignement supérieur. Cette rencontre a permis de présenter les principaux outils de coopération dans une dynamique de partenariat renouvelé et durable. Parmi ces dispositifs figure le Fonds commun éducation (FCE), qui facilite la transition entre le lycée et l’université, encourage l’innovation pédagogique, la transformation numérique et l’inclusion. Le programme d’appui à l’enseignement supérieur œuvre, quant à lui, à l’amélioration des conditions de vie et d’apprentissage des étudiants, au développement de filières d’excellence et au renforcement des partenariats universitaires bilatéraux.

Flou concomitant

Publié le mardi, 11 novembre 2025

Une zone d’ombre, des fois opaque, entre Air Mad et Madagascar Airlines ! Le passage de la compagnie nationale Air Madagascar, Air Mad,  à Madagascar Airlines entretient un flou persistant ou concomitant. Si le relais entre les deux compagnies nationales de transport aérien devait être transparent selon la règle de l’art et respectant la procédure normale, il n’en est rien du moins suite à la récente mise au point du syndicat du personnel de l’Air Mad.

Créée en 1961, en plein décollage de la première République, symbole vivant du retour de la souveraineté nationale le 26 juin 1960, la compagnie nationale de transport aérien Air Madagascar voit le jour. Elle fut le résultat de la fusion entre Air Madagascar et le réseau local d’Air France. A ses tout débuts, la compagnie portait d’abord l’identité commerciale MADAIR, ce n’est qu’un an après, en 1962, qu’elle a été officiellement rebaptisée en portant définitivement le nom d’AIR MADAGASCAR et effectua son premier vol vers Paris au départ de l’aéroport d’Arivonimamo. Durant tout le long de la première République, Air Mad fut l’un des fleurons de l’industrie nationale au même titre que la compagnie nationale Eau et Electricité de Madagascar (EEM), ancêtre de la JIRAMA et la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS). Une fine fleur de l’économie nationale non sans omettre surtout une fierté  de la Grande île. En effet, faire partie du personnel d’Air Madagascar constitue un privilège et surtout un objet de fierté pour les heureux élus. La prestation d’Air Mad faisait l’honneur du pays à l’échelle continentale et même au-delà, en Europe et aux Etats-Unis. Quand arrive l’avènement du régime socialiste – communiste inaugurant le début de la seconde République, c’est le début de la galère pour Air Mad. Elle fut la vache à lait du régime socialiste de l’Amiral rouge feu Didier Ratsiraka. On ponctue sans le moindre souci sur les ressources de la compagnie. En outre, Air Mad fut un véritable panier à crabes, accueillant aveuglément les bénéficiaires d’un recrutement politique spécialement réservé à la gent féminine, dont raffolaient les barons du régime rouge. Au final, à la chute du régime de l’Amiral rouge, en vingt-deux ans de règne sans partage, la compagnie nationale Air Madagascar fut l’ombre d’elle-même.  Une coquille vide sinon un individu émacié qui n’arrive plus à se tenir debout ! La suite des évènements, marquée par des cycles de crise politique sans précédent, n’arrange guère la situation catastrophique de l’Air Mad. A tel point qu’au début du troisième millénaire, les années 2000, Air Mad vit dans le coma et fut admise dans les urgences pour des soins intensifs. Salaires impayés, services bâclés et gestion à la dérive, la compagnie Air Mad n’est plus en mesure d’honorer ses obligations. A cela s’ajoutent les incontinences en matière de compétence des dirigeants politiques à superviser la société d’Etat, Air Mad périclite !

Le précédent régime croyait bon de substituer Air Mad en Madagascar Airlines et ce afin  d’espérer un souffle frais pour un nouveau  décollage. Est-ce la bonne ? L’avenir nous le dira. En tout cas, entre le passage d’Air Mad vers Madagascar Airlines, il existe et persiste un flou concomitant. Le syndicat d’Air Mad dénonce et réclame la suspension de Madagascar Airlines au profit d’Air Mad. Les nouveaux dirigeants ont l’obligation d’assainir la situation.

Ndrianaivo

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  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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