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Le cycle infernal des incendies continue de frapper la Capitale. Après Ankorondrano le week-end dernier, c’est au tour d’Ambohibao Antehiroka d’être touché par la tragédie. Hier matin, vers 9h30, un incendie a ravagé le Toby de l’église luthérienne (FLM) rattaché à l’hôpital du même nom — un établissement fondé à l’époque sous l’impulsion de « Nenilava », prophétesse de la délivrance.

Quasiment chaque dimanche, la portion d’autoroute reliant la rocade de Tsarasaotra à Ambohimanga devient le théâtre de courses automobiles et de rodéos à moto. Les habitants, excédés, dénoncent l’absence de réaction des autorités face à ces pratiques illégales et dangereuses.

Le vacarme des moteurs et les crissements de pneus ont remplacé, le dimanche après-midi, la quiétude habituelle des collines d’Ambohimanga. Sur la portion de huit kilomètres qui relie la rocade de Tsarasaotra à la ville historique, une cinquantaine de voitures et de motos se retrouvent chaque semaine pour des courses sauvages.

Ne pas baisser la garde sur la vaccination. Tel est le mot d’ordre du côté de la société civile, alors que Madagascar entre dans une période de transition politique incertaine. Les organisations citoyennes tirent la sonnette d’alarme, rappelant que la santé des enfants ne doit en aucun cas devenir une victime collatérale des bouleversements politiques et budgétaires.

Phénomènes critiques

Publié le lundi, 27 octobre 2025

Des feux de brousse ravageurs, des incendies destructeurs et des feux déclarés réduisant tout en cendres se déclarent en l’espace de quelques jours.

Actes criminels ! Sinistres par accident ! Dans tous les cas de figure, un ensemble de phénomènes critiques voire troublants surtout dans un contexte confus prévalant au pays appelle à la conscience nationale avant que tout ne s’embrase. Quand on joue au feu, on s’aventure dans un exercice acrobatique périlleux voire mortel !

Le programme de master en « Sustainable Business Management », lancé en collaboration entre l'Université des Mascareignes (UDM) et l'Institut Supérieur de la Communication, des Affaires et du Management (ISCAM) de Madagascar, a sorti la semaine dernière sa deuxième promotion nommée « Zina ». Cette sortie de promotion marque une avancée significative pour la formation de professionnels capables de gérer les entreprises de manière durable.

Après le succès éclatant du spectacle « Le Roi Lion », Okalou Event prépare une nouvelle aventure scénique destinée à émerveiller le public et fans du monde de Disney à Antananarivo. Le prochain spectacle féerique est intitulé « Aladdin ». Cette comédie musicale, inspirée des célèbres contes des Mille et Une Nuits ainsi que de l'animé emblématique de Disney, promet de plonger les spectateurs dans un univers enchanteur mêlant danse, musique et péripéties, pour un spectacle mémorable. Le rendez-vous aura lieu le 2 novembre prochain au Centre de conférence international (CCI), sis à Ivato.

Les services publics essentiels vacillent : enseignants en arrêt de travail, internes hospitaliers au « service zéro », agents pénitentiaires refusant les nouveaux entrants, et le personnel de la JIRAMA exigeant le départ du directeur-général — autant de fronts qui posent au pouvoir de transition l’impératif de résultats rapides et visibles.

Le personnel de la JIRAMA a durci son mouvement en réclamant ouvertement le départ du directeur général Ron Weiss, organisant sit-in et actions de protestation qui perturbent les opérations et alimentent l’inquiétude des usagers confrontés à des coupures récurrentes.

 

A deux semaines de l'élection du président de l'Assemblée nationale, les députés semblent avoir oublié un élément fondamental : la complétion du Bureau permanent. Ce corps censé diriger les travaux de la Chambre basse s'avère être une pomme de discorde, repoussant sine die son installation officielle. Initialement prévue la semaine dernière, l'élection des membres du Bureau permanent a été reportée en raison de prétendues "mesures d'organisation interne". La réalité, cependant, serait bien plus complexe.

Impôt - Le SIM plaide pour l’équité fiscale

Publié le dimanche, 26 octobre 2025

Le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) tire la sonnette d’alarme sur la nécessité d’une fiscalité plus juste et mieux adaptée à la réalité des producteurs locaux. Selon son vice-président, Rivo Andriamanalina, les industriels malagasy ne redoutent pas la concurrence étrangère, mais réclament des « règles équitables » pour pouvoir évoluer sur un terrain de jeu équilibré. Il souligne que lorsque les importations bénéficient des avantages fiscaux ou douaniers, « c’est toute la chaîne de valeur nationale qui s’affaiblit ». Produire à Madagascar, explique-t-il, constitue déjà un acte de patriotisme économique, mais cet engagement ne doit pas devenir un handicap pour les entreprises locales. Le secteur industriel, qui représente environ 6 % du PIB, reste freiné par des contraintes structurelles comme les infrastructures énergétiques insuffisantes, coûts logistiques élevés, accès difficile au financement et fiscalité jugée trop lourde. Ces facteurs, selon le SIM, affaiblissent la compétitivité des entreprises nationales face aux produits importés, souvent moins taxés. Plusieurs acteurs économiques partagent cet avis, estimant qu’une réforme s’impose pour rendre le système plus incitatif et mieux orienté vers la création d’emplois.

Transformation locale

Pour les membres du SIM, la mise en place d’une fiscalité adaptée serait un levier essentiel pour stimuler la production locale et renforcer la transformation sur place. L’organisation plaide pour une politique économique plus cohérente, qui valorise les ressources du pays et encourage la création de valeur ajoutée à Madagascar. « Quand les importations sont favorisées, c’est l’emploi local qui trinque », avertit un industriel du secteur agroalimentaire. Le syndicat propose ainsi de revoir les taxes appliquées aux produits importés lorsque des alternatives locales existent, et d’alléger les charges sociales et fiscales des entreprises qui produisent sur le territoire. De plus, le SIM appelle à une meilleure application des règles d’origine dans le cadre des accords commerciaux régionaux, comme la ZLECAF ou la SADC. Selon Rivo Andriamanalina, ces ajustements contribueraient à redynamiser l’industrie et à renforcer la souveraineté économique nationale. Il estime qu’« une industrie forte est un gage de stabilité sociale et de croissance durable ». Pour les industriels, la balle est désormais dans le camp des autorités, appelées à agir vite pour éviter un affaiblissement durable du tissu productif national.

 

La une du 27 octobre 2025

Publié le dimanche, 26 octobre 2025

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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