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Dans la nuit du 5 décembre dernier, une famille résidant à Manjaka, Commune d’Ankadikely- Ilafy, a été l'objet d'une attaque menée par un groupe de sept hommes armés, selon les éléments rapportés par la Police. Quatorze jours après les faits, les Forces de l'ordre ont réussi à arrêter les cinq principaux suspects, qui ont depuis été placés sous mandat de dépôt.

L'efficacité de l'enquête policière peut être attribuée à l'intervention rapide de l'Unité d'intervention rapide (UIR). Alertés peu après l'agression, les policiers sont arrivés sur les lieux et ont réussi à appréhender l'un des assaillants à l'issue d'une course-poursuite.

L'interrogatoire du suspect a révélé qu'un proche des victimes figurait parmi les auteurs de l'attaque, ayant apparemment orchestré le coup et agi en tant qu'informateur pour le gang. Grâce aux informations fournies lors de cet interrogatoire, les enquêteurs ont pu localiser et arrêter les quatre complices de l'assaillant capturé. Actuellement, deux autres suspects demeurent en fuite et sont activement recherchés par les autorités.

Il est à noter que le soir de l'attaque, les victimes ont surpris les malfaiteurs en train de forcer l'entrée de leur domicile et ont immédiatement alerté le Commissariat de Sabotsy-Namehana, ce qui a permis une réponse rapide des Forces de police.

Franck R.

Une vitrine des initiatives solidaires et durables. L’« Orange Digital Center », situé dans la gare de Soarano, accueilli depuis hier et pendant 2 jours la deuxième édition du « Village Engage for Change ». Ouvert au grand public, l’événement rassemble près d’une soixantaine de stands animés par des ONG, des entreprises et des acteurs de terrain engagés au service des communautés. « Le "Village Engage for Change" illustre notre capacité collective à créer un impact positif, durable et concret pour les communautés à Madagascar. Grâce à l’engagement de nos collaborateurs, cette ambition prend tout son sens », déclare Aminata Ndiaye Niang, directrice générale d’Orange Madagascar.

Durant les deux jours, les participants proposent des actions concrètes à fort impact social. Hier, les stands « santé » ont attiré une forte affluence avec des dépistages et consultations gratuites  du VIH/Sida, diabète, cancer du col de l’utérus, du sein et de la prostate, ainsi que des campagnes de don de sang et de sensibilisation au cancer de l’utérus. D’autres exposants ont également mis l’accent sur la lutte contre la corruption, la protection de l’environnement et l’adaptation au changement climatique, tout cela à travers des solutions locales et innovantes. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) en fait partie.

L’éducation, l’entrepreneuriat ainsi que l’autonomisation des femmes et des jeunes occupent également une place centrale, avec des démonstrations, des formations pratiques et des échanges directs avec les bénéficiaires. D’ailleurs, un mémorandum d’entente a été signé entre Orange Madagascar, Orange Solidarité Madagascar et le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, en marge de l’ouverture du village. Les objectifs consistent à valoriser les formations professionnelles et faciliter l’accès des jeunes et des femmes aux compétences et métiers techniques et numériques.

« Village Engage for Change » met en lumière les initiatives solidaires et durables de l’entreprise et de ses partenaires, et affirme le rôle d’Orange comme acteur engagé du développement social, économique et environnemental à Madagascar.

 

E.F.

A l’approche des fêtes de Noël et de fin d'année, le comité de gestion de la gare routière « Fasan’ny Karàna » (KMMTF) a annoncé hier une hausse des tarifs pour les taxis-brousse desservant la Route nationale (RN7). Cependant, les détails par rapport à ces nouveaux tarifs n’ont pas encore été publiés, mais devraient être communiqués au plus tard à la fin de la semaine, selon le président du KMMTF, Martin Randriamparany. « Nous sommes encore en phase d’élaboration concernant cette augmentation des tarifs. Elle s’appliquera à partir de cette semaine jusqu’au 15 janvier 2026 uniquement. Après cette date, les frais reviendront à la normale », a-t-il expliqué.

 

Cette décision a été prise afin de soutenir les transporteurs et les propriétaires de véhicules face au coût élevé de l’entretien des véhicules servant aux transports publics, aggravé par la dégradation avancée de la RN 7. Le président du comité a d’ailleurs souligné que les exploitants de taxis-brousse enregistrent actuellement des pertes importantes, et cela en raison du prix élevé des pièces détachées et souvent peu durables.

 

Actuellement, le trajet Antananarivo-Antsirabe dure au moins huit heures, contre quatre heures auparavant, tandis que le trajet Antananarivo-Toliara, pourraitt atteindre jusqu’à 30 heures. « L’état de la route, notamment entre Ilempona et Antsirabe, est alarmant. Les véhicules doivent être réparés après chaque voyage. Ce qui est incompréhensible, c’est que des travaux de réfection de cette route nationale ont été envisagés. Mais malheureusement, le projet a ensuite été laissé à l’abandon », se plaint un chauffeur.

 

A l’approche de ces fêtes de Noël et du Nouvel an, une forte augmentation des déplacements est attendue, tant vers la capitale que les autres Régions. Par conséquent, le président du comité de gestion de cette gare routière a exhorté les chauffeurs à assurer un entretien rigoureux des véhicules afin de prévenir les accidents et de garantir la sécurité des passagers. Il a également insisté sur la nécessité d’éviter la consommation d’alcool et les allers-retours sans repos pour les chauffeurs, tout cela pour prévenir la fatigue et les risques de somnolence au volant, souvent à l’origine des accidents sur les routes nationales.

 

Anatra R. 

 

La 12e édition de l’International Tourism Fair Madagascar(ITM) se tiendra du 11 au 14 juin 2026 au Centre de conférence international d’Ivato, confirmant la place centrale de cet évènement dans l’agenda économique du secteur touristique à Madagascar. Organisé conjointement avec la 3e édition de l’International Handicraft Fair Madagascar, le salon réunira professionnels du tourisme, artisans, investisseurs et grand public autour des enjeux de développement et de valorisation de la destination. Selon les organisateurs, au moins 400 exposants et plus de 20 000 visiteurs sont attendus, avec l’appui de plus de 50 sponsors et partenaires. Pour de nombreux acteurs économiques, l’ITM représente un levier concret de visibilité et de création d’opportunités. « Chaque édition nous permet de conclure de nouveaux partenariats et de mieux positionner nos offres sur le marché régional », confie un responsable d’hôtel basé sur la côte est. Les retombées économiques sont également attendues du côté de l’artisanat, mis en avant à travers l’IHM. Une artisane venue des Hautes terres explique que ce type de salon « ouvre des débouchés réels, surtout pour l’exportation et les commandes en volume ». Avec les rencontres B2B, les eductours destinés aux tours opérateurs et les animations ouvertes au public, l’évènement génère une dynamique commerciale qui profite à l’ensemble de la chaîne touristique, même si certains professionnels soulignent encore des défis logistiques à améliorer.

 

Espace de réflexion 

 

Au-delà de l’aspect commercial, l’ITM 2026 se positionne comme un espace de réflexion économique sur l’avenir du tourisme à Madagascar. La tenue de la 10e édition des Assises internationales du tourisme durable, avec la participation de cinq experts internationaux en collaboration avec Tourisme sans frontières, devrait alimenter les débats sur la compétitivité et la durabilité du secteur. La transformation numérique figure parmi les priorités affichées, avec la poursuite de la digitalisation des échanges entre organisateurs, exposants et visiteurs. Pour un tour opérateur local, « le numérique n’est plus une option, c’est une condition pour rester visible face à la concurrence régionale ». L’évènement entend aussi renforcer l’attractivité de la destination sur les marchés internationaux, tout en valorisant les richesses locales et la préservation de l’environnement. Le programme sera structuré autour de deux journées professionnelles et de deux journées grand public, afin d’équilibrer enjeux économiques et sensibilisation des visiteurs. L’accueil d’un pays invité d’honneur viendra compléter cette ouverture internationale, favorisant les échanges d’expériences et l’innovation. Pour un économiste du tourisme, l’ITM agit comme « un catalyseur, capable d’orienter les investissements et de dessiner les priorités du secteur pour les prochaines années », même si la concrétisation de ces ambitions dépendra aussi des politiques publiques et de l’implication durable des acteurs privés.

 

 

A partir de ce samedi 20 décembre, le Musée de la photographie ouvrira ses portes à une immersion exceptionnelle dans la vie et les traditions du sud-est de Madagascar. L’exposition « Au pays des sept rivières », signée par le photographe, historien et anthropologue Philippe Beaujard, invite les visiteurs à un voyage visuel et humain au cœur de trois communautés emblématiques : les Tanaladu du mont Ikongo, les Antambahoaka du District de Mananjary, et les Antemoro de la vallée du fleuve Matatàna. 

Ce projet photographique ne se limite pas à une simple collection d’images. Il constitue également une véritable ode à la relation profonde que Philippe Beaujard a tissée avec ces peuples au fil de ses vingt-cinq années de terrain, entre 1970 et 1995. A travers ses clichés, il raconte une histoire d’échanges, de partage et de respect mutuel, rendant hommage à ces communautés paysannes dont il a partagé le quotidien. Ces photographies, mêlant souvenirs personnels et témoignages ethnographiques, offrent une fenêtre sensible sur leur mode de vie, leurs rituels et leurs liens avec la nature. 

L’exposition s’inscrit dans le cadre du Café-histoire, un rendez-vous régulier du Musée de la photographie de Madagascar qui vise à explorer les sociétés malgaches sous un prisme à la fois historique et humain. En clôture de l’année 2025, cet événement offrira une occasion privilégiée d’aborder la richesse culturelle du sud-est de l’île, tout en découvrant le regard d’un chercheur passionné. Philippe Beaujard, qui sera également présent pour partager ses expériences de terrain, évoquera ses rencontres humaines, ses moments de partage, mais aussi les défis rencontrés lors de ses missions ethnologiques. 

Ingénieur agronome, anthropologue et historien, Philippe Beaujard est une figure incontournable dans l’étude des sociétés malgaches. Directeur de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), situé à Paris (France), il a publié une dizaine d’ouvrages consacrés à Madagascar, abordant des sujets aussi variés comme la circoncision Antambahoaka, les calendriers anciens ou encore les pratiques de guérison traditionnelles. Son travail, reconnu au niveau international, constitue aujourd’hui une référence essentielle pour quiconque souhaite comprendre la complexité et la richesse historique et culturelle dans la partie sud-est de Madagascar. L’entrée dans l’exposition sera libre et gratuite, et se déroulera dans le cadre enchanteur des jardins du Musée de la photographie.

Si.R

LA UNE du 161225

Publié le lundi, 15 décembre 2025

Un accident potentiellement dramatique a été évité de justesse ce dimanche au BATAC d’Arivonimamo, lors de la troisième manche du Championnat de Madagascar de Run 2025, organisée dans le cadre du Drag Battle XXL Mada par RunMada. Plus de peur que de mal, aucune perte humaine ni blessé grave n’a été enregistré, aussi bien du côté des pilotes que des spectateurs.

L’incident s’est produit lorsqu’une Peugeot 309 pilotée par Antonio, engagée dans la catégorie Super Run, a effectué une violente sortie de route. Selon les premières constatations, le véhicule a quitté la piste bien au-delà de la zone de freinage, dans un espace déjà dégagé de toute présence humaine. Cette configuration a permis d’éviter le pire.

Une triste nouvelle a secoué le Fokontany d'Ankazomanga Sud avec la découverte du corps sans vie d'un homme de 40 ans, retrouvé pendu à son domicile situé dans le secteur 2 d'Antambohobe. En séparation de corps avec sa femme depuis plusieurs mois, la victime aurait succombé à un profond désespoir, selon ses proches.

Les premières informations recueillies par la famille laissent entendre que le malheureux aurait pris cette décision tragique en raison d'une accumulation de problèmes personnels. Sa sœur a révélé que des douleurs de santé, notamment des souffrances chroniques au dos, ainsi que des tensions financières avec son employeur, ont exacerbé son état. Il avait récemment appris de la part de son patron qu'il devait encore de l'argent, un fardeau qu’il n’a pas pu supporter.

Le désordre règne dans la Capitale. A quelques jours des fêtes de Noël et de fin d’année, Antananarivo sombre dans une ambiance de gabegie. Dans plusieurs endroits du centre-ville, l’intensification des commerçants ambulants s’accompagne d’une occupation abusive des trottoirs. De plus, les taxis-be paralysent la circulation, engendrant ainsi des embouteillages monstres, sans parler des ordures qui s’entassent dans plusieurs Fokontany et des eaux stagnantes.

Un avis d’avertissement a été émis pour les habitants d’Atsinanana et Analanjirofo, en raison des fortes pluies qui sévissent dans ces Régions. Selon la prévision météorologique, les précipitations pourraient atteindre entre 80 et 100 mm en 24 heures. Les pluies affectent d’abord les Districts de Mahavelona, Toamasina I et II et Brickaville ce jour, puis la Région d’Analanjirofo pour mercredi.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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