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Actuellement à sa 34ème édition. “Manala azy vita Bacc” est non seulement un rendez-vous annuel incontournable pour les fans d’Olombelo Ricky mais c’est devenu aussi une tradition pour fêter en beauté la fin de l’examen du baccalauréat depuis plus de 30 ans. Pour cette année, le spectacle se fera le vendredi 25 juillet à partir de 18 heures à Antsahamanitra. Ce lieu symbolique, un espace chargé d’émotions pour toute une génération, a accueilli les premières éditions de l’évènement. Ce dernier a aussi été organisé dans divers endroits entre autres, Ambohijatovo, Antsirabe, Moramanga, Ambatondrazaka, Morondava ainsi que les capitales des provinces. L’initiateur de l’évènement promet un spectacle exceptionnel pendant 3 à 4 heures, avec une playlist préparée pour l’occasion. « De nombreux tubes issus des 12 albums seront chantés durant ce show, depuis ‘‘Kala Ngita’’ jusqu’à ‘‘Tsikombakomba’’. L’équipe sera au grand complet, en plus de diverses surprises concoctées pour l’occasion. Ce sera également, comme chaque année, une opportunité pour véhiculer aux jeunes des messages de fierté tout en pérennisant l’éducation à travers la musique », affirme Olombelo Ricky. C’était lors d’une rencontre avec la presse pour présenter l’évènement, hier à Antsahavola.

Une plateforme pour les jeunes artistes

Outre le show d’Olombelo Ricky, “Manala azy vita Bacc” est aussi devenue au cours des années une plateforme pour promouvoir les jeunes artistes. Cette année, Adrien et sa sœur Ceyla partageront la scène avec le chanteur. Cette jeune fratrie venue spécialement de Belfort n’est autre que les enfants des fans, qui a su impressionner l’artiste en jouant et en chantant “Iny Havako iny” et “Eo anilanao eo”, lors de son déplacement dans cette Commune française. “ Manala azy vita Bacc” a pu former et marier de nombreux couples, lesquels ont partagé leurs histoires et leur passion à leurs progénitures. Aussi, différents tubes comme “ Taratra hazavana”, “Iny havako iny”, “Tretrika”, “Eo anilanao eo” sont choisis comme chanson d’ouverture de mariage”, se réjouit l’artiste emblématique.

“Manala azy vita Bacc” a évolué avec le temps, tant côté logistique et sonorisation que le spectacle en soi. Mais l’état d’esprit et le lien spirituel issus de la musique véhiculée restent inchangés. Il en est de même pour les messages transmis à travers des photos et décorations ainsi que les mots. Chaque édition enregistre des nouveautés et des surprises dont les goodies et albums disponibles sur place.

Soutien confirmé d’Airtel

Partenaire de la jeunesse, de la culture et du divertissement. Airtel Madagascar réaffirme son engagement, à travers cet évènement et en soutenant des artistes de renom comme Olombelo Ricky. Ils font rayonner la musique locale et participent activement au développement de l’industrie culturelle du pays. « Ce concert incarne tout ce que nous défendons : l’énergie de la jeunesse, la richesse de notre culture et l’importance de créer des moments qui rassemblent. Être aux côtés des jeunes, c’est aussi leur offrir des expériences positives et accessibles », déclare Anne Catherine Tchokonté, directrice générale dudit opérateur. Le soutien d’Airtel se concrétise par des actions en faveur de la scène artistique malagasy sont entreprises. Pour le “Manala azy vita Bacc”, un espace sera aménagé sur place pour permettre au public de découvrir les produits et services de l’opérateur, profiter d’offres exclusives, bénéficier d’un accompagnement client et participer à des jeux et animations, le tout en restant connecté au spectacle.

Patricia R.

 

Une finale légendaire, une victoire inédite, un exploit monumental. C’est un jour qui restera gravé dans l’histoire de la pétanque internationale. En effet, pour la première fois depuis la création du Mondial La Marseillaise, une équipe étrangère s’est imposée face à l’élite française. La triplette malagasy composée d’Yves Cédrick Rakotoarisoa, de Lova Satamandimby Rakotoarisoa et de Tiana Laurens Razanadrakoto,  surnommé « Tonnerre »,  a brillé jusqu’au bout malgré la tension. Et elle a réalisé l’exploit en s’adjugeant la 64e édition du prestigieux tournoi.

La rencontre a duré plus de 2h45, sous tension, dans une atmosphère électrique. Opposés aux redoutables tenants du titre, Philippe Quintais, Philippe Suchaud et Jean-Claude Jouffre, les Malagasy ont entamé la partie sur les chapeaux de roues, menant 7-0 dès la septième mène. Malgré une remontée tentée par les Français, les champions en rose ne sont jamais parvenus à combler l’écart.

La dernière mène fut le théâtre d’un suspense insoutenable : alors que Tonnerre place une boule décisive, Suchaud riposte avec un superbe palet glissant. Mais Lova Rakotoarisoa répond par une frappe implacable. Tonnerre reprend le point, Suchaud manque sa cible, et Quintais échoue à deux reprises au tir. Score final 13-10.

Cette victoire dépasse le simple cadre sportif. L’équipe Rakotoarisoa a su faire preuve d’une résilience extraordinaire. Quelques jours plus tôt, le 7 juillet, ils avaient été agressés et menacés verbalement après leur victoire lors du 5e tour. Loin de se laisser abattre, ils ont enchaîné des performances éclatantes jusqu’à cette finale historique.

Avec ce sacre, Madagascar inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire de la pétanque. Face à une triplette cumulant neuf titres à La Marseillaise, les Malagasy ont démontré que talent, sang-froid et passion peuvent renverser les plus grandes légendes. Le public marseillais, d’abord stupéfait, a fini par saluer l’exploit comme il se doit avec respect et émotion.

 « C’est historique. Inoubliable. Un rêve devenu réalité », confiait Yves Cédrick Rakotoarisoa, les larmes aux yeux, au micro d’un journaliste à l’issue de la finale.

Elias Fanomezantsoa 

 

LA UNE DU 090725

Publié le mardi, 08 juillet 2025

Du 11 au 13 juillet, le Palais des Sports de Mahamasina vibrera au rythme des combats de karaté avec la première édition de la Coupe internationale d’Antananarivo. Une initiative inédite portée par la Fédération malagasy de karaté (FMK), qui vise à inscrire Madagascar sur la carte du karaté mondial.

Avec plus de 350 participants déjà inscrits, âgés de 6 à 17 ans, et représentant cinq pays répartis sur deux continents (Madagascar, France, Comores, Mayotte et La Réunion), cette rencontre s’annonce comme un véritable carrefour de jeunes talents. Ce rendez-vous sportif marque une étape clé pour la relève du karaté malgache.

 

La scène s'est produite à Anivoala-Ampitabe, Commune d'Antsampanana, dans le District de Brickaville, vendredi dernier. Là, une patrouille de la Gendarmerie croisait deux suspects qui transportaient un gros porc. Leur attitude et leur comportement méfiants ont éveillé le soupçon des gendarmes. D'autant plus que les deux inconnus n'ont pas voulu se montrer coopératifs au moment où les membres des Forces ont voulu les soumettre à un contrôle, donc les fouiller. Pire, les deux larrons se sont opposé par la force aux représentants de la loi, agressant et blessant ainsi un gendarme stagiaire en lui lançant des frondes et des lances, pendant qu'ils essayaient de prendre la fuite.

« Une volonté commune de raffermir les liens historiques entre les territoires, de partager nos expériences et surtout de réaffirmer notre engagement collectif pour le développement durable et équitable de notre Région ». C’est avec ce projet que la première magistrate de la ville d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, a ouvert son discours dans le cadre de l’ouverture officielle de la rencontre annuelle de l’Association des villes et collectivités de l’océan Indien (AVCOI), hier au Novotel, Ivandry.

 

« C’est le moment d’avoir un enfant. Tu es assez âgée pour cela alors pourquoi tu n’en as pas encore ? ». Bon nombre de jeunes, notamment ceux âgés entre 20 et 30 ans, font souvent face à ces questions, posées par leurs familles, proches et connaissances. Des pressions familiales et sociales qui les rendent souvent mal à l’aise, parfois sur la défensive. « Nos jeunes se sentent confus face aux pressions de la société sur le fait d’avoir des enfants. La liberté de choisir d’enfanter ou de ne pas être parent n’est pas respectée », confirme Farasoambolanoro Ramesy Ratsiharovala, secrétaire général du ministère de la Population et des Solidarités. 

 

Noble cause

Publié le mardi, 08 juillet 2025

Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

 

L’accès aux paiements digitaux reste un luxe que peu de gens peuvent se permettre à Madagascar. C’est ce constat que l’étude menée par Visa sur les modes de paiement à Madagascar a été exposé hier au Radisson Blu. Malgré une population jeune, dynamique et massivement connectée via le mobile money, avec un taux d’utilisation de 73 % pour MVola, seuls 3 % des commerçants acceptent les paiements par carte, et à peine 18 % de la population détient un compte bancaire. L’un des chiffres les plus marquants étant un seul terminal de paiement pour 7 000 habitants. « Si tout le monde voulait payer par carte aujourd’hui, ce serait l’émeute devant les caisses », ironise un commerçant d’Analakely.

La photographe malagasy Emmanuelle Andrianjafy, née en 1983, a été désignée lauréate du prestigieux Prix pour la photographie 2025 du musée du Quai Branly - Jacques Chirac. Ce prix, qui célèbre l’excellence de la création contemporaine à l’échelle internationale, met en lumière le projet « The Maze », une œuvre qui a captivé le jury par son intensité émotionnelle et sa richesse narrative. 

 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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