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Welight !

Publié le mercredi, 03 décembre 2025

Dans un pays qui est le nôtre où la misère, l’insécurité, les coupures dans tous leurs états font rage, il existe tout de même un brin de lumière, une lueur à peine perceptible. Une faible lueur qui n’a pas peut-être la puissance d’un projecteur, intéressant peu les politiques, mais c’est bel et bien une lueur d’espoir ! « Welight » existe au pays depuis 2018, seuls les bénéficiaires le savent et jouissent de son expertise.

Zone franche - Le GEFP tire la sonnette d’alarme

Publié le mercredi, 03 décembre 2025

Dans un contexte économique encore fragile, le Groupement des Entreprises franches et partenaires (GEFP) tire la sonnette d’alarme sur les difficultés persistantes qui perturbent le fonctionnement du régime franc. Selon ses membres, ce dispositif, pourtant central pour attirer les investisseurs et soutenir l’industrialisation, évolue depuis 2022 dans une zone d’incertitude juridique. Les entreprises concernées dénoncent notamment les délais anormalement longs pour obtenir un agrément, les démarches complexes au niveau douanier et les retards répétés dans le remboursement de la TVA.

La scène hip-hop et le talent malagasy continuent de briller à l’international, confirmant son dynamisme et potentiel d’exportation. Dernièrement, c’est une performance remarquable qui a captivé l’attention des amateurs de danse urbaine dans l’océan Indien. La talentueuse danseuse Ange Ralainarivo a su faire vibrer le public lors du prestigieux Battle de L’Ouest PEI, une compétition régionale de haut niveau réunissant les meilleurs talents de la zone. Son exploit s’est concrétisé par une magnifique médaille d’argent dans la catégorie Expérimentale, un résultat qui témoigne de son engagement et sa créativité débordante. L’événement s’est déroulé à Saint-Gilles-les-Bains, à La Réunion, une île où la culture urbaine connaît un essor fulgurant.

Un mois et une semaine se sont écoulés depuis la nomination du Gouvernement actuel. Un Gouvernement placé sous un “ultimatum de performance” clairement posé par les tenants du pouvoir actuel. Les membres de ce Gouvernement auront deux mois, pas un de plus, pour démontrer des résultats visibles et concrets. A défaut, un remaniement pourra intervenir, a déjà prévenu le Chef de l’Etat.

« Les élections successives organisées sur le territoire national ont fait l’objet de nombreuses critiques, exprimées par les citoyens, les partis politiques et les Organisations de la société civile », indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Ces observations ont souvent conduit à des contestations des résultats et des revendications multiples pour une réforme en profondeur du processus électoral.

La une du 3 décembre 2025

Publié le mardi, 02 décembre 2025

Sous-pression !

Publié le mardi, 02 décembre 2025

Soixante jours ! Telle  est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après !  Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression.

Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les  pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se donne le timing d’accorder les 100 premiers jours de grâce à un nouveau dirigeant pour qu’il fasse ses preuves. Aucune critique ni remarque négative n’est admise durant cette période de 100 jours. Opposition et opinion publique s’interdisent à émettre quoi que ce soit qui puisse remettre en cause les décisions et actions entreprises. Passé ce délai de grâce, les 100 jours, le nouveau dirigeant doit s’attendre à tout !

La période de test de deux mois passée, le colonel Michaël Randrianirina, Chef de l’Etat, a été net et clair, les ministres vont être évalués selon les résultats de leurs actes. Mais, la pertinente question qui irrite les analystes : « qu’est-ce qu’on peut faire en soixante jours ? »  Les dirigeants militaires au sommet de l’Etat auraient dû être beaucoup plus précis à travers cet « ordre » ! La crainte des travaux bâclés ou bachotés hantent les esprits des observateurs.

Certains points incontournables attendent obligatoirement un nouveau ministre qui débarque dans un département donné : la mise en place des proches collaborateurs sans quoi il ne pourrait avoir les coudées franches dans tout ce qu’il entend entreprendre. En même temps, il lui faudra avoir en main  l’état exact de la situation du département : des urgences à considérer, les travaux effectués, les nouvelles mesures à prendre, … Continuité oblige ! Le premier mois sera pris pour ces premières dispositions. Il reste le second pour démarrer les actions. Encore faudrait-il avoir les capacités techniques et intellectuelles d’agir efficacement  dans la célérité et dans le temps imparti. Ce qu’il fallait démontrer ! 

On aurait dû accompagner le timing du Chef de l’Etat par des éléments complémentaires permettant aux « candidats » d’avoir une large vision de ce qui les attend. Nous estimons qu’il fallait poser un minimum requis dans les deux mois imposés. Entre autres, les ministres seront jugés par le fait qu’ils ont pu jeter les bases solides des axes du travail s’inscrivant dans la dynamique du renouveau qui reflète le changement tant attendu au pays.

Selon les termes du Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, tout membre du Gouvernement dont les résultats des tests de deux mois ne donnent pas satisfaction ne fera plus partie de l’équipe pour la prochaine étape. Là encore, les critères du test doivent être clairs et transparents pour tous y comprise l’opinion publique.

Ndrianaivo

 

Le 8 novembre, au lendemain de sa prise de fonction, le nouveau directeur général du Central intelligence service, le service de renseignement malgache, ́le contrôleur général de police Rufin Tolojara Lebiria, a créé la surprise en s’adressant à la presse. Devant les journalistes, il avait annoncé l’existence d’une tentative supposée de déstabilisation visant la Refondation de la République et son président.

Selon les informations alors communiquées, une perquisition de longue durée avait été menée entre le 7 et le 8 novembre dans une vaste propriété appartenant à l’un des deux suspects interpellés. Les deux personnes arrêtées, toutes deux ressortissantes étrangères installées depuis plusieurs années à Madagascar, avaient été placées en garde à vue. Aucune précision supplémentaire sur leur identité ou leur nationalité n’avait été donnée.

Lors de cette opération, les enquêteurs auraient découvert une somme importante en liquide, évoquée à l’époque comme pouvant atteindre 2 milliards d’ariary, ainsi que plusieurs armes à feu. Des fusils de chasse, des pistolets automatiques et des liasses de billets avaient été brièvement présentés à la presse le jour de l’annonce.

Depuis, plus aucune information n’a été rendue publique. Ni les services de renseignement, ni les autorités ayant procédé aux arrestations, ni le Parquet n’ont communiqué sur l’évolution du dossier. Aucun détail sur les auditions, les suites judiciaires, ni l’éventuelle implication d’autres personnes n’a été transmis.

Plus de trois semaines après la révélation de cette affaire, l’enquête demeure totalement silencieuse. On ignore où en sont les investigations, si d’autres suspects ont été identifiés, ou si des éléments nouveaux ont été découverts.

Pour l’heure, seules restent les déclarations initiales du 8 novembre. Le public, comme les médias, attendent désormais d’éventuelles clarifications sur cette affaire présentée comme sensible, dont plus personne ne parle aujourd’hui.

La Rédaction

 

Actu-brèves

Publié le mardi, 02 décembre 2025

Le MTEFoP prolonge à deux ans la validité de l’équivalence administrative des diplômes. Un ouf de soulagement pour les usagers. Par note ministérielle n°293/MTEFoP/SG en date du 25 novembre 2025, le Ministère du travail, de l’emploi, de la fonction publique (MTEFoP) a annoncé une modification de la durée de validité de l’équivalence administrative des titres et diplômes. Désormais, cette équivalence sera valable pour une période de deux ans, contre une année auparavant. Cette mesure concerne l’ensemble des usagers sollicitant une reconnaissance officielle de leurs diplômes en vue d’un recrutement, d’un concours ou d’une régularisation professionnelle. Le MTEFoP précise que les demandes d’équivalence administrative doivent être déposées à son siège, situé à 67 Ha, porte 108. Les personnes intéressées sont invitées à se présenter sur place pour toute nouvelle requête. Cette prolongation de validité s’applique dès à présent, conformément aux dispositions de la note ministérielle.

 

Les drones pour accélérer la reforestation à Madagascar avec des appareils construits localement.  Le ministère de l’Environnement et du développement durable (MEDD) a annoncé la relance du projet d’utilisation de drones pour la reforestation à Madagascar. L’initiative prévoit des essais de semis aériens réalisés à l’aide de drones conçus et fabriqués localement par l’entreprise Arial Metrics, afin de restaurer les forêts dégradées, notamment dans les zones difficiles d’accès. Selon un communiqué du ministère, “un partenariat technique sera prochainement signé” avec Arial Metrics pour lancer les premiers tests dès la prochaine campagne de reboisement. L’entreprise, déjà active dans la livraison médicale et la surveillance environnementale, cumule plus de 10 000 vols depuis 2019. Madagascar a déjà expérimenté cette technologie : en 2020, l’Etat avait annoncé l’acquisition de drones planteurs, et en 2021, des tests avaient été menés pour la plantation de mangroves dans la Région de Boeny. En janvier 2022, le MEDD avait confirmé le succès de ces essais et indiqué que des drones seraient utilisés pour la conservation de la biodiversité et le reboisement intensif.

 

 

Thierry Rakotonarivo fait son retour à la vice-présidence de la CENI. Hier matin, au siège de la Cour Suprême à Anosy, Rakotonarivo Thierry a prêté serment en tant que deuxième vice-président du bureau permanent de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Sa nomination, en qualité de représentant de l’Assemblée nationale au sein de cette institution, avait été entérinée le 21 novembre dernier. Ce retour marque une nouvelle étape dans le parcours de celui qui connaît déjà bien les rouages de la CENI. Thierry Rakotonarivo avait en effet occupé le poste de vice-président auparavant, avant de démissionner en 2020. Cette décision avait suivi ses révélations publiques sur l’existence de doublons dans les numéros de cartes d’identité nationale lors de la présidentielle de 2018, une affaire qui avait provoqué de vifs débats sur la transparence du processus électoral. Le vice-président a déclaré que les preuves pouvaient être publiées si nécessaire, afin de confirmer l’existence de noms et de numéros de cartes d’identité nationale en double dans la liste électorale.

 

L’Assemblée nationale adopte le projet de loi sur la production et la commercialisation du toaka gasy. Précisément, les députés ont adopté le projet de loi encadrant la production et la vente du toaka gasy, présenté par le député Andriamihaja Fanomezantsoa Yves Georges, élu dans le District d’Ambositra. Le texte était examiné en seconde lecture, après les amendements apportés par le Sénat. Les élus l’ont finalement voté sans modification, reprenant intégralement les dispositions issues de la Chambre haute.

Les ajustements validés portent principalement sur le volet fiscal lié à la production et au contrôle du toaka gasy, ainsi que sur l’élargissement du comité chargé de délivrer l’« avis conforme » à l’inclusion du ministère de l’Environnement. Le projet de loi précise également que le non-respect des normes sur le taux d’alcool constitue un motif de suspension de production.

Pour renforcer les contrôles, le texte prévoit la mise en place de l’ACSQDA, une structure dédiée à la sécurité sanitaire et à la qualité des produits, en coopération avec le ministère de la Santé publique. Il introduit aussi l’utilisation d’un manuel de procédure scientifique standardisé destiné à accompagner les producteurs dans l’application des normes.

L’objectif affiché est de protéger la santé publique, d’améliorer la qualité des produits et de formaliser la filière du toaka gasy, un secteur ancré dans la culture malgache et contribuant aux revenus des producteurs ruraux.

 

Lundi soir dernier, un grave accident de la circulation s'est produit à Soavimasoandro, près du terminus des taxis-be de la ligne 120, sur la nouvelle route d'Ivato. Un conducteur au volant d’une Peugeot 405 a heurté un groupe d'écoliers, provoquant une vive indignation au sein de la communauté.

L'accident est survenu en fin d’après-midi lorsque la voiture, conduite par un homme de 42 ans demeurant à Talatamaty, a percuté plusieurs enfants au niveau d’un passage piéton. Le chauffeur du véhicule, qui circulait en état d'ivresse, revenait du rond-point d'Alarobia en direction de Mamamba. Les jeunes victimes, dont les âges varient de 6 à 13 ans, ont été projetées sur plusieurs mètres suite au choc violent.

Les enfants ont été transportés d'urgence à l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), sis à Ampefiloha, où ils reçoivent actuellement des soins d’urgence. Lors d'un contrôle, la Police a mesuré un taux d’alcoolémie de 138 mg/ml chez le conducteur, confirmant ainsi son état d’ivresse. Il a depuis été placé en garde à vue pour permettre une enquête approfondie avant son prochain déferrement.

Cependant, des questions persistent concernant l'implication d’un véhicule pick-up 4x4 qui roulait en contre-sens et s'est immobilisé au milieu de la voie. Ce véhicule, dont l’arrêt à cet endroit a visiblement altéré la visibilité, pourrait avoir contribué à la confusion des jeunes piétons, qui hésitaient à traverser la route. Le tragique incident s'est produit alors que les enfants sont apparus derrière le 4x4, ce qui a entraîné une catastrophe évitable.

Franck R.

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Editorial

  • Logique des faits
    La CENI change de main. Andrianarisedo Dama cède la place à Rakotonarivo Thierry. En effet, poussé par la logique des faits qui prévalent en ce moment, l’ex- président de la Commission électorale nationale indépendante Andrianarisedo Dama admet lui-même que son départ de la tête de l’institution relevait d’une évidence … inévitable ! Rakotonarivo Thierry, administrateur civil de son état et vice-président nouvellement élu de la CENI, succède ainsi à Andrianarisedo Arsène Dama Retaf, magistrat de carrière qui, en fait, a présenté sa démission. Les postes des membres du bureau permanent ont aussi subi des changements de titulaire. En gros, un grand remue - ménage s’effectue au sein de cette entité en charge des élections et de référendum à Madagasikara. Un changement « exigé » par le vent nouveau qui souffle depuis les manifestations des jeunes du 25 septembre. Etant membre désigné pour le quota du Président de la République à…

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