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La judokate malagasy Laura Rasoanaivo s’apprête à défendre les couleurs nationales au prestigieux Grand Slam 2025, prévu du 28 au 30 novembre à la Mubadala Arena d’Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis. L’événement, l’un des plus relevés du calendrier mondial, réunit près de 400 athlètes issus de 53 pays, tous en quête de points précieux pour le classement international et les grandes échéances à venir.

Alignée dans la catégorie des -70 kg, Laura affrontera une opposition dense, composée des meilleures spécialistes mondiales de sa catégorie. Elle est accompagnée de son entraîneur, Arsène Nambinina Randrianitovina, qui l’a préparée intensivement pour ce rendez-vous de très haut niveau. Leur duo, déjà bien rodé sur la scène continentale, entend montrer que les judokas malagasy ont leur place dans l’arène internationale.

 

Fait notable. La participation de l’athlète malagasy est intégralement prise en charge par l’International Judo Federation (IJF). Transport, hébergement, logistique… cet appui total permet à Laura Rasoanaivo de se consacrer exclusivement à son objectif sportif, sans pression extérieure. Une opportunité de taille qui témoigne également de la reconnaissance de son potentiel.

 

À Abu Dhabi, la jeune judokate ambitionne non seulement de se mesurer aux meilleures, mais aussi de franchir une nouvelle étape dans sa carrière. Son entrée en lice est très attendue, tant par les supporters malgaches que par les observateurs du judo africain, qui scruteront sa prestation dans ce tournoi où chaque combat se gagne au prix d’un engagement total.

Le Grand Slam 2025 s’annonce ainsi comme un moment charnière.  Un défi, mais aussi une chance pour Laura Rasoanaivo de s’affirmer sur la scène mondiale.

Elias Fanomezanantsoa 

La UNE du 281125

Publié le jeudi, 27 novembre 2025

La karatéka malagasy Razafindrakoto Mirantsoa n’a pas pu s’envoler pour Le Caire, Egypte, où elle devait disputer la phase finale du championnat du monde de karaté, catégorie Kata dames.

Selon le président de la Fédération malgache de Karaté-do, Ratefinanahary Emile, « le manque de moyens » a empêché le déplacement de l’athlète, pourtant qualifiée et prête à défendre les couleurs nationales.

La Fédération et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Rasambany Alain ont multiplié les démarches pour tenter de financer l’envoi de la délégation.

Il aurait choisi de mettre fin à ses jours, accablé par un profond désespoir. Le gendarme principal de 2è classe F. M. Rakotomalala, affecté au service armement de l’Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale (ESGN) de Moramanga, a été retrouvé sans vie dans la salle de bain à son domicile, mardi dernier, vers 15 heures.

Les fortes précipitations dans la Capitale tout au long de cette semaine n'ont pas encore créé un impact majeur sur les plaines d’Antananarivo, selon l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA). Cependant, la vigilance est de mise. Aucune alerte sur la montée des eaux n’est pour le moment déclenchée sur les plaines du grand Tanà. Concernant la rivière Sisaony, les mesures relevées montrent une situation sans danger immédiat. A Andramasina, le niveau de l’eau est désormais de 0,90 m, marquant une légère baisse par rapport aux 1,17 m constatés la veille au soir. La tendance devrait se poursuivre dans les heures à venir. A l'échelle d’Ampitatafika, le niveau s’établit à 0,05 m, soit une hausse de 0,15 m en 24 heures, mais reste très en dessous du seuil d’alerte jaune fixé à 3,00 m.

Divorcées, victimes de violences,... Elles sont devenues des mères célibataires qui prennent en charge et éduquent seules leurs enfants. Pour ce faire, elles effectuent des activités génératrices de revenus, tout en aidant les femmes de leur entourage. Elles ont également suivi des formations, entre autres sur l’entrepreneuriat, la digitalisation et l’éducation financière, pour se reprendre en main. Elles, ce sont les femmes participantes d’« Ampela Online », un projet résultant du partenariat entre Yas Madagascar, STEM for Good et la Maison du numérique.

Désagrément séculaire

Publié le jeudi, 27 novembre 2025

Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie.

En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il  choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

Madagascar peut miser sur son patrimoine naturel et culturel afin de redynamiser son économie via un tourisme durable, réellement ancré dans le respect de l’environnement et des communautés locales. Avec environ 5 % de la biodiversité mondiale, un trésor naturel rare, l’île dispose d’un avantage compétitif fort face à la demande croissante de voyages responsables. Même après une crise socio-politique, le tourisme reste un pilier économique important, représentant près de 6 % du produit intérieur brut (PIB) et générant environ 500 millions d’euros de recettes annuelles, selon les estimations de la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM).

A l’approche du scrutin des conseillers des Français de l’Etranger, prévu d’ici fin mai 2026, Marc Boulnois, responsable de l’association Planète France Madagascar, présentera une liste au nom de Français du Monde. Son objectif est clair : offrir une représentation plus forte, plus proche et plus inclusive à la communauté française établie à Madagascar.

La liste qu’il conduit se veut paritaire et représentative de la diversité des Français du pays : diversité géographique, diversité d’âges, diversité de parcours professionnels. Marc Boulnois entend rassembler un panel fidèle à la réalité de cette communauté, afin que chaque catégorie de Français de Madagascar soit entendue et prise en considération.

Deux mois après le soulèvement populaire du 25 septembre, porté par la jeunesse malagasy et de nombreux citoyens, et marqué par la mort d’au moins vingt-deux personnes, « l’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », soutiennent plusieurs Organisations de la société civile (OSC) dans un communiqué publié hier. Les signataires, Alliance Voahary Gasy, BIMTT, CCOC, Hetsika Rohy, Liberty 32, MSIS Tatao, ONG Ivorary, ONG Ravintsara, PFNOSCM, SIF, expriment dans ce communiqué leur inquiétude face à une dynamique politique qui, selon elles, reproduit les pratiques anciennes au lieu d’instaurer une rupture attendue par la population.

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

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