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Comme annoncé depuis le début de la semaine,  l’île de Sainte-Marie a accueilli hier, à son tour, un Conseil des ministres décentralisé, à l’hôtel Mantis Soanambo. Une réunion, tenue sous la houlette du Président de la République, dans le but de rapprocher l’administration centrale du vécu des populations locales. Et surtout, de faire le point sur une série de réalisations remarquables dans le cadre du développement accéléré de l’île.

Depuis son arrivée au pouvoir, Andry Rajoelina a fait de la décentralisation effective et du développement des territoires une priorité. A Sainte-Marie, cette volonté s’est traduite par des investissements massifs dans les infrastructures. Le Chef de l’Etat s’est d’ailleurs félicité de l’ampleur des travaux engagés, en particulier la réhabilitation de 89 kilomètres de route. Un exploit pour une île où les voies de communication étaient jusque-là dans un état de dégradation avancée.

 

Plus de trois semaines après le départ du bateau AW de Mahajanga à destination des Comores, le mystère demeure entier. Parti le 16 juin dernier avec une trentaine de personnes à bord, le navire n’a plus donné signe de vie. Les recherches engagées depuis le 20 juin, incluant notamment plusieurs survols aériens, n’ont rien permis de localiser. Pas un débris. Pas un signal. Pas la moindre trace.

Face à ce silence inquiétant, trois hypothèses restent en lice, à savoir un naufrage, une dérive technique ou un acte de piraterie. La première possibilité, celle du naufrage, est affaiblie par l’absence totale d’éléments flottants ou d’indices visuels. Si le navire avait sombré, des débris ou des traces de carburant auraient dû être repérés en mer. Quant à l’hypothèse d’une dérive provoquée par une panne, elle a été envisagée sérieusement. Les zones côtières situées le long du trajet prévu ont été inspectées, sans résultats probants.

 

ACTU-BREVES

Publié le jeudi, 10 juillet 2025

 Lutte contre la corruption dans le secteur foncier.

Dans le cadre de la commémoration de la Journée africaine de lutte contre la corruption, le ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire (MDAT) marque son engagement résolu en participant activement à la « Malagasy Integrity Conference ». Le MDAT va mettre un accent tout particulier sur les réformes et les actions menées pour assainir le secteur foncier, un domaine particulièrement sensible aux risques de corruption. Ce sera l'occasion pour le ministère de démontrer ses efforts pour garantir la transparence des transactions, sécuriser les droits de propriété et restaurer la confiance des citoyens dans l'administration territoriale. Initiée par Transparency International – Initiative Madagascar (TI-MG), cette conférence nationale a pour ambition de créer un espace de dialogue inclusif et constructif sur les défis complexes posés par la corruption à Madagascar. L'événement réunira un large éventail de parties prenantes, incluant des institutions publiques, des partenaires techniques et financiers, des acteurs du secteur privé, ainsi que des représentants de la société civile et des jeunes leaders.A travers un programme riche et varié, alternant panels thématiques de haut niveau, débats publics, représentations théâtrales et expositions interactives, la conférence vise à catalyser une réflexion collective et à encourager l'émergence de solutions innovantes et collaboratives pour renforcer l'intégrité nationale.

 

La une du 10 juillet 2025

Publié le mercredi, 09 juillet 2025

Débrayage inapproprié

Publié le mercredi, 09 juillet 2025

Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux coupures d’eau et voilà ils vont endurer les effets nuisibles de la grève.

Le Gouvernement avait pris une mesure qu’il juge nécessaire dans le cadre du redressement de la JIRAMA à savoir le changement du statut juridique de la Compagnie nationale d’Etat en Société anonyme à caractère commercial. Dans cette nouvelle posture, des éléments du secteur privé peuvent être intégrés dans le Conseil d’administration. L’Etat reste le principal actionnaire. La JIRAMA n’est pas privatisée. Mais, c’est le mode opératoire qui change du fait du balancement de Société d’Etat en Société anonyme à caractère commercial.

Evidemment, les employés, pas tous d’ailleurs, sous l’impulsion des dirigeants de syndicat se sentent lésés à travers cette nouvelle disposition qu’ils qualifient de « privatisation  déguisée ». Ils craignent des impacts qui en découlent éventuellement tels les licenciements, la suppression des avantages sociaux, etc. Les dirigeants du syndicat rejettent les décisions unilatérales, selon eux, prises par le Gouvernement. En tant que partenaires sociaux directs, les meneurs de grève « exigent » qu’ils soient consultés dans toute décision qui engage l’avenir de la Compagnie. Oui, mais … !

Deux choses méritent d’être signalées comme basiques : la nation de service public et les impacts sociaux et économiques de la grève.

Dans tout pays qui respecte les fondamentaux de la démocratie et met en avant les minima des droits humains, on ne plaisante pas sur l’importance du service public. On entend par « service public », les secteurs d’activités qui s’occupent des besoins directs et quotidiens des usagers sinon de la population. Entre autres, l’approvisionnement des produits de première nécessité (PPN), les transports publics, les banques, les stations-service, la distribution d’eau et d’électricité, … Les autorisations de grève au sein du service public sont strictement réglementées. Il est formellement interdit de pénaliser les consommateurs pour des raisons syndicales, politiques ou autres.

Le débrayage de tout service public porte atteinte aux intérêts majeurs du pays. Les impacts sociaux et économiques d’une grève d’un service public sont toujours inestimables.

Il n’y a qu’une option pour décanter une situation pareille à savoir le « dialogue » entre partenaires concernés. On se parle ! On s’écoute ! Et on discute à tête reposée ! En dehors de la vertu de la concertation, c’est la désolation. 

Attention ! On ne prend jamais en otage la population. Un débrayage inapproprié handicape tout le monde.

Ndrianaivo

Le passage de l’ambassadeur Camille Vital laissera incontestablement une empreinte forte dans le cœur de la diaspora malagasy aux Seychelles, qui y voit un geste de reconnaissance, d’encouragement et d’unité retrouvée. Dans le cadre du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de Madagascar, la communauté malagasy des Seychelles a célébré cet événement majeur avec ferveur, honoré par la présence exceptionnelle de l’ambassadeur de Madagascar à Maurice et aux Seychelles, Camille Vital.

Cette année, les festivités se sont déroulées dans un contexte doublement symbolique. Elles ont coïncidé avec la fête nationale des Seychelles, célébrée quelques jours plus tard le 29 juin, renforçant ainsi les liens de fraternité entre les peuples des deux nations insulaires. Dès le 26 juin, une veillée œcuménique a été initiée par la diaspora malagasy, récemment reconnue officiellement le 10 juin 2025, et présidée par Tina Morel. Cette initiative marque un tournant dans la structuration de la communauté malagasy sur l’archipel.

Le moment fort de ces célébrations a été la venue de l’ambassadeur Camille Vital. Accueilli avec chaleur par ses compatriotes, il a prononcé une allocution pleine de sagesse et d’empathie, appelant à l’unité, la solidarité et au renforcement des liens fraternels entre Malagasy de la région. Dans un rôle assumé de « Raiamandreny », il a réaffirmé sa disponibilité et son soutien à l’ensemble des ressortissants malagasy dans sa juridiction.

La célébration s’est poursuivie dans une ambiance festive et conviviale. Danses traditionnelles, prestations artistiques de la groupe Koike, chants patriotiques et gastronomie typique ont plongé les participants dans un bain de culture et de souvenirs. L’ ‘‘afindrafindrao’’, emblème du patrimoine chorégraphique malagasy, a ouvert les festivités, avant le grand repas communautaire partagé dans la joie.

Poursuivant sa mission de proximité, l’ambassadeur s’est ensuite rendu sur les îles de Praslin et La Digue, à la rencontre des malagasy installés hors de Mahé. Partout, il a prêté une oreille attentive aux préoccupations de ses concitoyens, salué pour sa bienveillance et l’efficacité des services consulaires déployés.

E.F.

 

La piste de l’empoisonnement se confirme. Les résultats des prélèvements envoyés en France accréditent la thèse d’un acte délibéré ayant entraîné l’intoxication, l’hospitalisation et la mort de plus d’une vingtaine personnes lors d’un anniversaire, le mois dernier à Ambohimalaza.  

Hier, lors d’une déclaration commune, le docteur Ramarolahy Andriatiaray Rija Niaina, directeur de la fourniture de soins et chef du service de toxicologie clinique et de réanimation médicale au CHU Joseph Ravoahangy Andrianavalona (JRA), et le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Anosy, Rakotoniaina Narindra Navalona, ont livré les premières conclusions officielles de l’analyse toxicologique réalisée à l’étranger.

Les prélèvements de sang et de résidus gastriques, envoyés à un laboratoire spécialisé en toxicologie en France, ont révélé la présence de « substances étrangères », non alimentaires et non naturellement présentes dans l’organisme humain. « Ces éléments identifiés ne font partie d’aucun régime alimentaire connu et n’ont rien à faire dans l’estomac humain », a expliqué le Dr Ramarolahy. Selon lui, les substances détectées correspondent clairement aux symptômes cliniques constatés chez les victimes admises en urgence.

Investigations continues

Le médecin a également tenu à écarter l’hypothèse d’un botulisme. « Contrairement aux premières suspicions, les recherches internationales n’ont jamais recensé de cas de botulisme liés à des produits de pâtisserie. De plus, le botulisme ne résiste pas à la chaleur, or les produits consommés avaient été chauffés », a-t-il ajouté.

Des résultats corroborés par les premières analyses locales qui avaient déjà décelé la présence d’un composé toxique puissant. Le procureur Rakotoniaina Navalona a, de son côté, confirmé que « les éléments recueillis confortent l’idée d’un empoisonnement ». Elle a précisé que l’enquête judiciaire se poursuivait activement, mobilisant à la fois la Gendarmerie, la Police nationale et un juge d’instruction.

« Plusieurs personnes ont été entendues, des téléphones ont été soumis à expertise, et de nombreux éléments sont en cours d’exploitation. Nous ne pouvons toutefois pas révéler le contenu des investigations en cours, afin de préserver le secret de l’instruction », a-t-elle insisté. Et de réaffirmer par ailleurs la volonté des autorités de faire toute la lumière sur cette affaire.

Le drame survenu le 14 juin à Ambohimalaza aura fait au moins 27 décès. Pour rappel, une cinquantaine de personnes ont assisté à une fête d’anniversaire où un repas aurait contenu du poison. D’autres personnes qui ont mangé des plats ramenés par leurs proches de la fête ont également été victimes de l’incident.

La nature du produit qui a empoisonné les victimes restait un mystère. Des échantillons ont été envoyés à l’étranger, avait annoncé  le Président de la République. Dans leurs enquêtes sur cette affaire, les autorités avaient évoqué un empoisonnement. Trois suspectes ont déjà été placées en détention préventive dans le cadre de cette affaire. 

Recueillis par L.A.

 

Une victoire pour Madagascar. Les forêts humides de l’Atsinanana viennent d’être retirées de la liste du patrimoine mondial en péril. Une réalisation capitale pour l’Afrique, selon le Fonds pour le patrimoine mondial africain (AWHF), lequel n’a pas manqué de féliciter l’Etat partie de Madagascar. Prise lors de la 47e Assemblée générale de l’UNESCO qui se tient actuellement à Paris, cette décision marque une étape majeure pour Madagascar et traduit une reconnaissance explicite du travail rigoureux mené par les autorités nationales pour restaurer et protéger ce site naturel d’exception. 

Les forêts humides de l’Atsinanana figurent parmi les patrimoines mondiaux depuis 2007, mais a ensuite été inscrite dans la liste de ceux en péril depuis 2010 à cause des exploitations forestières illégales qui y ont gagné de l’ampleur. Le trafic illicite des bois précieux, endémiques de Madagascar, en faisait partie. Mais après près de deux décennies sur la liste de ceux en danger, le site a maintenant atteint avec succès l'état de conservation souhaité pour l'enlèvement, un témoignage de l'engagement indéfectible de l’Etat partie et de l'impact de partenariats nationaux et internationaux soutenus, à en croire l’AWHF. 

« Ce retrait est un moment de fierté pour Madagascar. Il couronne un travail de longue haleine porté avec conviction par nos équipes. Mais il nous engage aussi à aller plus loin. Nous devons consolider ces acquis et bâtir un modèle de gestion environnementale solide, durable et souverain », a déclaré le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Max Andonirina Fontaine. « J’en appelle à la mobilisation de tous : citoyens, collectivités, institutions et partenaires. Le patrimoine mondial est notre héritage commun », a-t-il ajouté. 

Le MEDD a assuré le pilotage technique de l’ensemble du processus, en coordonnant les interventions, en mettant en œuvre les actions de restauration écologique, en sécurisant les zones sensibles et en suivant de manière méthodique les engagements de l’État. Madagascar National Parks, les communautés locales, les collectivités territoriales ainsi que les partenaires techniques et financiers se sont donné la main pour y arriver. A la tête de la délégation officielle à Paris, le ministre de tutelle a présenté les résultats concrets obtenus sur le terrain, portés par un travail structuré et une gouvernance renforcée. 

Pour information, les forêts humides de l’Atsinanana s’étendent à travers six (06) Parcs Nationaux dont Masoala, Marojejy, Andohahela, Zahamena, Ranomafana et Andringitra, gérés par Madagascar National Parks. Elles revêtent une importance capitale dans la conservation des processus écologiques, essentiels à la pérennité d’une biodiversité unique. Elles constituent un joyau de la biodiversité, abritant une gamme extraordinaire d'espèces endémiques et vitales pour la résilience écologique de Madagascar.

Recueillis par Patricia R.

 

Sans les fournisseurs illégaux d'armes à feu, les bandits ne pourront rien faire. Dans le cas de la Commune de Talatamaty, un gang y sévit car il a son fournisseur. Mais grâce à un renseignement, la brigade de Gendarmerie de cette localité a réussi à remonter la filière. C'était donc dans ces circonstances qu'on a pu mettre trois suspects dans le filet. L'une, puisqu'il s'agit d'une femme, serait la commanditaire des deux autres larrons, selon la Gendarmerie.

Tout a alors démarré, samedi dernier, quand le commandant de brigade de Talatamaty fut personnellement informé sur le funeste projet de toutes ces personnes mises en cause dans cette affaire.

Sur la foi de ce renseignement, les gendarmes ont mis en marche un plan en vue de piéger les suspects dans un bar à Antehiroka où la transaction était prévue. C'était de cette manière que les Forces de défense et de sécurité ont pu y surprendre et arrêter les deux suspects. Effectivement, ces derniers avaient caché sur eux un revolver de marque Pietro Beretta de calibre 7,65mm ainsi que des munitions, tout cela, sans aucune autorisation, ni pièces justificatives.

Mais la poursuite de l'enquête révèle rapidement que les deux individus en cause n'étaient que les exécutants et qu'il a fallu à nouveau déployer un second plan pour piéger à son tour, la commanditaire, côté Gendarmerie. Et ce fut chose faite car la femme suspecte a été interpellée dans un station-service de Talatamaty.

Mais cela ne veut pas dire pour autant que l'enquête sur cette affaire est terminée. Au contraire, la prochaine étape consistera à cerner la provenance de ces armes de contrebande, la Beretta récemment saisie, incluse.

Raison de plus pour les gendarmes d'approfondir leurs investigations car l'un des deux hommes récemment arrêtés dans cette affaire de vente d'arme, serait un bandit rendu tristement célèbre pour de nombreux actes de banditisme tandis que l'autre vient de Tsiroanomandidy.

Franck R.

La pression monte dans les couloirs du commerce international. Les nouvelles taxes douanières américaines, initialement prévues pour début juillet, ont finalement été repoussées au 1er août. Ce report, signé récemment par le Président Donald Trump, ne fait que prolonger l’incertitude qui plane sur plusieurs économies en développement dont Madagascar. Le pays fait partie des victimes collatérales d'une guerre commerciale qui ne dit pas son nom. Une taxe de 47% sur ses exportations, notamment dans le textile et l’agroalimentaire, risque de porter un coup sévère à une économie déjà fragile. Des discussions ont bien été engagées avec les autorités américaines, mais pour l’instant, aucun compromis solide n’est encore sur la table. « Cette taxe est un coup de massue pour les petites entreprises comme la nôtre. Nos marges sont déjà très faibles. Si elle est appliquée, c’est simple : on ferme », lâche Rakoto, responsable d’un atelier de confection à Ambanilalana où près de 90 personnes risquent de se retrouver sans emploi.

AGOA

Ce différend commercial inquiète particulièrement les acteurs du secteur export qui représentent une part cruciale des recettes en devises pour Madagascar. Des milliers d’emplois directs et indirects sont en jeu. Selon certains opérateurs économiques, les autorités malagasy devraient davantage intensifier leur lobbying diplomatique pour maintenir les acquis obtenus sous l’AGOA ou trouver des alternatives viables vers d’autres marchés, notamment en Asie ou dans la région SADC. « On ne peut pas dépendre éternellement d’un seul partenaire, surtout si ce partenaire devient imprévisible », confie une exportatrice de vanille, visiblement inquiète. Pourtant, malgré la situation tendue, certains observateurs restent modérément optimistes : « Ce report donne au Gouvernement une fenêtre de négociation. Il faut l’utiliser intelligemment », analyse un des membres du Cercle de réflexion des économistes. Le problème est que le temps joue contre nous. Le compte à rebours est lancé, et à moins d’un revirement ou d’un geste d’apaisement de la Maison-Blanche, la décision tombera en août. Entre inquiétude, colère et résilience, les exportateurs malagasy croisent les doigts, espérant que cette épée de Damoclès ne soit qu’un bluff politique de plus.

 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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