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L’une des pressions les plus fortes. Le charbonnage représente aujourd’hui une menace majeure pour les mangroves, notamment dans la Région Sofia. La surexploitation met en danger cet écosystème, à la fois vital et fragile. Le bois de palétuvier sert à fabriquer des meubles, des matériaux de construction, mais aussi du charbon. Au port d’Antsohihy comme sur les pirogues qui naviguent dans la Baie de Laloza, les sacs de charbon issus des mangroves circulent librement chaque jour.

Selon certaines estimations, plus de 150 sacs de charbon arrivent quotidiennement à Antsohihy. Ce chiffre serait pourtant largement inférieur à la réalité, car les mangroves de la Sofia alimentent aussi Mandritsara et Bealanana, sans compter les sacs envoyés à Nosy Be qui ne passent pas par le chef-lieu de la région. Sur le terrain, les traces de cette exploitation sont profondes puisque la dégradation est visible partout.

L’intérêt des exploitants pour les mangroves de la Sofia s’explique surtout par leur vaste superficie. Les chiffres varient selon les sources, mais le Rapport d’inventaire national des mangroves, publié par le ministère de l’Environnement et du Développement durable en août 2019, estimait que les 450 km de côtes de la Sofia abritaient environ 76 932 ha de mangroves. D’autres évaluations parlent aujourd’hui de 45 000 à 50 000 ha.

Face à ce danger, plusieurs acteurs se mobilisent. Bôndy, à travers son projet « Ma Honkô », travaille depuis quelques années à inverser la tendance. Ses actions incluent la restauration des forêts de mangroves dans plus de 7 villages répartis dans 10 Communes des Districts d’Analalava, Antsohihy et Port-Bergé. A cela s’ajoutent des efforts de conservation, appuyés par des actions de développement communautaire et la création d’activités génératrices de revenus...

Recueillis par P.R.

 

Saison sèche - Un risque élevé de feux de brousse

Publié le mercredi, 19 novembre 2025

Des conditions favorables aux feux de brousse, jusqu’en fin de semaine. Selon les prévisions des services météorologiques, plusieurs régions du pays seront exposées à un risque élevé de feux de brousse dans les jours à venir. Cette situation est due à une combinaison de facteurs climatiques défavorables.

Vendredi, les Régions de Menabe, Matsiatra Ambony, Ihorombe et Ambanja se trouvent en première ligne face à un risque allant de modéré à élevé. Ces zones, sont déjà régulièrement touchées par les feux de végétation en saison sèche. Actuellement, elles sont confrontées à des températures en hausse, une humidité faible et des vents localement intenses. Trois conditions qui favorisent la propagation rapide des feux.

Le samedi sera favorable ou moyennant aux incendies. Les Régions de Melaky, Menabe, Atsimo Andrefana, Bongolava, Ambanja, ainsi que l’ouest de Boeny et le sud des Hautes terres centrales connaîtront un risque particulièrement accentué.

Dans ces zones, les herbes sèches, les sols déshydratés et les vents de secteur variable représentent un grand danger à la maîtrise des feux.

 

Vigilance 

 

Les feux de brousse demeurent un phénomène habituel dans le pays. Ils sont souvent liés à des pratiques agricoles traditionnelles, comme les brûlis, mais aussi à des actes de négligence ou de malveillance et parfois à une situation politique. Face à cette situation, les autorités appellent la population à faire preuve de vigilance et éviter toute pratique susceptible de provoquer un départ de feu. Dans un contexte de changement climatique qui augmente la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, la prévention des feux de brousse devient un enjeu crucial pour Madagascar. Les efforts de sensibilisation, la surveillance météorologique et l’engagement communautaire demeurent les meilleurs moyens de limiter les dégâts.

 

A.R.

« L’innovation mène, l’IA permet : Apprendre le chinois sans frontières ». Tel a été le thème de la conférence mondiale sur la langue chinoise 2025, organisée du 14 au 16 novembre derniers à Beijing. L’université de Toamasina y a participé, à travers son président, le Pr Diny Razanakolona, ainsi que 2 directeurs de l’Institut Confucius de Toamasina et celui de Ningbo. En participant à cet événement, ladite université confirme son engagement dans l’innovation pédagogique et l’ouverture internationale. D’ailleurs, diverses retombées prometteuses sont notées dont la modernisation de l’enseignement du chinois. La délégation de l’université de Toamasina a pu découvrir les dernières innovations technologiques, telles que la plateforme d’apprentissage adaptatif HSK GO et les classes intelligentes. Ces solutions pourraient prochainement enrichir la formation de ses étudiants et moderniser ses approches pédagogiques. 

La conférence a également été un espace d’échanges privilégié avec le «Center for Language Education and Cooperation» ainsi qu’avec plusieurs universités chinoises. Ces contacts ouvrent la voie à de nouveaux programmes d’échanges académiques et des projets de recherche conjoints. D’un autre côté, l’établissement se positionne pour bénéficier de ressources numériques avancées et de programmes de formation destinés à son personnel enseignant, garantissant une éducation répondant aux standards internationaux.

L’université de Toamasina ambitionne de devenir un pôle d’excellence en enseignement des langues et en coopération internationale, au service du développement des étudiants et du pays. Pour ce faire, sa délégation à Beijing a pu s’échanger avec les 5000 participants issus de 160 pays, outre le renforcement de partenariat, entre autres avec  l'université de Ningbo.

Recueillis par P.R.

 

La rocade de l’Europe, à hauteur d’Ankasina dans le secteur des 67Ha, a été le théâtre de violentes émeutes hier. Pendant plusieurs heures, le quartier a sombré dans un chaos nourri par la colère populaire, provoquant de lourds dégâts matériels.

Tout est parti d’un accident tragique survenu vers 4 heures du matin. Un jeune homme de 24 ans, qui s’apprêtait à rejoindre son lieu de travail, a été fauché par une voiture encore non identifiée, selon une source policière. Le conducteur ne s’est pas arrêté. « Après avoir renversé notre ami, il a repris la route comme si de rien n’était. Il a même traîné la victime sur plusieurs mètres avant de disparaître dans l’obscurité », raconte un témoin encore secoué.

La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, allumant la colère des riverains. Dès les premières lueurs du jour, des barricades improvisées — pneus enflammés et amas de débris — ont surgi sur la chaussée. L’atmosphère, lourde, s’est rapidement transformée en scène d’émeute. Au fil des heures, l’exaspération ne retombait pas : les manifestants ont commencé à s’en prendre aux véhicules qui tentaient de franchir la zone.

Derrière cette explosion de colère, un grief déjà ancien : la suppression des casseurs de vitesse sur cette portion de la rocade. Une décision que les habitants jugent responsable de la flambée d’excès de vitesse et, par ricochet, d’accidents graves. « Ils réclament le rétablissement immédiat de ces dispositifs », souligne un autre interlocuteur.

Les dégâts se sont accumulés. Une moto a été incendiée, une voiture totalement détruite. Les taxi-be, en particulier, ont servi de défouloir aux émeutiers, certains receveurs ayant même été agressés physiquement. La circulation a été paralysée jusqu’au milieu de l’après-midi. Nombre de taxi-be ont rebroussé chemin sous les jets de projectiles.

Malgré l’intervention en urgence d’une équipe du ministère des Travaux publics, venu réinstaller des casseurs de vitesse pour tenter d’apaiser les tensions, la fureur de la foule ne retombait pas. Les contestataires exigeaient désormais l’arrestation immédiate du chauffeur fugitif.

Il a fallu l’intervention musclée des éléments de la Compagnie urbaine d’intervention (CUI) de Tsaralalàna, appuyés par la Force d’intervention de la Police (FIP), pour que la situation commence à se stabiliser en fin d’après-midi. Mais selon plusieurs témoins, vers 21 heures, un climat de tension persistait encore dans le secteur.

De leur côté, les Forces de l’ordre affirmaient n’avoir aucune information nouvelle concernant le véhicule en fuite.

Franck R.

 

Avec la période festive du mois de décembre qui approche à grand pas, les appareils high – tech restent très prisés par le citoyen lambda. Dans ce contexte, la société « Baolai » offre plusieurs options attractives aux ménages malagasy. « Pour l’achat d’un réfrigérateur, nous offrons un Smartphone. Une large gamme d’articles en électroménager de premier choix, neufs, au design tendance est déjà disponible pour tout type de budget et goût dans toutes nos boutiques d Analakely, Soarano et Bazar Be Toamasina. Comme les batteries solaires : lithium et gel, 137 L (blanc  gris) disponibles à partir de 799 000 ariary seulement. Les Canvas tv 4K Qled – mini Led – Uled tv – écrans Oled et Smart tv – disponibles entre 17 et 120 pouces. La promotion continue avec nos Smart Tv 4K de marque « Hisense » (avec une garantie d’un an). Les détails sont à découvrir sur le site web et la page facebook : baolai ou au 033 37 188 88 (heures de bureau) », d’ après un responsable. Il y a aussi les lave – vaisselles, climatiseurs muraux et portatifs, subwoofers, panneaux solaires mono et polychristalline, brushings, cuisinières à gaz et électriques, convertisseurs, mini radios baffle bluetooth, synthétiseurs, congélateurs ( fonctionnels 135 heures après délestage), mixeurs, plaques de cuisson, réfrigérateurs de marque « Jeyoo », sound bar, machines à laver smart wifi, air fryer, Télé Led de 12 volts fonctionnel sans courant, mini – chaînes, machines à café à capsules, stabilisateurs, micros, fours micro  onde, tables de mixage, aspirateurs, … Une période haute en couleur à savourer donc avec la société « Baolai ».

 

Flic-en-Flac s’apprête à vibrer au rythme de la danse contemporaine, alors que la biennale « Nouveau souffle – Nouvo souff » revient pour une édition 2025 placée sous le signe de la créativité et de la diversité culturelle de l’océan Indien. Ce rendez-vous incontournable, qui mêle spectacles en salle et performances en plein air, promet une immersion totale dans l’univers chorégraphique régional, révélant la richesse des expressions artistiques qui façonnent cette région dynamique. L’ouverture, ce jour au Théâtre Serge Constantin, marque le début d’un voyage sensoriel avec quatre créations inédites. Parmi elles, « Salegy Sega », fruit de la collaboration entre Rayhas Randriamanantena et la compagnie SR Dance, qui incarne cette volonté de dialogue entre rythmes emblématiques de Madagascar et de Maurice. Commandée par le Nelson Mandela Centre for African Culture Trust Fund, cette pièce explore les liens historiques et musicaux entre le salegy malagasy et le séga mauricien, tout en mettant en lumière leurs particularités rythmiques et instrumentales. Par ailleurs, Rayhas Randriamanantena anime une résidence artistique destinée aux jeunes danseurs mauriciens, leur transmettant techniques et énergie pour nourrir la relève locale. Le point d’orgue de cette édition se déploiera samedi sur la plage de Flic-en-Flac, métamorphosée en scène à ciel ouvert. Huit espaces disséminés dans le sable accueilleront performances chorégraphiques et musicales, invitant le public à déambuler librement, à la rencontre d’une danse contemporaine vivante et accessible. Parmi les moments forts, le solo « Riz – Hier » de la compagnie Rianala, signé par le chorégraphe Stephen Bongarçon, qui explore la symbolique du riz dans la vie quotidienne et économique de Madagascar. A travers cette œuvre, le grain devient un vecteur de réflexion sur les dimensions sociales et culturelles, révélant la profonde identité régionale. Ce festival, véritable vitrine de la création régionale, rassemble des compagnies venues de Maurice, Rodrigues, Madagascar, La Réunion, Afrique du Sud et France, offrant ainsi un panorama inédit de la danse contemporaine de l’océan Indien. Plus qu’un simple événement artistique, il s’agit d’un espace de partage, de dialogue et de découverte où la sensibilité artistique rencontre l’ouverture culturelle, pour un public aussi bien local qu’international. Une célébration de la vitalité créative de cette région qui, par le mouvement et la musique, raconte l’histoire plurielle de l’océan Indien.

Si.R

Le PMO PGE R ou programme de mise en œuvre de la politique générale de l’Etat, présenté hier devant l’Assemblée nationale, s’impose comme une feuille de route économique ambitieuse visant à remettre le pays sur pied en s’attaquant d’abord aux crises les plus urgentes, notamment les coupures d’électricité et d’eau qui paralysent depuis trop longtemp l’activité des ménages et des entreprises. Selon les estimations avancées dans le document, ces délestages auraient provoqué une perte moyenne équivalente à 1,5 point de croissance du PIB sur plusieurs années, freinant lourdement l’industrie, les services et le petit commerce. Le plan prévoit ainsi une enveloppe d’environ 50 millions de dollars destinée aux travaux d’urgence sur les réseaux de production et de distribution, avec l’objectif affiché de réduire de 70 pour cent les coupures dans les six mois à venir. En parallèle, le gouvernement place la lutte contre l’inflation au cœur de sa stratégie en renforçant la régulation des importations de produits de première nécessité et en assainissant les canaux de distribution. Au marché d’Antananarivo, une vendeuse de riz confie que « chaque semaine, le prix change, on n’arrive plus à suivre ». Elle estime que si les autorités parviennent réellement à stabiliser les prix du riz et du carburant, « ce serait une vraie délivrence pour les familles ». Le plan s’attaque aussi à la corruption et aux monopoles jugés responsables de nombreuses distorsions économiques, en misant sur la récupération des biens mal acquis pour injecter au moins 100 millions de dollars supplémentaires dans le budget public. 

 

Inclusivité

 

Le PMO PGE R cherche également à rendre la croissance plus inclusive en facilitant l’accès à l’emploi, en soutenant les PME et en accélérant la transition vers une économie formelle grâce à la simplification des démarches administratives. L’objectif est d’augmenter de 20 pour cent le nombre de contribuables enregistrés en 18 mois, grâce à la digitalisation et à une réduction du temps de création d’entreprise. Une jeune entrepreneure de l’agro transformation affirme que la lourdeur administrative et les frais non officiels bloquent encore beaucoup de jeunes, mais elle espère que la création d’une ligne de crédit garantie par l’État de 50 millions de dollars pourra « enfin donner une chance » à ceux qui veulent travailler légalement. La vision économique du programme inclut aussi une transition énergétique majeure, avec l’ambition d’augmenter de 30 pour cent la production hydroélectrique et d’investir environ 200 millions de dollars dans le solaire et l’éolien à travers des partenariats publics privés. Un spécialiste du développement durable rappelle que la résilience climatique doit rester au centre du dispositif, car « chaque cyclone détruit des infrastructures et fait perdre des points entiers de PIB ». Mais pour que cette transformation soit crédible, l’État devra mobiliser près de 500 millions de dollars auprès de ses partenaires et assurer une transparence totale à travers le futur Tableau de Bord National de la Refondation, qui sera publié chaque mois. 

La une du 19 novembre 2025

Publié le mardi, 18 novembre 2025

Nosy Be a été secouée, dans la nuit du 17 au 18 novembre, par une agression d’une rare brutalité visant un ressortissant français de 70 ans, propriétaire de l’hôtel Cocotier Lodge Ankibanivato, situé au Fokontany Orangea. Vers 4h30 du matin, la brigade de Gendarmerie de Dzamandzar a été alertée : Yves J.J., l’hôtelier, venait d’être victime d’un cambriolage qui a viré au passage à tabac.

 

Selon les premières constatations, l’attaque se serait produite vers 22h15.Trois individus, encore non identifiés, se seraient introduits de force au domicile de la victime, attenant à son établissement hôtelier. Ils lui auraient exigé de l’argent. Face au refus de l’homme septuagénaire, les assaillants n’auraient pas hésité à le frapper violemment à l’aide d’un objet contondant.

 

Gravement touchée, la victime a été déjà évacuée vers la clinique Murielle d’Ampasy lorsqu’une équipe de la Gendarmerie est arrivée sur place pour les constatations et l’ouverture de l’enquête. Malgré leur violence, les malfaiteurs ne seraient repartis qu’avec des téléphones portables, échouant à emporter objets de valeur ou liquidités.

 

Le consul de France à Nosy Be a été informé des faits. Par ailleurs, une réquisition téléphonique a été engagée pour tenter de localiser et identifier les auteurs. La brigade de Dzamandzar est désormais chargée de démêler les fils de cette affaire qui, une fois encore, met en lumière l’insécurité persistante dans l’île touristique.

F. R. 

 

On assiste actuellement à une prolifération de la vente des produits et médicaments traditionnels sur les réseaux sociaux. Depuis la période du Covid-19, la fabrication des médicaments traditionnels ne cesse de croître. Pourtant, la plupart de ces produits sont vendus sans autorisation officielle.  

 

Selon l’Agence du médicament de Madagascar auprès du ministère de la Santé publique, tout produit présenté comme capable de soigner, guérir, prévenir ou soulager une maladie est considéré comme un médicament, qu’il soit issu des plantes, des décoctions ou des préparations ancestrales. A ce titre, il doit obligatoirement obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM) avant d’être fabriqué, distribué ou commercialisé.

 

De nos jours, beaucoup s’exercent dans la fabrication et la vente de médicaments et produits pharamaceutiques. Questionné à ce sujet, la majorité des personnes concernées, sur leurs pages Facebook, affirment avoir disposé d’une autorisation de mise sur le marché et de consommabilité de leurs produits, et bien évidemment d’un point de vente. « Nos produits sont sûrs, respectent les normes et disposent d’une autorisation de mise sur le marché ainsi que d'un certificat de consommabilité. Aucun médicament n’est mis en vente sans avoir obtenu un retour d’efficacité de 99 % et recueilli des témoignages de plus de 500 utilisateurs », explique un vendeur de produits et médicaments pour atténuer les douleurs musculaires. 

 

De l’autre côté, des revendeurs importent des produits sans avoir une moindre connaissance du produit : efficacité, mode d’emploi ou encore les effets secondaires. Une situation qui nécessite une surveillance de la part du département concerné, selon les consommateurs. Afin d'éviter les mauvaises surprises, l'Agence du médicament de Madagascar encourage les consommateurs à vérifier le numéro d’autorisation d’un produit avant toute utilisation. La vente de médicaments, traditionnels ou modernes, sans AMM peut entraîner des sanctions sévères, allant de la saisie des produits à des poursuites pénales. 

 

L’autorisation de mise sur le marché est officiellement délivrée par l’Agence du médicament de Madagascar avant qu’un médicament puisse être vendu, distribué ou utilisé par la population. Sans AMM, un médicament ne peut pas être commercialisé légalement.

 

 

Anatra R.

 

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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