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La consommation d'un produit à effet toxique non identifié a occasionné la mort de deux villageois à Mahavelona Foulpointe, mercredi dernier. L'un est une femme. Par ailleurs, six autres sont rendus simplement malades, après consommation. Tôt hier matin, il a même fallu évacuer ces derniers à l'hopitaly be à Toamasina. "Les patients parlent surtout d'un état d'épuisement sans précédent. Aux dernières nouvelles, seuls deux patients sont actuellement retenus par les médecins et demeurent sous soins, les quatre autres ayant pu rentrer chez eux depuis.
Un jerrican qui traînait sur les bords de mer était à l'origine de tout ! Les faits sont survenus, mercredi dernier. Un individu a repéré l'objet et a jeté un oeil sur ce qui pouvait contenir le récipient : il y trouvait une substance poudreuse et blanchâtre sembable à du sel. Du coup, croyant avoir la bonne affaire, l'homme l'a emmené au village pour le distribuer aussitôt à des voisins. Il les a informés sur le fait qu'il a du sel. Les voisins dupes l'ont alors utilisé pour cuire leurs bouillons avec. Peu de temps après, les malaises étaient apparus. Depuis mercredi dernier où ils ont consommé le faux sel dans le village, deux d'entre eux, un homme et une femme ont succombé des suites de complications liées à une grave intoxication. "Jeudi dernier, cette femme qui présentait les symptômes a pu encore relater les faits, notamment à propos de l'homme qui a distribué la substance suspecte. Par ailleurs, son voisin de quartier, un homme qui vit seul rendit l'âme", explique la Gendarmerie.
Notons qu'à part l'habitant solitaire, les membres de trois familles différentes de Mahavelona ont été touchées. Les 5 malades évacués à Toamasina seraient les membres d'une famille.
Hier, le Sg du ministère de la Santé publique s'est rendu dans la région tandis que les autorités locales ont donné l'ordre afin d'analyser le produit suspect au laboratoire. La balle est donc dans le camp du ministère de tutelle pendant que les Forces de l'ordre poursuivent l'enquête sur cette affaire.
Franck R.

Une grande première. La mission humanitaire, médico-chirurgicale et dentaire menée par l’association « Médecins de l’océan Indien » (MOI) se tiendra à Ambovombe et ses périphéries, du 1er au 10 mai prochain. Une cinquantaine de missionnaires assureront à la fois le volet thérapeutique, la médecine préventive et l’enseignement post-universitaire, sans oublier la logistique, le transport, etc. 9.000 à 10.000 patients issus de toutes disciplines confondues y seront pris en charge. « Toutes les consultations, les traitements, les médicaments ainsi que les interventions chirurgicales seront gratuits durant la mission. Nous envisageons de prendre en charge le maximum de personnes », avance Firoze Koytcha, président du MOI.
Les missionnaires seront répartis en deux délégations, dont celle hospitalière comportant les diverses spécialités, à savoir la chirurgie, l’ophtalmologie, l’optique, l’ORL, la cardiologie, la gastro-entérologie et l’échographie. Cette délégation œuvrera exclusivement au centre hospitalier d’Ambovombe. Quant à la délégation itinérante, 4 médecins généralistes, une pédiatre, 5 chirurgiens-dentistes avec leurs équipes de prothésistes et une antenne de chirurgie ambulatoire sillonneront les périphéries d’Ambovombe. Des campagnes d’hygiène bucco-dentaire, ciblant notamment les élèves des écoles primaires, s’y feront à l’occasion. Les équipes soignantes locales et les internes du centre hospitalier de Toliara ne seront pas en reste, avec la formation et le renforcement de capacité qui leur seront destinés.
« Cette mission sera plus ardue que les autres, notamment en matière de logistique et d’autres ressources. Avec les impacts du changement climatique, notamment la sécheresse que subit la Région d’Androy, les missionnaires déploieront plus d’efforts pour mener à bien cette mission. Les patients d’Androy seront privilégiés d’autant plus que de nombreuses spécialités n’y existent pas mais que nous allons assurer gratuitement », informe Danil Ismael, futur président du MOI et non moins fondateur d’Inviso Group. Ce dernier étant l’un des bailleurs de la mission à travers le projet « Bonne viande de Madagascar » (BOVIMA), mené avec le Conseil départemental de La Réunion, entre autres.
La préparation de la mission s’est faite depuis maintenant un mois, à en croire le Dr Josette Rakotohery. « Les maladies cutanées et le paludisme sont les plus courantes dans la Région d’Androy, dont la ville d’Ambovombe. Nous avons ainsi préparé des médicaments pour y remédier. Nous avons également augmenté en quantité les vitamines et sels minéraux, face à la malnutrition qui y persiste », avance notre source du MOI. Après la mission, une équipe de missionnaires va encore y rester pour s’assurer des suivis et contrôles post-opératoires au niveau des patients, sans parler du partenariat avec le personnel médical local pour le long terme.
Recueillis par P.R.


La Direction générale des Douanes de Madagascar vient de publier les données concernant les recettes budgétaires et les importations pour les trois premiers mois de l'année 2024. Selon les chiffres officiels, la Douane a collecté un total de 797,3 milliards d'ariary en recettes budgétaires au cours de cette période, marquant ainsi un début d'année prometteur sur le plan financier pour le pays. Parallèlement, les importations enregistrées par la Douane ont atteint un chiffre remarquable de 4.530,9 milliards d'ariary, ce qui équivaut à environ 997,7 millions de dollars américains. Ces données incluent non seulement les opérations commerciales régulières, mais aussi les transactions des entreprises franches ainsi que d'autres opérations non taxables, soulignant ainsi la diversité et la dynamique du commerce international dans le pays. Une information supplémentaire révélée par la Direction générale des Douanes concerne l'exonération de droits et taxes à l'importation, qui a totalisé 59,3 milliards d'ariary pour les trois premiers mois de l'année en cours. Ces exonérations ont été accordées sur la base de notes de Conseil, dans le cadre de certaines politiques économiques visant à stimuler des secteurs spécifiques ou à faciliter l'accès à des biens essentiels pour la population. Ces résultats positifs témoignent de la robustesse de l'économie et de sa capacité à maintenir un flux financier constant, tout cela malgré les défis et les fluctuations qui peuvent survenir sur la scène mondiale.

Contrôle renforcée

De plus, ils reflètent également les efforts continus déployés par les autorités douanières pour renforcer les contrôles, améliorer l'efficacité des procédures et promouvoir la transparence dans la gestion des transactions commerciales. Le contexte économique mondial actuel, marqué par des incertitudes géopolitiques et des fluctuations de prix des matières premières, souligne l'importance cruciale d'une gestion prudente des finances publiques et d'une surveillance étroite des flux commerciaux. Dans ce contexte, les performances solides enregistrées par la Douane malagasy pour le premier trimestre de 2024 offrent un motif de confiance pour l'avenir économique du pays. Cependant, malgré ces résultats encourageants, des défis persistent et nécessitent une attention continue de la part des autorités. Parmi ces défis figurent la lutte contre la contrebande, la promotion de la diversification économique et la mise en place de politiques fiscales équitables et efficaces pour soutenir la croissance économique inclusive. Ainsi, les données récemment publiées par la Direction générale des Douanes témoignent d'un début d'année prometteur pour l'économie, caractérisé par des recettes budgétaires record et des importations significatives. Ces résultats reflètent non seulement la vigueur du commerce international dans le pays, mais aussi l'engagement continu des autorités à promouvoir la transparence et l'efficacité dans la gestion des transactions commerciales.
Hary Rakoto

Run sur 400m - Une saison très tendue s’annonce

Publié le vendredi, 19 avril 2024


Le championnat de Madagascar de Run sur 400m débute avec la première manche prévue pour le dimanche 28 avril 2024, à la Base 213 Arivonimamo. Les passionnés de vitesse auront ainsi l'occasion de tester leurs compétences sur la piste, dans un cadre officiel et sécurisé, plutôt que faire des courses illégales sur la voie publique.
 « Ça va être tendu, très tendu même. Ce sera encore plus dur qu’avant  mais mon objectif est de gérer chaque manche et faire mieux que mon ancien temps.
Mieux me préparer face à ces adversaires très coriace et difficile à battre. Mais je ferai de mon mieux avec ce que j’ai entre les mains. Pour je préfère me focaliser sur mes objectifs, celui de est de gagner le championnat. Cette année, la saison sera encore très dure. Notamment cette première manche  va être tendue même très tendue entre pilotes car tout le monde va faire en sorte de prendre de l’avance dans cette course. En quelques mots, il y aura de la découverte et des surprises car beaucoup se préparent en coulisses sans se prononcer », décrit en quelques mots, Tahiana Rasolojaona alias Jayxtaxx, pour cette saison 2024, après celle fade l’année dernière.  Cette fois, il va concourir avec sa BMW E30.
Changement sur les règlements. Les voitures avec moteur déplacé, c’est –à-dire que le moteur se trouve dans la malle arrière ou autre seront d’office classées dans une catégorie supérieure. Si la voiture évolue en catégorie Run et qu’elle a un moteur déplacé, elle sera mutée dans la catégorie super Run. Si elle se trouve dans la catégorie super Run, on le place directement dans la catégorie pro Run. De même pour les voitures qui perdent leur état d’origine dont la carrosserie, moteur et châssis issus de différentes voitures. Les voitures qui ont subi des allègements en dehors de la portière, capot, coffre arrière, l’usage d’arceaux de sécurité est obligatoire selon les règlements standards.
Un nouveau règlement stipule également qu'après 200 mètres du départ, le côté droit de la piste sera interdit au public, une mesure de sécurité déjà envisagée la saison précédente. Le club Run Mada prévoit d'organiser trois manches cette année, en avril, juillet et septembre. Cependant, la tenue de la course à Toamasina est encore incertaine, en raison des exigences de sécurisation de la piste face au public et ce, imposées par la Fédération.
« La sécurisation de la piste face au public est exigé par la Fédération et il a fallu qu’on trouve une solution pour remédier à cela. C’est l’unique condition imposée par l’instance nationale du sport automobile. Mais si ça ne dépend que de nous et des participants, la manche à Toamasina est dans notre programme », explique le président du club Run Mada.
Malgré ces défis, les passionnés de sport automobile à Madagascar peuvent s'attendre à une saison excitante, avec de nouvelles règles et peut-être même la participation de voitures de luxe dans la catégorie Trophy Supercar.
Elias Fanomezantsoa


LA UNE du 1904/24

Publié le jeudi, 18 avril 2024

La décision de la Confédération africaine de football (CAF), de ne pas homologuer le stade Barea pour les matchs internationaux à venir, a suscité une déception profonde parmi les passionnés de football à Madagascar. Les espoirs de voir les Barea jouer contre les Cœlacanthes à domicile ou affronter les Aigles du Mali ont été anéantis brutalement. Par ailleurs, les médias comoriens ont déjà annoncé que la rencontre Barea-Cœlacanthes aura lieu soit à l’ile Maurice soit en Afrique du Sud.

La décision prise, côté malagasy, pour interdire, du moins temporairement, les liaisons maritimes avec les Comores, afin d'éviter une éventuelle propagation de l'épidémie de choléra sur la Grande île, n'arrange pas la situation des marins malagasy se trouvant actuellement dans l'archipel voisin. En effet, ils sont assez nombreux, plusieurs dizaines, à être bloqués aux Comores en ce moment.

Depuis deux mois, et toujours sans l'espoir d'une possibilité de reprendre la navigation, ces marins n'ont d'autres choix que celui de croupir dans leurs bateaux. Ainsi, des navires sont toujours restés amarrés au large de deux importantes villes cotières dont Moroni et Anjouan.

La promotion de la lecture participe activement à l’éducation des jeunes et des enfants. Orange Madagascar en est conscient, c’est pourquoi la promotion du livre fait partie de ses axes d’action en matière de mécénat culturel. Depuis plusieurs années, à travers son association Orange Solidarité Madagascar (OSM), Orange soutient les jeunes auteurs, promeut la littérature dans toute sa richesse et sa diversité et facilite l’accès aux livres. L’association s'implique particulièrement dans le domaine du livre en favorisant la rencontre entre les auteurs et les lecteurs, quels qu’ils soient, à travers les animations « Ndao Hamaky Boky ». Il s'agit d'un programme de vulgarisation de la lecture initié par la Bibliothèque nationale de Madagascar et OSM. 

Un consensus afin de lutter contre les gabegies dans le centre-ville. Toute la fin de semaine, c'est- à -dire le vendredi, le samedi et le dimanche, les commerçants ambulants, issus des secteurs Tsaralalàna, devant l'Institut d'Hygiène et l’Arcade seront regroupés dans un seul endroit. Il s'agit de l’axe devant la CISCO Antananarivo, jusqu' au Monument du SIDA. En contrepartie, ils devront plier bagages et ne peuvent pas étaler leurs marchandises à leur place habituelle, du lundi au jeudi.

Démocratiser l'accès aux nouvelles technologies. Au cœur de l'écosystème numérique malagasy, l'Orange Digital Center (ODC) se profile comme un acteur  dans la transformation digitale du pays. Arinoely Radomanana, coordinateur pédagogique et technique, a expliqué que cette initiative vise à rendre les nouvelles technologies accessibles à tous, tout en stimulant l'employabilité des jeunes et des femmes. L'une des missions phares de l'ODC est de proposer des formations adaptées aux besoins du marché, à l'instar de l'école du code, qui dispense des cursus pointus en marketing digital. Ravolatahina Adjamie, étudiante en énergie renouvelable témoigne : « La formation m'a été très bénéfique du point de vue technique et social, me dotant d'informations  et d'astuces qui feront la différence sur le marché du travail ».

Fil infos

  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves
  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
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  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
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  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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