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La Capitale a été fortement touchée par les fortes pluies, accompagnées de vents violents et de grêles, survenues samedi dernier. Des poteaux électriques de la JIRAMA et des panneaux publicitaires ont été renversés. Plusieurs arbres ont été déracinés, sans parler des routes inondées. On a recensé d’importants dégâts matériels. La circulation a été perturbée dans plusieurs endroits d’Antananarivo.

Dans les secteurs de By-Pass, Andoharanofotsy ou Alasora, les routes sont devenues glissantes et impraticables. Pendant plusieurs heures, la pluie n’a cessé de tomber, précédée de vents violents ainsi que des grêlons inhabituels.

 

Environ un bimestre raté ! Les élèves de nombreux établissements publics, répartis dans diverses Circonscriptions scolaires (CISCO) de la Grande île, n’ont pas été épargnés par les manifestations populaires à la fin septembre et la grève des enseignants depuis mi-octobre. Mais ils vont finalement reprendre les cours à partir de ce jour. Un protocole d’accord a été, rappelons-le, conclu entre les représentants des enseignants regroupés dans des associations et syndicats et la ministre de l’Education nationale, jeudi dernier.

 

Souvenir douloureux

Publié le dimanche, 09 novembre 2025

Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres.

Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le Rovan’Antananarivo sera désormais le Palais royal de l’Imerina enin-toko » et plus tard, le Palais de la Reine de Madagasikara.

En fin de semaine dernière, Madagascar Airlines a tenu à préciser l’avancée de son plan de redressement, confirmant le bon déroulement des mesures engagées depuis la réorganisation de la compagnie nationale. Cette communication, saluée par le Gouvernement et les partenaires techniques, intervient dans un contexte où le transport aérien joue un rôle essentiel pour la connectivité du territoire et la relance économique du pays. Face à une dette estimée à près de 100 millions de dollars, issue principalement de la période d’Air Madagascar et aggravée par la pandémie de Covid-19, l’Etat a choisi de créer Madagascar Airlines afin de garantir la continuité du service public aérien.

L’exposition « Fihavanana, mitam-pihavanana » d’Andri Marcel, vice-lauréat du Prix Paritana 2025, se tient actuellement à la Fondation H, sise à Ambatomena, au centre-ville d’Antananarivo. S’agissant d’une ode à la résilience et à la solidarité qui s’offre aux visiteurs, ses œuvres transcendent la matière pour révéler la force du lien social. Cette exposition invite à une réflexion profonde sur la valeur du « fihavanana », cet esprit d’entraide, de solidarité et de réciprocité qui constitue le socle de la culture malagasy.

Vendredi dernier, le Central intelligence service (CIS) de la Police nationale a réussi un spectaculaire coup de filet, déjouant ce qui s’apparente à une tentative de déstabilisation politique — voire un projet d’assassinat visant le président de la Refondation de la République de Madagascar, le colonel Michaël Randrianirina.

Le mouvement citoyen Gen Z Madagasikara a annoncé le report du meeting initialement prévu le 15 novembre, après la circulation d’informations évoquant un présumé coup d’Etat entre le 15 et le 22 novembre. La décision, prise à l’unanimité lors d’une réunion de coordination le 8 novembre et en concertation avec des responsables étatiques, vise à éviter tout risque de confusion ou de récupération politique. Selon le comité de coordination, ce choix s’inscrit dans une démarche de prudence afin de maintenir la crédibilité et l’indépendance du mouvement.

La une du 8 novembre 2025

Publié le vendredi, 07 novembre 2025

Soixante jours !

Publié le vendredi, 07 novembre 2025

Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du  nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha.

En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en  réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée.

L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire de France où l’empereur Napoléon 1er reprend le trône en France le 1er mars 1815 jusqu’à la seconde abdication du même Napoléon 1 er le 17 juillet 1815 offrant l’occasion à Louis XVIII de revenir au trône de France. Durant ce retour de Napoléon au trône de l’Empire jusqu’à sa seconde abdication, les Français ont accordé une période de grâce à l’empereur qu’il peut diriger l’empire comme il le faut. Finalement, Napoléon 1er a dû « démissionner » pour la deuxième fois après avoir régné durant cent jours.

Dans la plupart des pays, globalement des Nations occidentales et leurs alliés,  fonctionnant sur la base de la démocratie, on accorde généralement aux membres du nouveau Gouvernement le « délai de grâce » de cent jours afin qu’ils fassent preuve devant l’opinion leurs compétences. Durant cette période dite de « grâce », l’opinion se garde d’émettre de quelconques critiques. A la fin des 100 jours, il appartient aux supérieurs hiérarchiques d’évaluer la prestation de chaque ministre. 

Les dirigeants de la Refondation au sommet de l’Etat ne donnent que soixante jours au nouveau Gouvernement. Une injonction quelque peu inédite qui évoquerait l’urgence de la situation. Le temps presse ! Une chose est pratiquement sûre : durant le décisif moment de consultation les deux têtes de l’Exécutif auraient mis à condition aux postulants la période de grâce et d’essai de 60 jours au lieu de 100 jours au-delà duquel ils seront remerciés en cas d’échec. Une deal que les futurs membres du Gouvernement sont censés savoir.

Toutefois, soixante jours serait un délai trop juste pour un membre de Gouvernement. A moins qu’il ou elle soit un « as du volant », capable de conduire à une vitesse hors du commun, capable de conduire le véhicule quel que soit l’état des routes, apte à mener à terme le véhicule selon le top chrono quelles que soient les conditions de conduite ou de travail en cours de route, susceptibles d’entraver la bonne marche du trajet et enfin, un as de volant capable de ne pas confondre vitesse et précipitation et bien faire la différence entre « travail bien fait » et … brouillon. C’est une image vivante qui  colle avec les exigences imposées dans cette relative courte durée de cinquante jours.

Les membres du Gouvernement travailleront sous pression. Une occasion pour eux de prouver qu’ils sont capables de travailler à toute condition.

Ndrianaivo

Le site résidentiel de Lake Village Ivato refait parler de lui. Construit pour accueillir 135 appartements modernes, le projet avait suscité un vif intérêt auprès du public. Près de 280 personnes s’y étaient déjà inscrites, selon l’Agence nationale d’appui au logement et  l’habitat (ANALOGH), en déposant leur nom et un acompte pour l’achat. Mais ces éventuels acquéreurs n’avaient pas encore pu finaliser leur paiement, le processus de répartition n’ayant pas encore été lancé.

C’est dans ce contexte que la situation a pris une toute autre direction. Les appartements ont été officiellement remis par les actuels dirigeants du pays au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le site servira désormais à loger des enseignants-chercheurs et des universitaires titulaires d’un Master, engagés dans un cursus de doctorat. Une nouvelle affectation marquant un changement d’orientation notable par rapport à la vocation initiale du projet qui devait permettre à des ménages de devenir propriétaires.

La décision, bien que justifiée par le souci de soutenir la recherche et la formation supérieure, divise l’opinion. Certains y voient une démarche louable en faveur du monde académique, souvent confronté à la précarité du logement à Antananarivo. D’autres, en revanche, s’interrogent sur la cohérence du choix d’un site aussi éloigné des principaux campus universitaires de la Capitale. L’éloignement d’Ivato pourrait, selon eux, poser des problèmes de transport et réduire l’attractivité du dispositif pour les bénéficiaires visés.

Plus largement, des voix s’élèvent également pour évoquer un manque à gagner potentiel pour l’Etat, les logements étant initialement destinés à être vendus à des particuliers. En réorientant leur usage vers le logement universitaire, la finalité première du projet semble avoir été dévoyée, sans que cela ne fasse toutefois l’objet de critiques ouvertes. 

La Rédaction

 

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Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

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