A l’approche des fêtes de Noël et de fin d'année, le comité de gestion de la gare routière « Fasan’ny Karàna » (KMMTF) a annoncé hier une hausse des tarifs pour les taxis-brousse desservant la Route nationale (RN7). Cependant, les détails par rapport à ces nouveaux tarifs n’ont pas encore été publiés, mais devraient être communiqués au plus tard à la fin de la semaine, selon le président du KMMTF, Martin Randriamparany. « Nous sommes encore en phase d’élaboration concernant cette augmentation des tarifs. Elle s’appliquera à partir de cette semaine jusqu’au 15 janvier 2026 uniquement. Après cette date, les frais reviendront à la normale », a-t-il expliqué.
Cette décision a été prise afin de soutenir les transporteurs et les propriétaires de véhicules face au coût élevé de l’entretien des véhicules servant aux transports publics, aggravé par la dégradation avancée de la RN 7. Le président du comité a d’ailleurs souligné que les exploitants de taxis-brousse enregistrent actuellement des pertes importantes, et cela en raison du prix élevé des pièces détachées et souvent peu durables.
Actuellement, le trajet Antananarivo-Antsirabe dure au moins huit heures, contre quatre heures auparavant, tandis que le trajet Antananarivo-Toliara, pourraitt atteindre jusqu’à 30 heures. « L’état de la route, notamment entre Ilempona et Antsirabe, est alarmant. Les véhicules doivent être réparés après chaque voyage. Ce qui est incompréhensible, c’est que des travaux de réfection de cette route nationale ont été envisagés. Mais malheureusement, le projet a ensuite été laissé à l’abandon », se plaint un chauffeur.
A l’approche de ces fêtes de Noël et du Nouvel an, une forte augmentation des déplacements est attendue, tant vers la capitale que les autres Régions. Par conséquent, le président du comité de gestion de cette gare routière a exhorté les chauffeurs à assurer un entretien rigoureux des véhicules afin de prévenir les accidents et de garantir la sécurité des passagers. Il a également insisté sur la nécessité d’éviter la consommation d’alcool et les allers-retours sans repos pour les chauffeurs, tout cela pour prévenir la fatigue et les risques de somnolence au volant, souvent à l’origine des accidents sur les routes nationales.
Anatra R.
La 12e édition de l’International Tourism Fair Madagascar(ITM) se tiendra du 11 au 14 juin 2026 au Centre de conférence international d’Ivato, confirmant la place centrale de cet évènement dans l’agenda économique du secteur touristique à Madagascar. Organisé conjointement avec la 3e édition de l’International Handicraft Fair Madagascar, le salon réunira professionnels du tourisme, artisans, investisseurs et grand public autour des enjeux de développement et de valorisation de la destination. Selon les organisateurs, au moins 400 exposants et plus de 20 000 visiteurs sont attendus, avec l’appui de plus de 50 sponsors et partenaires. Pour de nombreux acteurs économiques, l’ITM représente un levier concret de visibilité et de création d’opportunités. « Chaque édition nous permet de conclure de nouveaux partenariats et de mieux positionner nos offres sur le marché régional », confie un responsable d’hôtel basé sur la côte est. Les retombées économiques sont également attendues du côté de l’artisanat, mis en avant à travers l’IHM. Une artisane venue des Hautes terres explique que ce type de salon « ouvre des débouchés réels, surtout pour l’exportation et les commandes en volume ». Avec les rencontres B2B, les eductours destinés aux tours opérateurs et les animations ouvertes au public, l’évènement génère une dynamique commerciale qui profite à l’ensemble de la chaîne touristique, même si certains professionnels soulignent encore des défis logistiques à améliorer.
Espace de réflexion
Au-delà de l’aspect commercial, l’ITM 2026 se positionne comme un espace de réflexion économique sur l’avenir du tourisme à Madagascar. La tenue de la 10e édition des Assises internationales du tourisme durable, avec la participation de cinq experts internationaux en collaboration avec Tourisme sans frontières, devrait alimenter les débats sur la compétitivité et la durabilité du secteur. La transformation numérique figure parmi les priorités affichées, avec la poursuite de la digitalisation des échanges entre organisateurs, exposants et visiteurs. Pour un tour opérateur local, « le numérique n’est plus une option, c’est une condition pour rester visible face à la concurrence régionale ». L’évènement entend aussi renforcer l’attractivité de la destination sur les marchés internationaux, tout en valorisant les richesses locales et la préservation de l’environnement. Le programme sera structuré autour de deux journées professionnelles et de deux journées grand public, afin d’équilibrer enjeux économiques et sensibilisation des visiteurs. L’accueil d’un pays invité d’honneur viendra compléter cette ouverture internationale, favorisant les échanges d’expériences et l’innovation. Pour un économiste du tourisme, l’ITM agit comme « un catalyseur, capable d’orienter les investissements et de dessiner les priorités du secteur pour les prochaines années », même si la concrétisation de ces ambitions dépendra aussi des politiques publiques et de l’implication durable des acteurs privés.
A partir de ce samedi 20 décembre, le Musée de la photographie ouvrira ses portes à une immersion exceptionnelle dans la vie et les traditions du sud-est de Madagascar. L’exposition « Au pays des sept rivières », signée par le photographe, historien et anthropologue Philippe Beaujard, invite les visiteurs à un voyage visuel et humain au cœur de trois communautés emblématiques : les Tanaladu du mont Ikongo, les Antambahoaka du District de Mananjary, et les Antemoro de la vallée du fleuve Matatàna.
Ce projet photographique ne se limite pas à une simple collection d’images. Il constitue également une véritable ode à la relation profonde que Philippe Beaujard a tissée avec ces peuples au fil de ses vingt-cinq années de terrain, entre 1970 et 1995. A travers ses clichés, il raconte une histoire d’échanges, de partage et de respect mutuel, rendant hommage à ces communautés paysannes dont il a partagé le quotidien. Ces photographies, mêlant souvenirs personnels et témoignages ethnographiques, offrent une fenêtre sensible sur leur mode de vie, leurs rituels et leurs liens avec la nature.
L’exposition s’inscrit dans le cadre du Café-histoire, un rendez-vous régulier du Musée de la photographie de Madagascar qui vise à explorer les sociétés malgaches sous un prisme à la fois historique et humain. En clôture de l’année 2025, cet événement offrira une occasion privilégiée d’aborder la richesse culturelle du sud-est de l’île, tout en découvrant le regard d’un chercheur passionné. Philippe Beaujard, qui sera également présent pour partager ses expériences de terrain, évoquera ses rencontres humaines, ses moments de partage, mais aussi les défis rencontrés lors de ses missions ethnologiques.
Ingénieur agronome, anthropologue et historien, Philippe Beaujard est une figure incontournable dans l’étude des sociétés malgaches. Directeur de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), situé à Paris (France), il a publié une dizaine d’ouvrages consacrés à Madagascar, abordant des sujets aussi variés comme la circoncision Antambahoaka, les calendriers anciens ou encore les pratiques de guérison traditionnelles. Son travail, reconnu au niveau international, constitue aujourd’hui une référence essentielle pour quiconque souhaite comprendre la complexité et la richesse historique et culturelle dans la partie sud-est de Madagascar. L’entrée dans l’exposition sera libre et gratuite, et se déroulera dans le cadre enchanteur des jardins du Musée de la photographie.
Si.R

Un accident potentiellement dramatique a été évité de justesse ce dimanche au BATAC d’Arivonimamo, lors de la troisième manche du Championnat de Madagascar de Run 2025, organisée dans le cadre du Drag Battle XXL Mada par RunMada. Plus de peur que de mal, aucune perte humaine ni blessé grave n’a été enregistré, aussi bien du côté des pilotes que des spectateurs.
L’incident s’est produit lorsqu’une Peugeot 309 pilotée par Antonio, engagée dans la catégorie Super Run, a effectué une violente sortie de route. Selon les premières constatations, le véhicule a quitté la piste bien au-delà de la zone de freinage, dans un espace déjà dégagé de toute présence humaine. Cette configuration a permis d’éviter le pire.
Une triste nouvelle a secoué le Fokontany d'Ankazomanga Sud avec la découverte du corps sans vie d'un homme de 40 ans, retrouvé pendu à son domicile situé dans le secteur 2 d'Antambohobe. En séparation de corps avec sa femme depuis plusieurs mois, la victime aurait succombé à un profond désespoir, selon ses proches.
Les premières informations recueillies par la famille laissent entendre que le malheureux aurait pris cette décision tragique en raison d'une accumulation de problèmes personnels. Sa sœur a révélé que des douleurs de santé, notamment des souffrances chroniques au dos, ainsi que des tensions financières avec son employeur, ont exacerbé son état. Il avait récemment appris de la part de son patron qu'il devait encore de l'argent, un fardeau qu’il n’a pas pu supporter.
Le désordre règne dans la Capitale. A quelques jours des fêtes de Noël et de fin d’année, Antananarivo sombre dans une ambiance de gabegie. Dans plusieurs endroits du centre-ville, l’intensification des commerçants ambulants s’accompagne d’une occupation abusive des trottoirs. De plus, les taxis-be paralysent la circulation, engendrant ainsi des embouteillages monstres, sans parler des ordures qui s’entassent dans plusieurs Fokontany et des eaux stagnantes.
Un avis d’avertissement a été émis pour les habitants d’Atsinanana et Analanjirofo, en raison des fortes pluies qui sévissent dans ces Régions. Selon la prévision météorologique, les précipitations pourraient atteindre entre 80 et 100 mm en 24 heures. Les pluies affectent d’abord les Districts de Mahavelona, Toamasina I et II et Brickaville ce jour, puis la Région d’Analanjirofo pour mercredi.
L’année 2025 touche déjà presque à sa fin. En cette période proche des fêtes de fin d’année, les citoyens sont très friands en matière d’appareils électroménagers de premier choix. Dans ce domaine, ici à Madagascar, c’est auprès des magasins Baolai sis à Ivandry, Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina que le public trouvera son bonheur.
« Pour satisfaire le public, un nouveau magasin est déjà ouvert pour tous à Ivandry, à côté de l’école La Clairefontaine.
L’inauguration de l’Arche Malaga au cœur du Marais Masay marque une nouvelle étape dans la stratégie de Filatex Properties, visant à associer développement urbain et attractivité économique. Habillée par l’artiste sud-africaine Esther Mahlangu, figure majeure de l’art Ndébélé, cette infrastructure devient un repère visuel fort dans une zone en pleine transformation.
Pour le groupe Filatex, actif depuis 1979 dans des projets structurants, l’intégration d’une œuvre artistique monumentale dans l’espace public répond à une logique économique claire. En renforçant l’image de la ville d’Antananarivo, l’initiative contribue à améliorer l’attractivité du quartier pour les investisseurs, les entreprises et les usagers. « Un environnement urbain valorisé attire plus facilement des activités économiques et crée de la valeur sur le long terme », confie un responsable du secteur immobilier opérant dans la zone. Située sur un axe stratégique, l’Arche Malaga participe ainsi à la requalification du Marais Masay, un secteur appelé à devenir un pôle urbain majeur. L’œuvre, peinte entièrement à main levée sur béton armé, s’inscrit aussi dans une dynamique de tourisme urbain et culturel, susceptible de générer des retombées indirectes pour les commerces et services environnants. Pour certains riverains, ce type de projet change la perception du quartier.