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Un drame tragique qui soulève des interrogations. Le week-end dernier, la localité de Manapatanana, dans le quartier d’Ambondona à Mahajanga, a été le théâtre d’une scène d’une horreur inimaginable. Des automobilistes, en passant près des mangroves, ont été confrontés à la vision cauchemardesque de chiens errants traînant le bras déchiqueté d’une victime, ouvrant la voie à une enquête policière urgente.

 

Entre la saison de pluies, la campagne de litchis favorisant le trafic, l’état piteux des routes engendrant des pannes et accidents, les travaux routiers, période de vacances et de fêtes de fin d’année. La route nationale n°2 (RN2), reliant Antananarivo et Toamasina, connaît depuis plusieurs jours de graves perturbations. La circulation y est quasiment à l’arrêt sur plusieurs tronçons, laissant les usagers à bout de souffle. 

Grogne généralisée. Les usagers de la route nationale N°2 reliant Antananarivo et Toamasina ont haussé le ton notamment le week-end dernier, en raison des embouteillages monstres sur cet axe. Suite à la grève des ouvriers mobilisés par des travaux de haute intensité de main-d’oeuvre (HIMO) à Manjakandriana, la circulation a été quasiment à l’arrêt depuis samedi vers 13h jusqu’à tard dans la soirée. « Nous sommes partis d’Ambodivona à 20h pour arriver à Sambaina à 22h, où l’on a passé toute la nuit dans les embouteillages. Nous étions à Manjakandriana à 5h du matin et une heure plus tard, nous voilà encore au parc de Mandraka. A ce rythme, nous n’arriverons à Toamasina que dans l’après-midi ou en début de soirée, soit quasiment 24h de trajet et beaucoup de frustrations », nous confie Dera R., chauffeur d’une voiture de location. 

La situation devient d’autant plus éprouvante que les blocages sont imprévisibles. « Des personnes parties demander la main d’une jeune fille à Toamasina se sont retrouvées coincées toute la nuit sur la route », rapporte un témoin. Sur certains tronçons, les embouteillages atteignent plus de trois kilomètres, immobilisant des centaines de véhicules. Les perturbations concernent non seulement l’axe vers Toamasina mais aussi celui vers Antananarivo. « Départ de Toamasina hier à 16 heures, nous ne sommes arrivés à Antananarivo que le lendemain à 10h », témoigne un voyageur, évoquant un trajet de 17 heures. D’autres racontent des situations similaires. « Aujourd’hui, on ne voyage plus avec un horaire, mais avec de la nourriture et de l’eau », confie un habitué de la RN2, contraint de prévoir des provisions pour plusieurs jours. 

Pannes de camions et accidents

Pour les chauffeurs qui empruntent quotidiennement cet axe stratégique, les embouteillages sont devenus quasi permanents. « Ils sont presque quotidiens, surtout en journée, à cause des travaux routiers. Le plus énervant, c’est qu’ils scarifient certaines portions de route encore praticables avant de les laisser à l’abandon, ce qui aggrave les accidents de circulation et les risques d’accidents », témoigne Tahina Tambinirina, un chauffeur habitué de la RN2.  À ces difficultés s’ajoutent les pannes fréquentes de camions sur les zones en montée. « Après Andasibe, notamment vers Anevoka et Ambavaniasy, des camions tombent régulièrement en panne lorsqu’on descend vers Toamasina. Il suffit d’un véhicule immobilisé pour créer un embouteillage », poursuit Lema Laurent, conducteur de taxi-brousse. L’état du tronçon Ampasimadinika- Brickaville est le plus critique, avec la dégradation avancée de la chaussée, entraînant de nombreuses pannes de camions. 

D’un autre côté, le comportement de certains usagers de cet axe complique davantage la circulation. « Le manque de respect est flagrant puisque beaucoup doublent à tout moment, occupent les deux voies et finissent par bloquer complètement la route », déplore Rindra R., exacerbé par la situation. Pour y remédier, des mesures drastiques devraient être prises, non seulement par les ministères de tutelle et les forces de l’ordre, surtout en cette veille des fêtes de fin d’année. Les usagers devraient quant à eux anticiper leurs déplacements. « Si vous comptez rejoindre Toamasina ou Antananarivo pour Noël, mieux vaut partir dès maintenant », prévient Antsa N., une habituée de cet axe. Quoi qu’il en soit, emprunter la RN2 requiert beaucoup de patience, de l’endurance et surtout des dépenses en plus à prévoir...

 

P.R.

 

Le Gouvernement place l’amélioration de l’accès au crédit parmi les priorités économiques actuelles, avec l’ambition affichée de renforcer le climat des affaires et de soutenir les très petites entreprises (TPE) qui constituent l’essentiel du tissu économique formel du pays. 

 

Devant les députés réunis à Tsimbazaza, le Premier ministre Herintsalama Rajaonarivelo a annoncé la mise en place du Fonds national pour le développement de l’industrialisation (FNDI), un mécanisme destiné à faciliter le financement des TPE et à les accompagner vers le secteur réel de l’économie. Selon lui, ces structures représentent environ 98 % des entreprises formelles et disposent d’un potentiel important en matière de création d’emplois et de génération de recettes fiscales. « L’objectif est de bâtir un tissu économique solide et équitable », a-t-il déclaré, en soulignant que l’accès au crédit reste l’un des principaux freins à la croissance des petites activités. Des entrepreneurs interrogés partagent ce constat. Un responsable d’atelier de transformation alimentaire à Antananarivo explique que « sans garantie suffisante, les banques restent frileuses, même quand l’activité est rentable ». Pour les autorités, le FNDI devrait justement réduire ces blocages, encourager l’investissement productif et favoriser une meilleure intégration des TPE dans les circuits économiques formels, tout en renforçant la confiance entre l’Etat, les opérateurs privés et les institutions financières.

 

 

Contraintes

 

Toutefois, cette stratégie s’inscrit dans un contexte marqué par de fortes contraintes budgétaires et fiscales. Le Premier ministre a reconnu que l’élargissement de l’assiette fiscale demeure un défi majeur, en raison notamment du faible niveau de collecte des impôts. Actuellement, les recettes fiscales représenteraient environ 10,5 % du produit intérieur brut, un taux inférieur aux standards régionaux qui oscillent entre 10 et 20 %. « Certaines entreprises ne s’acquittent pas de leurs obligations », a-t-il admis, en évoquant des pratiques héritées du passé où il serait parfois jugé plus avantageux de verser des sommes informelles plutôt que de payer l’impôt dans sa totalité. 

 

Cette situation pèse directement sur la capacité de l’Etat à financer des dispositifs comme le FNDI. Pour un économiste local, « l’accès au crédit ne peut pas être dissocié de la gouvernance fiscale, car sans ressources stables, les politiques de soutien aux entreprises restent fragiles ». Le chef du Gouvernement insiste ainsi sur la nécessité d’un changement de mentalité et d’un renforcement de la lutte contre la corruption et le népotisme. Selon lui, cette refondation est indispensable pour instaurer un environnement économique plus sain, capable d’attirer les investissements et d’assurer une croissance durable, même si le chemin reste encore long et semé de difficultés.

 

Parlement - Clap de fin pour le Sénat

Publié le vendredi, 19 décembre 2025

Double cérémonie hier à la Chambre haute. Les sénateurs ont en effet procédé à la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année qui marque aussi la dernière session ordinaire de la législature actuelle. Une page se tourne pour le Sénat malagasy.

Nommés ou élus, les sénateurs exercent en effet un mandat de cinq ans. L’actuelle promotion, installée en janvier 2021, arrive ainsi au terme de son parcours. Dans un avis rendu le 3 septembre 2025, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) a été claire : le mandat des sénateurs « doit se terminer le 18 janvier 2026 ». Et le principe constitutionnel de l’intangibilité du mandat ne laisse que peu de marge de manœuvre. Une prorogation n’est possible qu’en cas de guerre, d’invasion ou d’insurrection. Autant dire que les « Loholona » devront bientôt renoncer à leurs « seza ».

Une hypothèse reste toutefois évoquée, sans véritable conviction, celle de la tenue d’une session extraordinaire du Parlement, souhaitée par les députés en début d’année prochaine. Si elle devait avoir lieu avant la fin officielle du mandat, les sénateurs pourraient être rappelés. Mais dans les cercles politiques, cette éventualité est jugée hautement improbable.

Dans sa composition, le Sénat comprend deux tiers de membres élus par province et un tiers nommé par le Président de la République. Dans sa dernière configuration, il comptait 18 membres. Cette institution a été fragilisée par une série d’événements marquants durant la dernière législature. En octobre 2023, son président, Herimanana Razafimahefa, avait été unanimement destitué. Deux ans plus tard, en octobre 2025, son successeur, le Général Richard Ravalomanana, a lui aussi été écarté du perchoir. Depuis, la présidence du Sénat est assurée par intérim par Ndremanjary Jean André.

Mais au-delà du sort individuel des sénateurs, c’est l’avenir même du Sénat qui s’écrit désormais en pointillés. Les élections sénatoriales, prévues le 11 décembre, ont été annulées. Officiellement, cette décision est justifiée par « les événements qui se sont déroulés au pays ». Elle s’inscrit aussi dans un contexte politique particulier, entre choix des autorités, concertation nationale en cours et réflexion autour de la mise en place d’une Constitution pour une éventuelle Ve République.

Un vide institutionnel se profile en tout cas à l’horizon. Avec la fin du mandat fixée au 18 janvier 2026 et l’annulation du scrutin, aucun sénateur ne serait en mesure de siéger lors de la prochaine session ordinaire prévue en mai 2026.

Face à cette situation, les autorités devraient saisir la Haute Cour constitutionnelle afin de solliciter son avis. Ambohidahy devra se prononcer sur le devenir du Sénat, conformément aux dispositions de la Constitution. En attendant, la Chambre haute s’apprête à tirer le rideau, sans certitude sur la forme que prendra son retour… ni même sur son avenir.

La Rédaction

La une du 20 décembre 2025

Publié le vendredi, 19 décembre 2025

Un événement tragique sur la RN7. Dans la nuit d' hier, un grave accident de la route s'est produit à Ambatofotsy, sur la RN7, impliquant un fourgon et un camion. Les services de secours ont été alertés vers 3 heures du matin suite à une collision frontale entre un fourgon Mercedes Benz Sprinter, transportant des ferrailles vers Tsinjony, et un camion en provenance d'Antanifotsy.

Des blessures graves

Le choc a eu des conséquences tragiques, particulièrement pour les occupants du fourgon. Le conducteur, âgé de 39 ans, a été gravement blessé et se trouve actuellement sous soins intensifs dans un hôpital de la Capitale, selon les déclarations de la Gendarmerie d'Ambatofotsy. Un témoin oculaire, qui s'est porté volontaire pour porter secours, a relaté : « C'était bouleversant d'entendre la victime implorer qu'on l'aide. J'ai dû utiliser une chaîne pour libérer le malheureux, coincé dans le poste de conduite, alors que le véhicule était réduit en un tas de ferraille.

Fatigue au volant : une cause probable

Selon les informations recueillies, le conducteur du camion aurait perdu le contrôle de son véhicule après s'être assoupi au volant. Une source au sein de la brigade d'Ambatofotsy a confirmé que le chauffeur, vaincu par la fatigue et le manque de sommeil, était responsable de la collision.

Hier soir même, le conducteur du camion était tenu de se rendre à la Gendarmerie d'Ambatofotsy pour établir un rapport, après avoir pris soin des victimes à l'hôpital. Une enquête est en cours, et une garde à vue est envisagée pour le responsable de cet incident meurtrier.

F. R.

 

Le Collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC) exprime de vives critiques à l'encontre du Projet de loi de finances initiale (PLFI) pour 2026, qu'il considère comme élaboré « dans un contexte de transition politique fragile » et sans aucune consultation populaire. Pour le CCOC, cette absence de concertation affaiblit la légitimité de ce texte crucial et compromet sa capacité à répondre aux véritables priorités nationales. Sur le plan fiscal, le collectif déplore que la pression fiscale envisagée par le PLFI ne dépasse pas 10,7% du produit intérieur brut (PIB), un niveau jugé « trop faible » par rapport aux standards régionaux qui se situent souvent au-dessus de 15%. En revanche, le projet prévoit une augmentation de 35% du recours à l’emprunt public en 2026, une trajectoire qualifiée de « risquée en période de transition » et élaborée sans véritable débat public. Le CCOC attire également l’attention sur la sous-exploitation des ressources naturelles de Madagascar. Malgré ses richesses stratégiques en mines, forêts et hydrocarbures, le pays peine à en tirer parti. Le Collectif pointe les « failles persistantes de gouvernance et de transparence » comme freins à une exploitation rentable et respectueuse de l’environnement. Un autre point préoccupant concerne les subventions accordées à la JIRAMA, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, avec près de 800 milliards d’ariary prévus. Le manque de détails sur leur utilisation et suivi budgétaire suscite de sérieuses inquiétudes au sein du Collectif. Pour remédier à ces déséquilibres et l’opacité budgétaire, le Collectif appelle à des consultations nationales inclusives, impliquant associations, syndicats, collectivités locales et experts internationaux. Il plaide également pour le renforcement des organes de contrôle, tant sur le plan financier que de l’indépendance, tout en demandant une transparence accrue sur l’ensemble des postes budgétaires, y compris les subventions et les ressources naturelles.

N.R.

Le 17 décembre dernier, un fait de détournement suivi du vol d'un taxi-moto a eu lieu à Ankadikely-Ilafy. Selon la Gendarmerie, le conducteur du taxi-moto devait déposer un client qui se révélerait être un complice des deux malfaiteurs impliqués. Grâce à l'efficacité d'une patrouille de la Gendarmerie à Ambohimailala Ilafy, l'un des suspects a été arrêté, tandis que ses deux complices ont réussi à prendre la fuite.

Le suspect a été déféré au Parquet et soumis à une instruction, hier soir. La juridiction a accordé une liberté provisoire en attendant une nouvelle comparution prévue lundi prochain au Parquet d'Anosy, pour poursuivre l'enquête, selon des sources proches de l'affaire.

Il semble que le coup était prémédité. La Gendarmerie rapporte que les complices auraient attendu l'arrivée du taxi-moto pour agresser le conducteur à l'aide d'un couteau, dans le but manifeste de voler la moto. Heureusement, l'intervention rapide des gendarmes et des membres du Fokonolona a permis au conducteur de ladite taxi-moto d'échapper à cette tentative criminelle. L'arrestation d'un suspect a également permis de rendre la moto à son propriétaire.

Phénomène de vol de moto : Intervention d'un faux policier évoquée

Dans un autre registre, la Gendarmerie d'Avaradrano fait état d'un phénomène croissant de vols de motos, similaire à des incidents survenant dans d'autres localités périphériques dont Alasora. Des rumeurs circulent concernant des vols orchestrés par un prétendu faux policier. Interrogée à ce sujet, la Gendarmerie a précisé qu'aucune confirmation ni infirmation n'était disponible à l'heure actuelle. "Nous avons entendu parler d'un soi-disant faux policier, mais ces informations sont encore à vérifier, et nous continuons de récolter des renseignements.", a déclaré une source près de la Gendarmerie d'Ilafy.

En attendant, le phénomène de vol de moto semble prendre de l'ampleur dans la périphérie de la ville, malgré les récentes arrestations de personnes impliquées au cours des deux derniers mois.

Franck R.

 

Une heure par jour. Tel est le droit d’allaitement accordée aux mères salariées jusqu’au 15ème mois de leurs enfants. Pourtant, bon nombre de ces travailleuses peinent à allaiter correctement leurs nourrissons, notamment en lieu de travail. Ceci d’autant plus que la plupart des entreprises ne disposent pas de « coin allaitement », alors que le Décret n° 62-162 sorti en 1962 souligne qu’une société employant plus de 25 femmes salariées devrait avoir cet espace où ces mères peuvent allaiter leurs bébés.

 

Outre ce manque d’aménagements adaptés en milieu professionnel, les embouteillages figurent parmi les contraintes auxquelles les mères actives, notamment celles dans le secteur privé, font face quotidiennement. P.M., cadre dans une agence de communication, en témoigne. « J’ai fait le choix de l’allaitement mixte. En fait, je ne peux pas rentrer à la maison dans la journée, avec les embouteillages et la distance puisque je travaille à Ambanidia alors que je vis à Amboatavo- Itaosy. Bien que je rentre une heure plus tôt que les autres salariés, j’arrive toujours vers 18 ou 19 heures chez moi. Du coup, j’allaite ma fille le matin avant d’aller au bureau, puis en fin d’après-midi et le soir », nous confie cette jeune mère de famille. Certaines salariées tentent toutefois de s’adapter, avec l’accord de leurs employeurs. « Notre directeur a accepté que je travaille le matin au bureau, puis en télétravail l’après-midi. Cela me permet de m’occuper de mon enfant et de continuer à allaiter », témoigne F.N., fonctionnaire au sein d’un ministère. Dans tous les cas, l’allaitement exclusif reste un luxe que ces deux mères actives n’ont pas pu se permettre. 

 

Des bonnes pratiques à adopter

 

« Allaiter son enfant est un droit fondamental. Les lieux de travail jouent un rôle clé dans le bon développement de l’enfant. Pourtant, beaucoup de parents ne sont pas en capacité d’assurer cette présence », avance Christine Jaulmes, représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF Madagascar). Par conséquent, des efforts ont été déployés avec le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). « Nous encourageons les entreprises à adopter les bonnes pratiques, entre autres la mise en place d’un coin d’allaitement, des horaires flexibles à accordées aux mères allaitantes, avec une possibilité de télétravail, ou encore les congés parentaux », ajoute la responsable. C’était lors d’une rencontre de sensibilisations avec les entreprises, jeudi dernier à Antaninarenina. 

 

De son côté, le GEM rappelle qu’un atelier de lancement du guide pour des lieux de travail favorable à la famille a eu lieu au mois d’août dernier, avant de passer à sa dissémination à travers des sensibilisations. « La mise en action est en cours. Si la majorité des entreprises dans le secteur privé formel, du moins celles membres du GEM, respectent la loi, les défis persistent. Quoi qu’il en soit, trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie familiale est une priorité », indique Hary Andriantefihasina, vice-président du Syndicat des entrepreneurs du BTP (SEBTP) », dudit groupement. Pour beaucoup de mères, l’allaitement au travail demeure encore un privilège, plutôt qu’un droit pleinement accessible. La question qui se pose est actuellement « comment permettre à davantage d’enfants de grandir dans un environnement sain, sans que leurs mères aient à choisir entre travail et allaitement ? ».

 

P.R.

 

Ouverture officielle au jardin d'Ambohijatovo. C’est un moment tant attendu par les habitants de la ville autant que les familles qui ont l'habitude de célébrer la fête de Noël et de fin d'année à Antananarivo. D’ailleurs, beaucoup de gens ont l’habitude d’observer et d’admirer les lumières scintillantes, illuminant certaines rues de la capitale quelques jours avant la fête de Noël. Mais cette année, la magie de Noël se tiendra au jardin d’Ambohijatovo.

Les festivités s’annoncent ainsi très animées dans le centre-ville. L’ouverture officielle de « Noelin’Iarivo » s'est tenue hier au jardin d’Ambohijatovo. Cet événement annuel, très attendu par les familles, promet une ambiance féerique et des activités variées pour petits et grands. L’accès à cette célébration sera ouvert à tous avec un tarif symbolique de 500 ariary pour les enfants et 1.000 ariary pour les adultes. Le lieu est ouvert au public jusqu’au 31 janvier 2026. Les organisateurs ont mis en place des mesures spécifiques pour gérer l’entrée et assurer la sécurité des visiteurs, en partenariat avec les Forces de l’ordre.

Au programme, les visiteurs pourront découvrir des illuminations spectaculaires, des décorations thématiques, des spectacles et animations festives, créant un espace convivial et familial au cœur de la Capitale. Le « Noelin’Iarivo » constitue ainsi un rendez-vous incontournable pour célébrer Noël et la fête de fin d’année, offrant à la population un moment de joie et de partage. Cette édition se veut également un espace de rencontre et de loisirs, où familles, amis et enfants peuvent profiter des festivités dans un cadre sécurisé. 

Anatra R.

Fil infos

  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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