Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République.
Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !
Dans les préparatifs des nombreuses festivités à venir, l’engouement et la bonne humeur se font sentir au sein des ménages malagasy. Dans cette optique, la société « Baolai », leader incontesté dans le domaine du high – tech de premier choix, répond à l’attente du public. « Un nouvel espace a été spécialement aménagé pour tous à Ivandry, à côté de La Clairefontaine. Une promotion est déjà effective avec nos divers articles. L’arrivage d’appareils électroménager de premier choix, au design tendance, est déjà disponible pour tous, ici chez nous. Avec les réfrigérateurs à prix réduits – batteries solaires : lithium et gel – panneaux solaire mono et polychristalline, convertisseur, stabilisateur – Canvas tv 4K Qled – mini Led – Uled tv – écrans Oled et Smart tv disponible entre 17 et 120 pouces, avec une garantie d’un an », selon un responsable.
Le secteur de la vanille traverse actuellement une phase de transformation majeure impactant directement les indicateurs de prix sur le marché national. Suite aux ateliers de concertation organisés à Sambava en fin du mois de novembre 2025, le Gouvernement a instauré une série de réformes structurelles visant à fluidifier les échanges et briser les anciens mécanismes de blocage. L'ouverture des licences d'exportation à un plus grand nombre d'acteurs, incluant désormais les coopératives, a engendré une dynamique de concurrence saine qui profite aux producteurs locaux.
A l’approche de Noël, la magie de la saison s’incarne cette année dans un concert exceptionnel placé sous le signe de l’espérance, de la foi et du partage. Organisé par la chorale Orimbato Ambatonakanga, cet événement culturel et spirituel promet une immersion profonde dans la tradition chrétienne, tout en offrant une expérience musicale accessible à tous. Intitulé « En qui j’espère ? », ce concert s’inscrit dans une démarche de recueillement et de réflexion, invitant le public à méditer sur la quête de sens et la confiance en Dieu.
A l’inverse des informations colportées par certaines personnes, ce ne sont pas uniquement les comptes personnels du Président directeur général du Groupe Sodiat qui ont été gelés par la justice malgache, mais bien l’ensemble des comptes bancaires des sociétés composant le groupe. C’est ce qu’a tenu à clarifier Me Victorine Ravonjiarivelo, avocate du Groupe Sodiat, lors d’une conférence de presse tenue, hier à Mandrosoa Ivato.
Selon l’avocate, près de 85 comptes bancaires appartenant aux différentes sociétés du groupe sont actuellement bloqués, à la suite de décisions de justice prises dans le cadre d’une procédure visant le dirigeant du groupe. Or, dans les faits, ces mesures ont dépassé la seule personne poursuivie pour toucher directement les entreprises elles-mêmes, pourtant dotées d’une personnalité juridique distincte.
La France s’apprête à déployer quatre programmes d’urgence en appui aux populations de Madagascar. Financé pour l’essentiel par l’Agence française de développement (AFD) et mis en œuvre par des ONG partenaires, ce dispositif vise à répondre aux besoins immédiats tout en posant les bases d’un accompagnement durable et inclusif dans les secteurs clés de l’eau, de l’énergie, de l’éducation et de la santé. En premier vient le troisième volet du projet « Lalankely » qui va impliquer 15 000 jeunes dans l’amélioration urbaine d’Antananarivo. Il va mobiliser la jeunesse des six Arrondissements de la Capitale pour des travaux de nettoyage des canaux et de transport des déchets vers la décharge d’Andralanitra.
A Madagascar, les politiques d’exploitation des ressources naturelles s’éloignent souvent des recommandations scientifiques. Selon le Professeur Jean Claude Omer, président du comité d’organisation du colloque scientifique de l’Ecole doctorale - Gestion des ressources naturelles et développement (ED-GRND), cette situation profite surtout aux investisseurs étrangers. Pendant ce temps, la population locale reste pauvre et l’environnement se dégrade rapidement. Pour inverser cette tendance, la quatrième édition du colloque de l’ED-GRND se tient du 16 au 18 décembre à l’Ecole supérieure des sciences agronomiques (ESSA). L’événement réunit chercheurs, doctorants, enseignants, décideurs, ONG et entrepreneurs. Ensemble, ils cherchent à mettre la recherche scientifique au service du développement durable. Le thème de cette année est explicite : « Une meilleure gestion des ressources naturelles peut-elle résoudre les problèmes environnementaux ? ». Cela reflète la volonté de replacer la vie et la biodiversité au cœur du développement.
Décisions
« La recherche scientifique ne doit plus rester confinée aux laboratoires », a insisté le Pr Omer. Elle doit guider les décisions économiques et politiques. Ainsi, les résultats scientifiques doivent se traduire en solutions concrètes pour les secteurs stratégiques comme les mines, l’agriculture ou l’énergie. Le colloque favorise également les échanges entre chercheurs et acteurs du développement. Il permet de partager les découvertes récentes et d’adapter les pratiques locales. L’objectif est d’harmoniser l’exploitation des ressources et la protection de l’environnement.
Les organisateurs rappellent que le développement durable ne peut exister sans une gestion responsable des ressources naturelles. La science doit donc jouer un rôle central dans la gouvernance environnementale. A noter qu’à l’échelle mondiale, les défis restent considérables. Les pays du Nord investissent massivement dans la transition écologique, mais leurs émissions de carbone demeurent élevées. De leur côté, les pays du Sud, comme Madagascar, doivent faire face simultanément à la pauvreté, à la surexploitation des ressources et à des infrastructures limitées. Dans ce contexte, miser sur la recherche scientifique devient une nécessité vitale. Pour les participants, c’est la clé d’une exploitation équitable et respectueuse de l’environnement, capable d’assurer un avenir propice pour tous.
Carinah Mamilalaina

Dans une déclaration officielle qui fait déjà des vagues dans le monde administratif malgache, le Syndicat du personnel de l’administration maritime de Madagascar (SYPAMM) a pris la barre pour dénoncer ce qu’il considère comme des dérives graves au sein de l’APMF. Dans un communiqué solennel, le syndicat, représentant la majorité des employés de l’administration maritime, met en lumière plusieurs manquements et menace de passer à l’action de manière massive.
Le SYPAMM réclame avant tout l’annulation immédiate de toutes les nominations jugées illégales, en violation du tableau des emplois en vigueur. Selon le syndicat, ces décisions fragilisent la structure même de l’administration et constituent un déni des règles qui régissent la gestion du personnel.
En outre, le syndicat exige le départ du directeur général, accusé de ne pas remplir ses fonctions de manière satisfaisante. Le communiqué dénonce également l’arrivée de ce que le syndicat qualifie de « mercenaires » venus de l’extérieur, supposés déstabiliser l’APMF.
Le syndicat appelle par ailleurs le ministère concerné à intervenir rapidement, soulignant que la situation est devenue un problème majeur, tant sur le plan administratif que social et sécuritaire. Il dénonce enfin l’usage du nom du Président de la République à des fins de pression ou de manœuvres internes, un procédé jugé inacceptable.
Pour le SYPAMM, si aucune mesure concrète n’est prise, il menace de déclencher une grève générale de tout le personnel de l’APMF à travers l’île dès jeudi prochain. Le syndicat insiste toutefois sur sa volonté de dialogue, précisant qu’il n’agit pas pour semer le chaos, mais pour défendre les droits des employés dans le respect de la loi. En tout cas, avec ce coup de semonce, le monde maritime administratif malgache retient son souffle.
La Rédaction
Des assises de partis politiques se sont tenues les 12, 13 et 15 décembre 2025. La publication officielle des résolutions est attendue incessamment. Néanmoins, les bruits de couloir qui filtrent sur ce que les premières ébauches de résolutions de ces travaux font déjà parler au sein du microcosme politique. En effet, l’idée centrale découlant de ces assises semble fortement être un partage de sièges et de pouvoir.
Selon les informations qui circulent, les participants se seraient accordés sur le principe d’une transition limitée à trois ans, qui serait marquée par une rupture institutionnelle nette. Les institutions actuelles — Sénat, Assemblée nationale, Gouvernement, mais aussi la HCC la HCJ, la CENI etc. — seraient dissoutes pour laisser place à une nouvelle architecture de transition.
Au sommet de cette nouvelle organisation, la création d’une Haute autorité de la refondation (HAR) ferait office d’organe central. Elle serait dirigée par le colonel Michaël Randrianirina, en qualité de Chef d’Etat de la transition. Autour de lui, quatre conseillers militaires et douze conseillers civils, ces derniers étant répartis à raison de deux représentants par Province. Un schéma qui traduit clairement la volonté d’un partage territorial et politique des sièges, afin d’éviter toute concentration du pouvoir.
Dans le même esprit, un Gouvernement de consensus, volontairement réduit, serait mis en place pour limiter les dépenses publiques. Le pouvoir législatif serait provisoirement confié à une Assemblée constituante, appelée à refonder les règles du jeu institutionnel.
La Justice ferait également l’objet d’un sérieux toilettage. L’indépendance des magistrats serait renforcée, tandis que certains organes emblématiques de la lutte anticorruption, comme le BIANCO ou le PAC, seraient supprimés. La Cour suprême deviendrait l’organe judiciaire central, épaulée par une Haute Cour de la Refondation, nouvelle instance de régulation. Les lois devraient désormais être rédigées exclusivement en malagasy, au nom de la souveraineté linguistique.
Sur le plan électoral, la transition déboucherait sur une série d’élections échelonnées à partir de juin 2026, du Fokontany jusqu’à la présidentielle. Là encore, les règles envisagées sont strictes. Par exemple, l’obligation de savoir lire et écrire et parrainage par un parti légal. La transparence serait renforcée par l’usage de la biométrie et un encadrement strict des financements de campagne.
Enfin, la concertation nationale viendrait valider l’ensemble du processus, avec une approche dite inclusive, partant de la base jusqu’au sommet. Les partis politiques, tout comme les leaders religieux, joueraient un rôle d’organisation, mais sans pouvoir décisionnel final — une autre manière de redistribuer les cartes.
Selon les explications, à l’issue des trois jours d’assises, les résultats des travaux ont été envoyés auprès des partis participants pour des remarques éventuelles. Le processus prévoit par la suite le renvoi des remarques auprès des organisateurs des assises pour une compilation des données. Suivra la signature d’un « Accord politique » lequel sera la feuille de route unique des partis signataires lors de la concertation nationale parrainée par les tenants du pouvoir actuel et organisée par le FFKM.
La Rédaction