Un grand souffle pour les producteurs. Durant l’évènement « Santa-bary 2025 » qui s’est déroulé dans la Commune rurale d’Ambohijanahary, District d’Amparafaravola, Région d’Alaotra- Mangoro, la récolte de riz hybride a atteint les 8,6 tonnes par hectare, soit plus du double de la moyenne nationale habituelle, estimée à 3,5 tonnes/ha.
L’épreuve de Malagasy au programme de la matinée, suivi de celle des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) dans l’après-midi. La session pour l’obtention du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a commencé hier pour les 299.312 candidats inscrits sur tout le territoire national. Ce deuxième examen officiel s’est déroulé sans incident majeur auprès des 9.000 salles issues des 1.072 centres. Certains candidats ont quand même oublié ou perdu leurs convocations, mais ce souci a aussitôt été réglé par les responsables. « Nous avons préparé des duplicatas pour les candidats qui n’ont pas apporté leurs convocations afin d’éviter leur stress », informe Tantelinirina Razafiarivony, responsable au sein du centre CEG Antanimena.
Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025.
La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023.
La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde entre deux Etats souverains, Madagasikara et la France.
Dans un pays où la transparence dans les passations de marchés publics reste un défi quotidien, la GIZ, agence allemande de coopération internationale, prend les devants. Avec le lancement d’une série de journées portes ouvertes à travers la Grande île, elle tente de briser l’opacité souvent reprochée aux appels d’offres internationaux. Du 5 au 19 juillet, à Antananarivo, Antsiranana et Mahajanga, l’organisation ira à la rencontre des opérateurs économiques, des autorités locales et du grand public.
Le « Manga Mania Festival » fait son grand retour. Il s’agit de la 14ème édition, offrant deux journées d’immersion totale dans l’univers vibrant de la culture pop asiatique. L’événement se tiendra les 25 et 26 juillet prochains au gymnase couvert d’Ankorondrano, un espace spacieux de 2.000 m2, prêt à accueillir fervents passionnés, familles et curieux, désireux de vivre une expérience authentique. Depuis ses débuts, ce festival est devenu une référence incontournable à Madagascar pour les amateurs de culture manga, jeux vidéo, « cosplay », K-pop et autres univers créatifs des jeunes.
Comme annoncé, la deuxième réunion de la Commission mixte sur les îles Eparses s’est bel et bien tenue hier, au Quai d’Orsay, siège du ministère des Affaires étrangères à Paris. Les discussions ont porté sur le sort de ces îles malgaches de l’océan Indien qui sont désormais baptisés « Nosy Sambatra », « Nosy Nandalova », « Nosy Ampela », « Nosy Bedimaky ». Ces seconds pourparlers interviennent 6 années après le premier round organisé à Antananarivo, au mois de décembre 2019.
Une cinquantaine d’éléments du Groupe de Sécurité et d'Interventions Spéciales (GSIS) de la Gendarmerie nationale de Madagascar a achevé une formation de six semaines d'une importance capitale, dispensée par les Forces Spéciales Américaines (U.S. Special Forces) au Centre de Formation Spécialisée (CFS) d'Ivato. Cette instruction, soulignée comme essentielle par le Général Jean Herbert Andriatahina Rakotomalala, commandant de la Gendarmerie, vise à renforcer significativement les capacités opérationnelles de cette unité d'élite, lui permettant ainsi de mieux faire face aux défis sécuritaires spécifiques auxquels le pays est confronté.
Après le tollé provoqué par l’annonce de l’application de la TVA sur les intérêts des crédits bancaires à compter du 1er juillet 2025, des signes d’assouplissement commencent à apparaître. Si la mesure, introduite par la loi de Finances 2025, reste en vigueur, les discussions en coulisse laissent espérer un traitement plus nuancé. Selon une source proche du dossier, des négociations sont actuellement menées entre l’Association professionnelle des banques (APB), plusieurs groupements patronaux et les autorités fiscales. Il en ressort que les particuliers ainsi que les Petites et moyennes entreprises (PME) pourraient être exemptés du rappel de TVA sur les crédits contractés durant le premier semestre 2025. Une nouvelle accueillie avec soulagement par de nombreux emprunteurs, déjà inquiets des répercussions sur leur budget. « Si cette exonération se confirme, cela va vraiment nous aider à souffler un peu. Avec les ventes qui ralentissent, on n’aurait pas pu supporter ce surcoût tout de suite », confie Hery, un petit entrepreneur textile d’Anosizato. Pour les grandes entreprises, l’enjeu porte surtout sur un assouplissement des délais de paiement de la TVA due sur cette même période. Un compromis qui viserait à ne pas bloquer brutalement la machine économique.
Choc brutal
L’existence de ces pourparlers a d’ailleurs été confirmée publiquement, tant par l’APB que par certains présidents de groupements d’entreprises, dans la foulée du communiqué de presse diffusé la semaine dernière. Sur le terrain, les réactions oscillent entre prudence et espoir. « C’est déjà bien qu’on parle, c’est qu’on avance. Mais il faudra que ça se traduise vite dans les faits. Les échéances bancaires, elles, n’attendent pas », alerte une responsable d’une société de microfinance de l’Avaradrano. Du côté des banques, on affirme vouloir jouer le rôle d’intermédiaire responsable. « Nous faisons remonter les inquiétudes de nos clients, et nous les accompagnons au mieux pendant cette période de transition », déclare un chargé de clientèle d’une grande banque à Ankorondrano. Si les contours définitifs de l’accord à venir restent encore flous, ces ouvertures offrent un peu de visibilité à des milliers d’emprunteurs qui craignaient un choc brutal. La pression reste forte, mais l’espoir d’un atterrissage en douceur semble désormais permis, à condition que les promesses de dialogue se concrétisent rapidement.