Politique

Actu-brèves

Publié le lundi, 24 novembre 2025
Reprise de l’attribution des permis miniers après une longue suspension. Le ministre des Mines, Carl Andriamparany, a annoncé la reprise de l’octroi des permis d’exploitation minière, suspendus depuis plusieurs années. Selon lui, cette décision s’accompagnera d’exigences précises en matière de transparence et de responsabilité. Les exploitants devront prévoir des retombées économiques et sociales pour les populations vivant dans les zones concernées. Le ministre a également insisté sur la mise en place d’un contrôle strict afin de lutter contre la corruption, précisant que seuls les candidats répondant aux critères légaux et réglementaires pourront obtenir un permis. La deuxième vague de l’Enquête…

Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

Publié le lundi, 24 novembre 2025
Les députés ont, une nouvelle fois, fermé les portes de la salle de séance de Tsimbazaza, hier en fin de matinée. Alors que la séance plénière devait se poursuivre sur le débat du projet de Loi de finances initiale, les personnes présentes — observateurs, assistants, journalistes — ont été priées de quitter les lieux. Les parlementaires ont ensuite tenu une réunion à huis clos, loin de tout regard extérieur. La journée devait être consacrée à deux moments importants, le débat en matinée, puis l’adoption du texte dans l’après-midi. Ce projet de Loi de finances fixe le budget de l’Etat pour…
A Ambohimanjakarano Mahitsy, le temps semble s’écouler différemment. La prière et le travail se répondent comme un lent balancier. Dans la montagne, au milieu des sapins, le monastère offre un refuge pour ceux qui cherchent la paix intérieure, mais aussi un témoignage vivant de simplicité, d’humilité et d’abandon. Dans le silence, les moines poursuivent leur œuvre, loin du monde mais profondément ancrés en lui, fidèles au triple appel de leur vie : prier, lire et travailler. « Ora, lege et labora » prier, lire et travailler. La vieille formule latine, héritée de la tradition bénédictine et cistercienne, résume avec sobriété…
Samedi matin, dans l’une des entreprises du Groupe Sodiat à Talatamaty, des employés accompagnés de leurs familles se sont réunis pour exprimer leur profonde inquiétude. Un rassemblement, calme mais déterminé, durant lequel les employés tenaient à porter un message clair. Ces employés refusent que leur avenir professionnel et celui de milliers de familles soient plongés dans l’incertitude à cause du gel des comptes bancaires du PDG du groupe et de l’ensemble des sociétés du groupe. Cette décision bloque le versement des salaires et menace de couper la seule source de revenu de nombreux foyers.
Les Organisations de la société civile (OSC) engagées dans la lutte contre la corruption tirent la sonnette d’alarme. Réunies au sein de la plateforme Aok’Izay ny Tsimatimanota (AIT), elles ont interpellé le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) sur une disposition légale qui, selon elles, mine la confiance du public à savoir la nécessité d’une autorisation express du ministre pour entamer des poursuites contre les inspecteurs des impôts et les inspecteurs des douanes. Pour les OSC, cette protection juridique constitue un obstacle direct au principe d’égalité devant la loi.
Le Syndicat national des administrateurs civils (SYNAD) rompt le silence. A la suite des nombreuses réactions suscitées sur les réseaux sociaux et dans certains médias après les récentes nominations de hauts responsables au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, son président, Rakotondramanana Solofotahiana, a tenu à apporter des précisions pour « rétablir les faits ». Selon lui, les commentaires qui ont circulé reposent sur une méconnaissance de la loi. Il rappelle que les textes encadrant la fonction — notamment la loi 2014-021 et le décret 2014-1929 — sont très clairs : « Seuls les administrateurs civils peuvent assurer les…

Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés

Publié le vendredi, 21 novembre 2025
Le gel des comptes du groupe Sodiat n’a pas seulement touché une entreprise. Il frappe de plein fouet près de 4 000 employés et, avec eux, leurs familles. Depuis ces derniers jours voire semaines, l’activité se retrouve paralysée et les travailleurs, eux, vivent avec la peur au ventre. Beaucoup redoutent des retards de salaire, des suspensions d’activité, voire des pertes d’emploi à terme. Les familles qu’ils soutiennent – souvent nombreuses – s’inquiètent des conséquences sur leur quotidien. Certains employés craignent déjà de ne plus pouvoir payer leurs loyers. D’autres redoutent déjà l’idée d’être expulsés de leur maison. Sur les bancs…

Fil infos

  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff